A la Marquise de Presles

090820142388Qui connaît la Monaco du Nord ? Et oui, je vous parle de Granville, dans la Manche, perchée sur un rocher en bord de mer. D’un charme différent, elle n’a pourtant rien à envier au paradis fiscal du sud de la France.

Granville est connue pour son carnaval et aussi (surtout) ses thalassos thérapies. Il y a pas mal de chose à visiter là-bas : la maison de Christian Dior et son jardin, le casino, la vieille ville avec son ancien casernement et sa vue imprenable mais aussi son port. D’ailleurs, toutes les îles anglo-normandes sont accessibles au départ de Granville : Jersey, Chausey, Guernesey… A marée basse vous pouvez profiter (comme à St Malo ou dans d’autres villes cotières) d’une piscine d’eau de mer. Vous pourrez même découvrir le long du promenoir (alias la digue) le cachet un peu désuet des « cabines de plage ».

Mais trêve de bavardages, je voulais vous parler d’un salon de thé absolument divin et qui ferait frémir d’envie le plus endurci des rabat-joie : La Marquise de Presles. Un nom qui a le goût des Malheurs de Sophie de notre enfance mais qui cadre très bien avec le décor et le service soignés. C’est un peu la vitrine du chocolatier et pâtissier Yver. Ce n’est d’ailleurs pas sa seule adresse sur Granville. Il a même la Chocolathèque, qui relate toute l’histoire et la culture du chocolat. Vous pouvez également visiter les ateliers de fabrication de toutes ces douceurs !

Il y a tout ce qu’il faut pour une pause réussie, dans la délicatesse et le raffinement. Des pâtisseries aux finitions haute-couture (âmes sensibles, n’allez surtout pas sur ce lien), des assortiments de chocolats, des biscuits secs, des coupes de glaces réalisées avec des glaces maison…vraiment charmant et adorable. Côté boissons, du thé (carte trop restreinte à mon goût), des chocolats chauds faits avec de véritables « crus » de chocolat, des jus de fruits faits maison avec des parfums peu habituel (j’ai vu un jus de groseille par exemple….), sans compter les boissons fraîches classiques comme les sodas…

La citation de Jonh Tullius a particulièrement retenu mon attention :


Neuf personnes sur dix aiment le chocolat… la dixième ment.

Et si je vous racontais maintenant mon expérience là-bas ? Nous nous installons, ma mère et moi, dans le fond du salon de thé, moi côté banquette moelleuse en cuir marron et ma mère sur un petit fauteuil. Une serveuse, vêtue d’une blouse de cuisinier noire très signée, arrive assez vite pour nous demander si nous avions fait notre choix. Au vue de la longueur de la carte, nous avons eu besoin d’un peu plus de temps pour nous faire notre idée. Nous avons toutes les deux choisi un coupe glacée Chausey (boules de glaces fraise, framboise et cassis, fruits rouges frais, coulis de fruits rouges et chantilly). N’étant pas très fan l’une comme l’autre de glace à la fraise, nous avons demandé à faire changer nos parfums. La serveuse, s’est alors appliqué à nous énumérer de tête et avec bonne humeur les quelques 36 parfums à disposition. Et ô surprise ! il y avait de la rhubarbe ! N’en ayant encore jamais vu en glace, je me suis tout de suite laissée tenter !

Notre commande passée, la serveuse nous apporte des rochers Granvillais (grains de maïs soufflés enrobés de chocolat) pour nous faire patienter. La boutique avait l’air de tourner à plein régime. Un véritable va et vient pour les commandes de gâteau. La maison semble vraiment réputée et appréciée. nous étions assises pas loin de la porte de la cuisine et nous pouvions profiter en prime des odeurs des tuiles chaudes sortant du four… Imaginez le supplice !

