Muffins myrtille-coco

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N’allez pas au Stabucks ou au Columbus (bon si le Columbus vous pouvez ) : les meilleurs muffins à la myrtilles sont là ! Les myrtilles se marient très bien avec la noix de coco. Pour parfumer la pâte, j’ai utilisé du beurre de coco. On ne le sent pas vraiment. Tout l’arôme de coco bien du topping très crunchy à la noix de coco qui chapeaute le muffin. En réalité il s’agit de la même préparation que celle qui sert à faire les Congolais. C’est un contraste très agréable entre le moelleux dense du muffin et la couche de coco, qui n’est pas vraiment craquante, ni croquante mais qui résiste sous dent…

Pour 6 muffins :

Pour les muffins :

  • 190g de farine
  • 2 cac de levure chimique
  • 1/4 cac de sel
  • 100g de sucre
  • 1 oeuf
  • 100mL de lait
  • 50g de beurre de coco
  • 50g de myrtilles fraiches ou congelées (voire plus)

Pour le topping congolais :

  • 50g de noix de coco
  • 40g de sucre blanc
  • 1 blanc d’oeuf
  1. Préchauffez votre four à 220°C.
  2. Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sel, levure, sucre).
  3. Mélangez les ingrédients humides d’un autre côté (lait, beurre de coco, oeuf)
  4. Incorporez brièvement les deux mélanges ensemble à l’aide d’une spatule. Ne cherchez pas à rendre la pâte lisse. Ajoutez les myrtilles en mélangeant très rapidement pour ne pas trop colorer la pâte.
  5. Remplissez vos moules à ras bord.
  6. Fouettez le blanc d’oeuf avec la noix de coco et le sucre.
  7. Déposez 1 cas de ce topping à la surface de chaque muffin.
  8. Enfournez 5 min à 220°C puis baissez à 180°C pour encore 15-20min le temps qu’ils soient bien dorés. Faites attention à la coloration du congolais, cela peut roussir très vite.

Carbonade flamande

Avec à peu près 3h de mijotage, on que peut dire que la carbonade, c’est un travail de longue haleine ! Alors autant la préparer en grandes quantités et congeler si vous pouvez… Mais quel régal ! La sauce est si sirupeuse et épaisse…

Concrètement, cette spécialité belge et du Nord de la France correspond à un ragoût de boeuf à la bière. Cela peut ressembler à un boeuf bourguignon beaucoup plus gourmand. Puisqu’on rajoute du pain d’épices et de la vergeoise pour obtenir une sauce bien sirupeuse. Ce plat se sert avec de bonnes frites cuite à la graisse de boeuf (plutôt canard pour moi).

Normalement, il faut de la bière brune. J’ai choisi la blonde Ch’ti juste pour le clin d’oeil au nord de la France… De même, privilégiez la moutarde de Dijon à la moutarde à l’ancienne, son goût plus fort, n’en rendra la plat que bien meilleur. C’est un plat idéal pour l’hiver ! (avec un peu d’avance me concernant ^^).

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 350g de viande de boeuf pour bourguignon ( collier, poitrine, paleron … )
  • 100g de lard fumé (ou poitrine fumée)
  • 1 gros oignon
  • 33cl de bière brune (Pelforth, Leffe, Affligem, Grimbergen…)
  • 1 bouquet garni (thym et laurier)
  • 1 cac de vergeoise brune
  • 2 tranches de pain d’épices
  • 10g de beurre demi-sel
  • 1 cas de moutarde de Dijon
  1. Détaillez la viande de boeuf en gros cube de 2 à 3 cm. Coupez le lard en lardon bien généreux et émincez l’oignon.
  2. Faites fondre le beurre à feu moyen. Faites y revenir les oignons. Ils doivent ramollir et suer sans brunir.
  3. Ajoutez ensuite les lardons et laissez cuire 5 mi à couvert.
  4. Mettez oignons et lardons de côté et faites revenir la viande à feu vif dans le jus des lardons. Elle doit bien dorer sur toutes ses faces. Couvrez pour préserver le jus.
  5. Mettez la viande de côté. Repassez à feu doux et saupoudrez avec la vergeoise. Faites épaissir ce jus. Cela doit devenir bien épais et sirupeux.
  6. Remettez la viande, les lardons et les oignons, ajoutez le bouquet garni. Arrosez avec la bière de manière à ce que la viande soit bien recouverte.
  7. Tartinez le pain d’épices avec la moutarde et déposez le à la surface de la bière. Couvrez et laissez mijoter 1h30.
  8. Au bout de ce temps, le pain d’épices a du se dissoudre complètement. Retirez le bouquet garni, remuez pour vérifier que cela n’accroche pas au fond et poursuivez la cuisson encore 1h à 1h30.
  9. Votre carbonnade est prête quand la viande baigne dans un jus bien nappant, épais et sirupeux. Servez bien chaud avec des frites !