Les boissons suivent dans la foulée et nos coupes suivent quelques instants plus tard. Nous sommes carrément entrée en pamoison devant leur aspect plus qu’appétissant. J’en salivais rien qu’à la dévorer des yeux ! Constatez donc par vous même :

Les biscuits secs, qui accompagnaient la glace, étaient savoureux : pas trop secs justement, ni tout mou, comme les vieux biscuits sortis du placard de votre grand-mère. Après j’ai porté une cuillerée de chantilly à mes lèvres… On est bien loin de la petite chantilly en bombe toute aérienne qui retombe en un clin d’œil. Non, non ! la je vous parle d’une belle crème chantilly dense, riche, épaisse et sucrée à point ! Le genre de chose qui vous donne envie de déboutonner votre pantalon instantanément ! Les sorbets aussi étaient exquis, même si ma glace à la rhubarbe n’avait pas le goût auquel je m’attendais, habituée que je suis à la rhubarbe de mon jardin qui est assez acide en général. Enfin, chose étonnante et pourtant terriblement appréciable, les fruits étaient frais. Pas de fruits congelés dans nos coupes. Ils étaient encore ferme et leurs saveurs intactes. Nous avons vraiment profité pleinement !

Le seul petit bémol éventuel serait le prix. Ce n’est pas un endroit pour une famille nombreuse. Je le verrais plus pour un aprem cocooning entre copine, ou une occasion pour faire plaisir. Pour un thé, nos 2 coupes de glaces et un Schweppes, j’en ai eu pour 23€. Personnellement, je n’ai pas hésité à les dépensé pour la prestation que nous avons eu. J’ai connu des restaurants qui pratiquaient des prix plus élevés pour une qualité bien moindre. Alors c’est peut-être un peu plus cher que les restaurants dont je vous parle d’habitude mais, il en vaut la peine !

En Bref, une expérience des plus agréable. Ma mère pense sincèrement y emmener ses amies. L’addition est certes un peu chère pour un simple goûter, mais je ne le regrette pas une seconde ! Entre le cadre, le personnel, la qualité des produits, de l’accueil, c’est réellement un endroit à conserver quelque part dans le coin de sa tête !

Résumé

« La Marquise de Presles »
Salon de thé, Glacier, Chocolatier, Pâtissier
Glaces : environ 7,6€

Crêpes :  environ 5€

 

Lu : 10h-12h30 et 14h30-19h30
Ma-Ve : 9h-13h et 14h-19h30
Sam-Di : 8h-19h30

Sur place ou à emporter

26 rue Lecampion
50400 Granville

 

leur site internet 

02 33 50 02 34

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
L’accueil, le personnel
Le cadre élégant
La qualité des produits
éventuellement le prix

Confiture mûre-banane

[ratings]

Dans mon coin, les mûres se méritent chèrement. Je ne compte plus les piqûres d’orties, ni les griffures à cause des ronces ! Mais la gourmandise fait que je suis prête à endurer toutes ces souffrances rien que pour la bonne odeur de la confiture en train de cuire sur le feu !

Les mûres, c’est un peu comme la rhubarbe ou les framboises pour moi. J’ai du mal à concevoir d’aller en acheter en magasin. Surtout qu’on nous les vend à prix d’or, alors qu’il suffit d’une petite sortie en campagne de quelques heures pour revenir avec un seau plein à ras bord ! Ce n’est que le tout début de la saison (et j’enrage à l’idée que je serais de retour à bordeaux quand elles seront toutes mûres à point pour être ramassées).

Je me plains régulièrement des confitures de ma mère qui sont devenues beaucoup trop sucrées sous prétexte que les petits enfants adorent ça, et pour être sûr qu’elles soient bien prises. Car c’est bien connu, dans les règles de l’art, il faut approximativement autant de sucre que de poids en fruits pour obtenir une belle confiture.

Alors pour retrouver le plaisir de manger des tartines beurre-confiture au petit-déjeuner, j’ai choisi d’ajouter de l’agar-agar (une gélifiant naturel) pour pouvoir mettre moins de sucre. Le résultat est concluant : une confiture sucrée raisonnablement, avec une texture idéale qui s’étale bien sur une tartine sans couler partout. Le petit goût de banane est le bienvenu sans gâcher pour autant la saveur des mûres !