Petite info complémentaire :

Si votre sauce n’est pas devenue sirupeuse : en fin de cuisson, diluez 1 cac de maïzena dans 3 cas de sauce. Versez à nouveau dans la casserole et faites épaissir à feu doux 5 à 10 min. Mais pas d’inquiétude! Rien n’est encore joué au bout d’1h30. Il faut vraiment laisser le temps et la cuisson à feu doux faire leur office pour que la sauce se transforme comme par magie ! Car étonnamment la sauce réduit même avec le couvercle par dessus. Attention vers la fin, cela peut vite accrocher au fond de la casserole.

Ne faites pas des morceaux de viande trop petits car cela diminue beaucoup en taille à la cuisson.

Ils ont testé :

Séverine de Maman, ça déborde !

Quiche au haddock et brocolis, croûte au parmesan

J’ai vu l’idée d’une pâte brisée au parmesan sur un blog très récemment (je n’arrive pas à remettre la main dessus). C’est bon, c’est retrouvé ! C’était chez Marion du blog Marmotte cuisine !  Je l’ai reprise pour faire des petites tartelettes avec du haddock (de l’aiglefin fumé) et des brocolis. Le haddock coûte relativement cher mais c’est fou ce que c’est bon ! J’ai eu la chance d’en trouver en petite quantité sous vide : 

On est d’accord, le poisson fumé, c’est pas le top niveau santé vu la quantité de sel qu’il regorge, mais c’est si bon !!! Si vous êtes aussi fan que moi, je vous conseille ces lasagnes au haddock et petits légumes :

Sinon, ces petites tartelettes sont très légères. C’est très agréable pour un repas du soir ou en entrée. N’hésitez pas à faire un format familial en multipliant mes proportions par 3.

Pour 2 tartelettes :

Pour la pâte brisée au parmesan  :

  • 70g de farine
  • 40g de parmesan râpé
  • 20g de beurre mon
  • ±3 cas d’eau

Pour la garniture :

  • 2 grosses fleur de brocolis
  • 100g de haddock
  • 1 oeuf
  • 3cl de lait
  • 4 tours de moulin à poivre
  1. Préchauffez votre four à 180° C.
  2. Faites blanchir 2-3 min les têtes de brocolis à l’eau bouillante additionnée d’un peu de bicarbonate (pour qu’elles restent bien vertes). Egouttez le et laissez tiédir.
  3. Divisez les têtes de brocolis en petites fleurs.
  4. Mélangez la farine avec le parmesan. Sablez la pâte avec le beurre.
  5. Ajoutez de l’eau petit à petit pour amalgamer la pâte.
  6. Laissez la reposer 20-30min.
  7. Divisez la pâte en deux et étalez chaque pâton en deux cercles adapté à vos moules à tartelette.
  8. Chemisez vos moules avec du papier sulfurisé ou beurre et fariné bien. Foncez vos moules avec la pâte.
  9. Etalez des lamelles de haddock sur le fond de pâte puis parsemez de petites fleur de brocolis.
  10. Mélangez l’oeuf avec le lait et le poivre. Versez par dessus les ingrédients sur le fond de pâte.
  11. Faites cuire 20 à 30min à mi-hauteur de votre four.