Pour 1 pot « Bonne Maman » (et un demi de plus !) :

  • 400g de mûres fraîches
  • 1 banane (environ 75-80g)
  • 150g de sucre
  • 1/2 cac d’agar-agar en poudre
  • 10cl d’eau
  1. Dans une casserole mélangez les mûres avec la banane en rondelles et le sucre. Mélangez bien.
  2. Faites cuire une petite dizaine de minutes, jusqu’à ce que les mûres s’écrasent facilement. Vous devez atteindre l’ébullition du mélange.
  3. Retirez du feu et armez vous de votre mixeur. Mixer bien l’ensemble pour avoir un mélange lisse.
  4. Facultatif : filtrez avec une passoire (ou un presse purée) pour retirer les grains des mûres, si vous préférez.
  5. Diluez l’agar-agar dans l’eau, ajoutez le à la confiture.
  6. laissez bouillir encore 5 minutes à feu doux en mélangeant.
  7. Versez immédiatement dans des pots propres (stérilisés c’est mieux), refermez les pots, retournez les et laissez les refroidir à l’envers.

Petite info complémentaire :

Tant que le pot n’a pas été ouvert, cela se conserve presque indéfiniment ! En revanche, comme cette confiture contient moins de sucre, les bactéries et autres moisissures risquent de se développer plus facilement (c’est une question de disponibilité de l’eau, mais on va s’épargner ces considérations scientifiques =) ) Conservez la, au frais.

Risotto à l’aubergine

[ratings]

Un risotto léger, suffisant pour un repas du soir ou en accompagnement. Pour moi, une manière pratique de faire disparaître un reste de riz complet et une aubergine en perdition dans le bas de mon frigo et d’accompagner des encornets farcis.

Comme mon riz était déjà cuit au préalable, je ne me suis pas embêtée à le refaire cuire dans l’huile d’olive. J’ai fait revenir directement mon échalote, puis les aubergines avec la poitrine fumée. Ensuite j’ai ajouté le riz et les liquides les uns après les autres comme pour un risotto classique.

Pour 2 personnes

Pour la garniture:

  • 1 aubergine
  • 1/2 citron pressé
  • 6 fines tranches de poitrine fumée (ou de bacon)
  • herbes de Provence

Pour le risotto :

  • 150g de riz arborio
  • 1 échalote
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 7,5 cL de bin blanc
  • 40 cL de bouillon de légumes
  • crème fraiche (facultatif)
  1. Coupez l’aubergine en dès et la poitrine fumé en lanières. Hachez l’échalote.
  2. Mélangez dans un saladier les morceaux d’aubergine avec les herbes de Provence et le jus de citron.
  3. Dans une pole, faites revenir la poitrine fumée puis ajoutez les morceaux d’aubergine. Laissez dorer quelques minutes. Puis réservez.
  4. Dans la même poêle, faites cuire l’échalote émincée dans l’huile d’olive. Quand elle est bien translucide, ajoutez le riz et enrobez le bien de matière grasse.
  5. Versez le vin blanc et laissez le riz l’absorber.
  6. Ajoutez les morceaux d’aubergine avec le lard et ajoutez ensuite le bouillon louche par louche, en laissant bien le temps au riz de tout absorber avant d’en rajouter.

Servez bien chaud avec un peu de crème fraîche, si la gourmandise vous en dit !

Brochette aux cookie balls

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J’ai vu des truffes à la pâte à cookie sur plein de blogs américains, comme sur Love & Olive Oil (la reine de la pâte à cookie !) ou sur Mel’s kitchen Cafe, mais je n’avais encore jamais franchi le pas. J’ai profité de la présence de mes neveux et du défi cuisine : Brochettes Chouettes ! pour en faire.

Pour encore plus de gourmandise, j’ai fait un panaché de 3 truffes différentes : cookie au pépites de chocolat, cookie au caramel et cookie au chocolat blanc !

C’est tout fondant et savoureux sur la langue ! Un régal avec un bon chocolat chaud, vu le temps maussade d’aujourd’hui ! Pratique en vacances puisque que cela ne nécessite pas de cuisson (au mieux un micro-onde pour faire fondre le chocolat).