Cake salé fourme d’Ambert-lardon-noix

J’ai réalisé deux versions de ce cake. La première contenait les mêmes morceaux de poires pochées que ceux que j’ai mis dans mon mille-feuilles de Rösti. Elles  remplaçaient les lardons. J’ai fait cuire ce cake. Il était ressorti tout beau et bombé du four. Je l’ai laissé à refroidir dans mon appartement. Au matin je me suis réveillée et voilà ce qui m’attendait :

Un chat gourmand est venu en visite et s’est bien rempli la panse ! Il a eu le culot de revenir la nuit suivante et de percer l’emballage dans lequel j’avais mis le cake ! Cette fois-ci, j’ai retenu la leçon, mon cake a refroidi dans mon four !

Je suis très contente de cette recette de cake. C’est la première fois que j’obtiens des cakes ni denses, ni gras. Je remercie bien fort Martine du blog « Grain de sel et Gourmandise » pour sa recette de cake que j’ai découverte lors de la deuxième édition du Passe-Plat entre amis.

Pour 1 cake de 24cm de long :

Ingrédients :

  • 150g de farine
  • 3 oeufs
  • 90g de lait
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 1 cac de levure chimique
  • 1 cac d’herbes de provence
  • 5 tours de moulin à poivre
  • 75g d’allumettes de bacon
  • 50g de fourme d’Ambert ou de roquefort
  • 15 cerneaux de noix
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Concassez grossièrement les cerneaux de noix et coupez la fourme en petits dés.
  3. Dans un saladier, mélangez la farine avec les épices et herbes, et la levure.
  4. Ajoutez les oeufs et mélangez bien.
  5. Ajoutez ensuite le lait et l’huile d’olive.
  6. Enfin, ajoutez les allumettes de bacon, les noix et le fromage.
  7. Versez dans un moule à cake chemisé de papier sulfurisé.
  8. Enfournez pour au moins 30 min. Votre cake doit être bien gonflé et doré. Laissez le refroidir dans le four. Cela évite la mauvaise surprise du cake qui dégonfle parce qu’il n’est pas assez cuit à l’intérieur.

Petite info complémentaire :

Si vous utilisez des lardons, faites les revenir à la poêle avant de les incorporer au cake. Cela évite qu’ils ne dégorgent trop de gras dans le cake et l’humidifient trop.

Glace au citron marbrée framboise

Qu’il y a-t-il de meilleur que le mariage citron-framboise ? J’en avais déjà fait l’expérience avec des muffins.  Je vous propose donc une glace au citron avec des marbrures à la sauce chocolat blanc-framboise…

 Je suis très satisfaite du dosage en citron C’est vraiment nickel ! La texture de la glace est un peu moins souple que celle au Baileys et il lui faut du temps pour revenir à température. Mais sinon, en bouche, c’est un régal !

Pour 40cl de glace :

Ingrédients :

  • 20cl de crème liquide ENTIERE
  • 125g de lait concentré sucré
  • 1 citron (1cas de zeste + 3cas de jus (±3cl))
  • 10 gouttes de colorant liquide jaune

 Pour le fudge framboise-chocolat blanc :

  • 30 g de chocolat blanc
  • 10g de beurre
  • 1/4 cac d’arôme de vanille
  • 1 cas de sucre en poudre
  • 3 cl de lait
  • 5cl de coulis de framboise
  1. Prélevez le zeste du citron et pressez son jus. Mettez 30g (±3cl) de jus de côté.
  2. Préparez le hot fudge framboise-chocolat : faites fondre le beurre avec le chocolat dans une petite casserole.
  3. Lissez le mélange et ajoutez le sucre. Remuez bien pour dissoudre tout le sucre.
  4. Mélangez le lait avec le coulis de framboise et versez les petit à petit en fouettant bien pour obtenir un mélange homogène.
  5. Laissez épaissir 5 min à feu doux en remuant de temps à autre. Votre sauce doit être assez épaisse et bien napper le dos d’une cuillère. Versez dans un petit pot et laissez refroidir.
  6. Préparez la glace : placez la crème dans un bol à bords hauts au congélateur pour 15 min.
  7. Mélangez le jus de citron et le zeste au lait concentré sucré.
  8. Montez la crème avec le colorant jaune en chantilly bien ferme.
  9. Incorporez délicatement le lait concentré aromatisé à la chantilly.
  10. Réalisation des marbrures : versez la moitié la préparation dans un bac type tupperware (0,75cl convient très bien).
  11. Répartissez 2 à 3 cas de sauce framboise chocolat blanc.
  12. Versez le reste de la préparation. Lissez la surface.
  13. Répartisse encore 2 à 3 cas de sauce framboise chocolat blanc.
  14. A l’aide d’une cuillère ou d’une spatule, soulevez délicatement (on ne veut pas tout mélanger, ni faire retomber la chantilly) la préparation du bas vers le haut pour faire apparaître les marbrures.
  15. Refermez le tupperware et placez au congélateur pour au moins 4h. Laissez revenir 10-15 min à température ambiante avant de la bouler et de la servir !

Torsade ou tresse au chocolat

J’ai une boulangerie pas très loin de chez moi (mais assez loin quand même pour que je puisse résister à la tentation d’y aller tous les jours) qui fait les meilleurs viennoiseries de mon quartier. Elles sont faites sur place (contrairement aux 3 autres boulangeries de mon voisinage). La pâte est moelleuse, bien feuilletée, beurrée. On sent le goût de la vrai viennoiserie bien riche et fondante. C’est chez eux que j’ai découvert des tresses au chocolat absolument hors du commun! Elles sont véritablement énormes et vendues pour une bouchée de pain (1,5€ pour un viennoiserie qui fait bien l’équivalent de 3 pains au chocolat !). Vous ne me croyez pas ? En voici la preuve :

Les tresses au chocolat sont aussi connues sous le nom de torsades. C’est presque le même principe que les brioches suisses : il y a de la crème pâtissière et des pépites de chocolat piégées non pas dans une pâte à brioche mais dans une pâte à croissant !

Pour 5 torsades :

Ingrédients :

Pour la crème pâtissière :

  • 12cl de lait
  • 1 oeuf
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 cas de sucre
  • 1 cac de maïzena
  1. Préparez la pâte levée feuilletée.
  2. Pendant la première pousse, préparez la crème pâtissière : portez le lait à ébullition.
  3. Fouettez l’oeuf avec les sucres, puis ajoutez la maïzena.
  4. Versez le lait petit à petit sur ce mélange en fouettant bien.
  5. Versez à nouveau dans la casserole et faites épaissir à feu doux en remuant régulièrement.
  6. Versez dans un bol, filmez au contact avec du cellophane et laissez refroidir.
  7. Faites le feuilletage de votre pâte.
  8. Façonnage : étalez la pâte en un rectangle de 25x50cm.
  9. A l’aide d’une règle d’écolier, marquez la moitié du rectangle.
  10. Tartinez une des moitié de pâte de crème pâtissière en couche fine puis répartissez les pépites de chocolat sur sa surface.
  11. Rabattez la pâte sur la crème pâtissière. Appuyez légèrement à l’aide d’un rouleau pour bien soudez les bords.
  12. Découpez à l’aide d’un couteau bien tranchant des bandes de 5x25cm.
  13. Torsadez ces bandes sur elles-même une à 3 fois. Déposez sur une feuille de papier sulfurisé en les écartant les unes des autres.
  14. Deuxième pousse : laissez les viennoiseries doubler de volume à température ambiante (comptez 1h à 1h30).
  15. Cuisson : préchauffez votre four à 180°C.
  16. Badigeonnez la surface des tresses d’oeuf battu et enfournez pour 15 min.