Pour 16 brochettes

Pour la pâte à cookie:

  • 220g de farine
  • 50g de sucre blanc
  • 100g de cassonade
  • 100g de beurre mou ou de margarine
  • 2 cas de lait
  • 1 cac d’extrait de vanille

Les truffes classiques

  • 50g de pépites de chocolat
  • 80g de chocolat

Les truffes caramel

  • 50g de michoko coupés en petits morceaux
  • 80g de chocolat au caramel (Nestlé dessert)

Les truffes blanches

  • 50g de pépites de chocolat blanc
  • 80g de chocolat blanc

Décoration :

  • sprinkle en tout genre et autres vermicelles de chocolat
  • gribouillis de chocolat
  • pralin
  • noix de coco
  • zestes d’agrume…
  1. Préparez la pâte à cookie : mélangez tous les ingrédients secs ensemble, puis ajoutez le beurre et sablez la pâte. Ajoutez ensuite le lait mélangé à l’extrait de vanille pour former une boule de pâte.
  2. Divisez la pâte en 3.
  3. Dans le premier pâton, incorporez les pépites de chocolat noir, celle de michoko dans le deuxième et enfin les pépites de chocolat blanc dans le troisième.
  4. Etalez ces boules en boudin et découpez les en 16 morceaux de taille égale. Roulez les morceaux en petites boules que vous déposerez sur du papier sulfurisé.
  5. Laissez ces boules au réfrigérateur pendant 1h pour qu’elles durcissent bien (surtout s’il faut chaud dehors).
  6. Faites fondre dans 3 bols ou ramequins différents les chocolats de couverture.
  7. Roulez chaque boule de cookie dough dans le chocolat correspondant. Et déposez le sur le papier sulfurisé. Saupoudrez de la décoration qui vous plait. Laissez durcir 30min au réfrigérateur.
  8. Vous pouvez maintenant servir les truffes à la cookie dough telles qu’elles ou en les piquant sur des bâtons à brochette.

Petite info complémentaire :

Au départ, j’étais partie pour 8 brochettes, mais quand j’ai vu la taille des boules de cookie dough, je me suis dit qu’il serait plus raisonnable (et moins écoeurant) d’en faire 16.

Si vous avez du mal à percer les truffes sans trop abimer la coque de chocolat, prenez une pique à brochette en métal, faite le chauffer sur une plaque chauffante ou dans le l’eau bouillante, puis appuyez le doucement à l’endroit où vous souhaitez percer la truffe. Le chocolat va fondre et laisser un trou net.

Conservez les au réfrigérateur.

Ils ont testé :

Elodide de La cuisine d’une gourmande

Sablé fourré au citron

[ratings]

Un sablé tout seul, c’est juste sec, mais un sablé fourré, c’est top ! Au départ, j’étais très tenté par la version au praliné de Bernard, mais comme c’est l’été, j’ai eu envie d’un peu plus de fraîcheur, alors je voulais une garniture aux fruits. Pour mes neveux, j’avais pensé à une gelée de framboises, mais bizarrement, quand je suis allée faire un tour du côté des framboisiers, ils étaient anormalement dépouillés… Allez savoir pourquoi…  Donc au final, je me suis décidée pour du lemon curd !

Les enfant ont un peu moins aimé mais cela a fait l’unanimité auprès des adultes. J’ai préféré les rescapés du lendemain. Le sablé était moins sec et dur. L’ensemble se mariait mieux.
Petit avantage : comme ils ne contiennent pas de chocolat, pas de problème pour le goûter à la plage!