Petite info complémentaire :

Il va vous rester une petite quantité de crème pâtissière alors je vous conseille de doubler les proportions de pâte levée feuilletée et de faire non pas 5 mais 10 tresses et de les congeler après cuisson. 

132 Cours du Maréchal Gallieni (à côté du Simply Market)
33400 TALENCE
Ils sont ouverts tous les jours sauf le Mercredi ( de 6h30 à 13h puis reprise de 15h à 20h) et de 7h à 13h le dimanche.

 

Lagrange Fait Maison

Après vous avoir parlé de mon Tefal Snack Collection, laissez moi vous présenter mon deuxième outil indispensable : le Lagrange Fait Maison. Ce n’est pas du tout un article sponsorisé. Je me contente juste de vous décrire un petit électroménager que je trouve furieusement utile, pratique et efficace.

Il s’agit encore d’un appareil multi-fonction (du 5 en 1) qui va vous permettre un gain de place véritablement non négligeable, puisqu’il cumule les fonctions de :

  • machine à pain
  • yaourtière
  • cuiseur à riz

En réalité il peut aussi faire du fromagère et cuiseur à confiture mais ce n’est pas le principal à mes  yeux.

J’ai mis longtemps avant de me décider à l’acheter. Les critiques faisaient état de la pauvreté de conception de cet appareil, notamment en ce qui concerne le couvercle qui ne fermait plus convenablement au bout de 3 utilisations. Difficile de réussir ses yaourts dans ces conditions ! Alors quitte à débourser 120€ pour du confort culinaire, on n’a pas forcément envie d’investir dans de la camelote et on y réfléchit à deux fois… J’ai finalement sauté le pas, parce que j’en avais marre de pétrir mon pain et après plus d’un an d’utilisation régulière (au moins 1 fois par semaine) mon couvercle ferme toujours et j’ai toujours la même satisfaction !

L’ensemble des accessoires fournis avec la machine

Encore une fois, cela représente un sacré investissement mais qu’on ne regrette pas. L’appareil est livré avec 2 cuves : une première pour les yaourts et le riz et la seconde avec une pâle pour pétrir le pain. Par ailleurs, tous les accessoires sont fournis avec (pot de yaourts en verre, cuillères doseuses…), il y a même un livret explicatif qui contient quelques recettes de bases et surtout beaucoup de conseils utiles sur la manière dont utiliser chaque programme. L’ensemble de cet appareil est vraiment très complet. Lagrange a pensé à beaucoup de choses !

Le panneau de bord

Il est très simple d’utilisation. Le « panneau de commande » sur le devant de l’appareil est clair et les informations ne s’effacent pas (j’ai eu le cas sur mon ancienne machine à pain qui était d’entrée de gamme. Les écritures imprimées s’effaçaient rien qu’en frottant avec le doigt). Mon seul reproche serait qu’il manque un bouton ON/OFF sur l’appareil. Il faut le brancher et le débrancher au niveau de la prise. Et aussi les bips sont très sonores… et il y en a un dès que vous pressez une touche. Je ne suis pas sûre que mes voisins apprécient quand je programme ma machine à pain à 6h du matin … Mais bon, tout ça, c’est du détail. J’ai acheté mon beau gadget sur Ubaldi (où vous pouvez voir les commentaires des autres consommateurs).

La fonction Machine à Pain

C’est celle que j’utilise le plus et aussi celle qui m’a motivée à acheter cet ustensile. Elle me sert juste à pétrir le pain parce que je n’aime pas trop la croûte que génère les machines à pain. Sans compter que les cuves n’ont pas la forme d’un pain traditionnel. Cette cuve-ci en revanche, peut être pratique pour faire des pains surprise, comme elle est cylindrique et d’un diamètre assez faible. Honnêtement, c’est amplement suffisant et vous pouvez faire pétrir facilement 500g de farine avec.

En accompagnement, vous avez un mini verre doseur, la cuillère doseuse et le crocher pour ressortir la pâle. Il y a un hublot sur le dessus qui se dévisse et vous permet de surveiller la pâte ou d’ajouter des ingrédients en cours de route. Beaucoup de programmes sont disponibles :

  • pain basique
  • pain  français
  • pain complet
  • pain sucré
  • ultra rapide
  • gâteau sans levure
  • gâteau avec levure
  • pétrissage pâte avec levée (1h30)
  • pétrissage pizza avec levée (1h)
  • pétrissage seul sans levée
  • cuisson seule

Je le trouve moins encombrant (ou d’un encombrement similaire) qu’une machine à pain classique. Je pense juste qu’à l’usage, les fixations travaillent pas mal. Il faut clipser la cuve en tournant et ce n’est pas très pratique. Je n’ai pas l’impression de bien clancher ma cuve à chaque fois et j’ai peur qu’à la longue, ça abîme l’ensemble de la machine.

Pain de seigle
Pain super-énergétique au muesli
Pain à l’amande

La fonction yaourtière

Je l’utilise de temps en temps, par période en fait. Le Fait Maison est livré avec 8 gros pots (yaourt de 150g voire un peu plus) en verre et leur couvercle à vis. Ils s’empilent dans la cuve sur 2 étages. Personnellement, je préfère recycler les pots La Laitière. Leur format (125g) me convient mieux. Dans ce cas vous pouvez caler 10 pots dans la yaourtière  ! Ca fait du beau rendement ! Comme je préfère les yaourts nature, je n’ai pas beaucoup d’exemples pour vous illustrer les capacités de cette bête de compétition… Mais en tout cas, cela fonctionne très bien !

Avantage, vous pouvez aussi faire du fromage blanc avec cette machine ! Vous avez un bol en plastique et une faisselle compris dans le paquet !  Je ne l’ai pas utilisé en tant que tel mais j’ai testé de faire cailler mon lait avec l’appareil pour préparer des fromages. Cela convient tout juste pour 1L de lait.

Yaourt chaï
Yaourt nature au lait entier

La fonction cuiseur à riz

Une fonction que je n’ai jamais testée. Et pour cause, je mange très rarement du riz et pas en assez grande quantité pour que ça vaille la peine de sortir l’artillerie lourde. Vous avez une louche doseuse et une cuillère pour mélanger le riz. A priori, vous pouvez faire des risotto dans votre machine !

Risotto vert aux gésiers
Risotto au poulet, potiron et Pouligny St Pierre
Risotto au citron et safran

Résumé

Lagrange Fait Maison 479001
Prix de base : 135€
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Encombrement limité
Revêtement résistant
Cher à l’achat
Pas de bouton ON/OFF

Brunch dominical #3 : rösti au parmesan

Je continue sur l’idée des brunchs à base de pommes de terre en revisitant un classique de la gastronomie Suisse : les rösti !

J’en profite pour participer au défi Passe-Plat entre amis #3 : « Cuisine d’ici ou d’ailleurs : recettes typiques d’une région de France ou d’un autre pays ». Ce défi a été lancé par Corinne du blog Mamou & Co et c’est Severine du blog Maman…ça déborde! qui est la marraine de cette édition ! Me voici donc, avec une recette d’ailleurs et véritable melting pot  : de la Suisse pour les rösti, d’Italie pour le Parmesan, d’Angleterre pour le principe du brunch et de France pour son côté franchouillard, parce que nos défauts ne sont pas que le chauvinisme et l’étroitesse d’esprit mais aussi notre faible pour la bonne chère ! Et oui ! En France, on aime la cuisine généreuse et gourmande ! Ce n’est pas donné à tout le monde de voir sa gastronomie ajoutée au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ! 

Attablez-vous bien, voici donc ce qui vous attend :

  • thé glacé menthe-pêche-melon
  • rösti au parmesan façon bacon & egg
  • verrine de fromage blanc aux pommes caramélisées

Le thé glacé à la pêche est très rafraîchissant. C’est tout simple à réaliser. La veille, mettez à infuser du thé vert à la menthe dans le volume d’eau chaude qui vous convient. Laissez refroidir au réfrigérateur. Le lendemain, mettez un peu de sirop de pêche-melon dans un verre, puis versez le thé vert par dessus. Ajoutez des glaçons pour que cela reste bien frais et déguster. Si vous doutez du génie de l’association de la menthe avec la pêche et le melon, n’hésitez pas à optez pour un simple thé vert plutôt qu’un thé vert menthe pour le réaliser.