Pour 9 sablés

Pour la pâte :

  • 250g de farine
  • 20g de poudre d’amandes
  • 50g de sucre glace
  • 1/4 cac de sel
  • 150g de beurre mou ou margarine
  • 1 petit oeuf battu (environ 50g)

Pour le fourrage :

  • lemon curd (1/2 proportion, voire un peu plus…)
  1. Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sucre, poudre d’amande et sel).
  2. Sablez la pâte avec le beurre.
  3. Ajoutez l’œuf battu petit à petit pour agglomérer la pâte. Gardez en un peu pour la dorure. Placez au frais pendant 1h.
  4. Etalez la pâte en 2 rectangles de taille identique de 3-4mm d’épaisseur (ou faites un grand rectangle que vous coupez en deux). Laissez à nouveau reposer 1h au frais.
  5. Préchauffer votre four à 180°C.
  6. Délayez le reste d’œuf battu avec un peu de lait et badigeonnez les plaques de pâte avec au pinceau.
  7. Rayez la surface avec les dents d’une fourchette (pour la déco).
  8. Faites cuire 20-25min. Le sablé doit être uniformément doré.
  9. Tartinez généreusement une première plaque de sablé de lemon curd puis recouvrez la de la 2eme plaque de sablé.
  10. Tassez un peu et placez une dizaine de minutes au réfrigérateur pour que l’ensemble durcisse, avant de le découper en 9 sablés.

Petite info complémentaire :

Si vous trouvez le sablé trop dur à découper après la cuisson, prédécoupez le carré de pâte à l’aide d’un emporte pièce avant la cuisson.

Salade de gésiers confits

[ratings]

Voilà une salade tout à fait complète : un apport de protéine grâce aux gésiers, de la verdure, des sucres lents avec les pommes de terre, un produit laitier avec le gruyère et un peu de matière grâce au gras de cuisson des gésiers et aux noix.

Les gésiers sont une partie de l’estomac des oiseaux. C’est un muscle qui sert à broyer les graines que les volailles ingèrent. Elles avalent aussi des cailloux pour faciliter le broyage, qui vont s’user au fur et à mesure.

Si vous voulez un assaisonnement supplémentaire, je vous conseille de l’huile de noix et du vinaigre balsamique. Vous pouvez transformer ces proportions en entrée pour 4 personnes.

Pour 2 personnes:

Pour la salade:

  • 200g de gésiers confits
  • 20g d’emmental
  • 6 tomates cocktails
  • 2 pommes de terre moyenne
  • poivre
  • herbes de Provence
  • 1 cœur de laitue ou salade variée

Pour le dressage:

  • cerneaux de noix
  • ciboulette
  1. Pelez les pommes de terre et coupez les en dés.
  2. Faites revenir les gésiers dans un poêle. Réservez les. Faites ensuite revenir les pommes de terre avec un peu d’herbes de provence et du poivre dans le gras des gésiers pendant une vingtaine de minutes, en les remuant de temps en temps.
  3. Remettez les gésiers 5 min avec les pommes de terre pour les réchauffer.
  4. Découpez la salade en lanière et le gruyère en dés.
  5. Coupez les tomates cocktails en 4.
  6. Dressage : disposez la salade dans les assiettes, ajoutez les morceaux de tomates et de gruyère. Ajoutez les gésiers et les pommes de terre sautées. Parsemez de noix et de ciboulette ciselée.

Petite info complémentaire :

Je m’étais tatée à rajouter des champignons de Paris frais émincés…

Figolu maison

Qui ne connaît pas le figolu, ce petit biscuit sablé fourré à la pâte de figues qui a vu le jour en 1961 ? Il est distribué par la marque LU (qui appartient au groupe Mondelez anciennement Kraft).

Je vous propose une version maison, qui s’éloigne un peu de toutes celles que vous pouvez déjà trouver sur les blogs. Je me suis inspirée de la recette des granolas maison proposés par le blog Feerie cake, qui est aussi une pâte sablée mais contenant de la farine de blé complète (pour un intérêt nutritionnel plus attractif qu’une pâte exclusivement à base de farine blanche). Pour la garniture, j’ai combiné la figue, pour son moelleux, et la fraise pour son côté délicatement acidulé.

En bref, un mariage au top idéal pour combler les petits creux durablement !