Pour la verrine au fromage blanc, je ne suis pas allée chercher très loin. Il suffit de faire caraméliser à feux vif 1 pomme coupée en petits dés en la saupoudrant d’un sachet sucre vanillé et en ajoutant 2 cas d’eau. Les pommes vont être pochée et au fur et à mesure que le liquide va réduire, il va se transformer en caramel. Récupérez les pommes sans le caramel et placez les au fond d’un ramequin. Recouvrez de fromage blanc. Ajoutez un peu de pralin et le reste de caramel liquide.

En ce qui concerne les rösti, l’ajout de parmesan les rend tout à fait irrésistibles. Cela sent le fromage, cela fait des fils, c’est bien doré, c’est fondant… Il existe beaucoup de variantes pour la réalisation des rösti. J’ai commencé par tester avec des pommes de terre crues parce que je n’avais pas envie de m’embêter et j’avais peur que les pommes de terre cuites partent en charpie et ne se râpent pas bien. Au final, j’ai trouvé la cuisson beaucoup plus dure à maîtriser. J’ai donc fait une nouvelle tentative avec mi crues-mi cuites. C’est le résultat que je vous présente et franchement, il m’a convaincue ! Il faut vraiment vous donner la peine de prendre une partie voire la totalité de pommes de terre cuites. C’est plus fondant et cela se tient mieux. Du coup, si vous avez un reste de pommes de terre cuite à l’eau dont vous ne savez pas quoi faire, craquez pour les rösti !
Je n’ai pas de blog de référence pour le Rösti. J’ai vu la première recette sur Les recettes de Pierrette mais je n’étais pas totalement satisfaite. Du coup, j’ai continué mes recherches, et je suis plutôt partie sur celle de Swiss Milk.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • ±150g de pommes de terre cuites à l’eau avec la peau (en robe des champs)
  • ±150g de pommes de terre crues
  • 1 cac de graisse de canard (ou beurre, mais la graisse de canard, cela donne un petit goût sympa)
  • 40g de parmesan râpé
  • herbes de provence
  • 4 lamelles de bacon
  • 2 oeufs
  1. Pelez vos pommes de terre cuites et crues. Râpez leur chair avec une râpe à gros trous. Mélangez les dans un saladier avec un peu de poivre (pas de sel, il y aura le parmesan) et un peu d’herbes de Provence.
  2. Faites fondre la graisse de canard dans une poêle à feu moyen. Faites y revenir les pommes de terre pendant 5 min. Remuez de temps en temps à l’aide d’une spatule.
  3. Ajoutez le parmesan et mélangez bien pour le répartir dans les pommes de terre.
  4. Séparez les pommes de terre en deux tas et façonnez deux galettes en tassant avec votre spatule.
  5. Poursuivez la cuisson à peu près 5 min par face. Elles doivent être bien dorées et ne pas accrocher grâce à toute la matière grasse du parmesan.
  6. En parallèle, faire revenir à feu vif dans une autre poêle les lamelles de bacon.
  7. Quand elles sont bien grésillantes et croustillante, retirez les de la poêle.
  8. A la place, baissez le feu, et cuisez y les oeufs au plat. Ne salez pas (ou que le blanc, ça l’aide à cuire).
  9. Déposez un rösti par assiette, surmontez de 2 tranches de bacon puis de l’oeuf. Servez chaud avec de la salade.

Cookies au beurre de coco, chocolat et noix

Je me suis concocté des cookies grand luxe qui se sont directement imposés à la deuxième place de mon TOP 3 (derrière les cookies au beurre noisette fourrés au nutella) ! C’est vous dire le niveau auquel on joue là ! 

Quand je vous parle de cookie grand luxe, c’est parce que je n’ai utilisé que des produits de top qualité : du beurre de coco, du sucre de muscovado brun, un mélange de pépites de chocolat noir infini (99% de cacao) et d’une plantation à Sao Tomé (à 67% de cacao) venant de l’épicerie La Recharge. Il ne manquait que les noix du Périgord ramassées par mes bons soins ! Et comble du raffinement, j’ai enfin utilisé une cookie scoop (alias cuillère à glace) pour former de beaux cookies parfaitement réguliers! Voilà comment on obtient un résultat OPTIMAL !

Parlons peu mais parlons bien : quel goût avaient-ils ?
Déjà un mot pour qualifier l’ensemble : JOUISSIF! Et encore, ce n’est pas assez fort pour décrire cette combinaison d’épaisseur fondante en bouche, de croûte légèrement croquante, de ce petit goût de noix de coco torréfiée que l’on retrouve dans les rochers coco, la saveur intense des pépites de chocolat, la couleur brune et profonde du sucre de muscovado brun, le croquant des noix ….

Si vous êtes armés comme moi d’une cookie scoop de 5cm de diamètre, vous obtiendrez 12 cookies. Pas un de plus, pas un de moins ! Le beurre de coco est également ce que l’on appelle abusivement huile de coco. En théorie, les matières grasses solides à température ambiante sont normalement appelées graisses ou beurres. Maintenant que j’ai bien ramené ma science, passons à la recette !

Thank you a lot Cate for this wonderful recipe ! I was already really pleased with your almond bread but here, I’ve reached my Walhalla. They are flabbergasting!

Pour 12 cookies :

Ingrédients :

  • 200g de farine
  • 80g sucre de muscovado brun
  • 60g sucre blanc
  • 100g de beurre de coco (pesé liquide à cause de la température ambiante suffocante)
  • 1 oeuf
  • 1 cac de levure chimique
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 1/8 cac de sel
  • 40g de cerneaux de noix
  • 60g de pépites de chocolat (mélange 30g-30g pour moi)
  1. Préchauffez le four à 180°C (j’avais laissé la chaleur tournante).
  2. Faites fondre le beurre de coco et laissez refroidir.
  3. Concassez grossièrement les noix.
  4. Ajoutez au beurre de coco fondu, les sucres, l’oeuf et l’arôme de vanille. Vous pouvez mélangez tout ça au batteur (ce sera d’ailleurs plus pratique). Il va vous rester des amas de sucre de muscovado, ce n’est pas grave.
  5. Mélangez tous les ingrédients secs restant ensemble (farine, levure et sel).
  6. Incorporez toujours au batteur environ 1/3 de ce mélange sec au mélange gras (c’est pour diminuer le nombre et la taille des amas de sucre restant).
  7. Incorporez le reste avec une cuillère en bois.
  8. Enfin ajoutez les pépites de chocolat et les morceaux de noix.
  9. A l’aide d’une cuillère à glace, formez des tas de pâte que vous déposez sur une feuille de papier sulfurisé en le espaçant de plusieurs centimètres. Ne les aplatissez pas.
  10. Enfournez pour 9 min. Les bords doivent être juste pris et le milieu encore mou.
  11. Laissez refroidir juste un tout petit peu sur une grille avant de croquer dans un bout de paradis.

Petite info complémentaire :

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Comme ces cookies ne sont pas loin d’être les plus fabuleux du monde, je les ai trouvé très appropriés pour célébrer les 4 ans du blog d’Assia (Gourmandises Assia). Elle organise pour l’occasion, en association avec son amie Red (Les Délices de Red) un petit concours dont le thème est : le goûter. N’hésitez pas à participer vous aussi. Vous avez jusqu’au 22 Septembre ! Ses généreux partenaires sont :

 

Ils ont testé :

 Isabelle du blog Quelques grammes de gourmandise 

Elodie de La cuisine d’une Toquée