Pour 12-15 gros figolus:

Pour la pâte sablée:

  • 160g de farine de blé
  • 40g de farine de blé complète
  • 50g de cassonade
  • 1/2 cac de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • 80g de margarine
  • 1 œuf
  • quelques gouttes d’arôme beurre-vanille (ou vanille tout court)

Pour la garniture :

  • 100g de figues sèches moelleuses
  • 50g de fraises
  1. Préparez le fourrage : coupez les figues et les fraises en petits morceaux et hachez les au robot jusqu’à obtenir une pâte. Déposez cette pâte sur du cellophane, donnez lui la forme d’un rectangle de 6x20cm et placez au congélateur le temps de préparer la pâte sablée.
  2. Dans un saladier, mélangez tous les ingrédients secs, puis ajoutez le beurre et sablez la pâte. Ajoutez enfin l’œuf battu et l’arôme. Formez une boule que vous laissez reposer au moins 30 minutes au réfrigérateur.
  3. Sortez le boudin figue-fraise du congélateur et coupez le en 3 bandes de 2x20cm.
  4. Etalez la pâte sablée sur 0,5cm d’épaisseur (max), déposez une bande de fourrage figue-fraise dessus. Enroulez la bande dans la pâte et placez la soudure en dessous. Recommencez jusqu’à avoir enrobé chaque boudin de garniture. Placez pour 15 min au frais le temps de préchauffez votre four à 200°C.
  5. Sortez les figolus du réfrigérateur et coupez les rondins en 4 ou 5 morceaux selon la taille de figolus que vous voulez. Imprimez la trace d’une fourchette sur le dos des biscuits pour une plus grande ressemblance avec les figolus.
  6. Déposez sur une feuille de papier sulfurisé et faites cuire 15-20 min jusqu’à ce que ce soit légèrement doré.

Petite info complémentaire :

Il existe plein de garnitures différentes possibles pour ces biscuits. Je vous conseille les pruneaux, ou un mélange de fruits rouge ou pourquoi pas fraise-abricot sec.

Environ 110-150 kCal/figolu (respectivement si 15 ou 12 figolus fabriqués)

Ils ont testé :

Si je t’attrape, je te cuisine 

 

Amelia Canta

Au détour d’une ballade dans les ruelles de St Emilion, j’ai été prise d’un petit coup de pompe, alors direction un petit resto sympa pour me redonner un coup de fouet. Nous avons atterries ma mère et moi dans le bar-brasserie Amelia Canta sur la petite place du Marché au Bois au pied de l’église monolithe.

Au départ, nous nous étions installées en terrasse. C’était vraiment bien agréable d’être assise dehors à l’ombre, après avoir arpenté les rues escarpées en plein soleil, mais nous avons préféré rentrer en salle pour ne pas être dérangées par les odeurs des fumeurs. Là, nous avons découvert une ambiance très bon-enfant entre les serveuses, qui se taquinaient mutuellement.

Une fois la carte en main, difficile de faire son choix. Il y a beaucoup de crêpes et de coupes glacées à disposition. Mon seul regret est pour les gaufres. Je croyais que les garnitures des crêpes seraient adaptables aux gaufres, mais malheureusement non… Ils proposent aussi des thés, chocolats et cafés glacés.

Au final, ma mère s’est laissée tenter par une coupe glacé « coccinelle » (sorbets citron, framboise, cassis, crème de cassis, chantilly, amandes grillées) avec une crêpe au sucre et pour ma part, j’ai opté pour une crêpe « phoenix » (crème de marron, glace vanille, chantilly, amandes grillées). Quand nos commandes sont arrivées, nous avions l’eau à la bouche. La glace comme ma crêpe étaient joliement présentés et bien garnies.

Nous nous sommes régalées. La pâte à crêpes en elle-même était bonne. Au moment de régler la note, belle surprise ! Les tarifs étaient tout à fait raisonnables ! Je m’attendais même à beaucoup plus dans la mesure où nous étions dans un lieu touristique très fréquenté !

Si vous êtes plus salés ou avec un appétit bien aiguisé, ils ont aussi des omelettes (±8€), des salades (±12€), des soupes froides (8€), des galettes (±11€) ou des grillades (14,5€). Dans la partie restaurant vous vous verrez offrir une carte plus élaborée avec des menus entrée-plat-dessert à 16,5 ou 25€. Les cartes sont disponibles sur leur site internet.

Laissez vous tenter par la ballade à st Emilion, cela vaut franchement le détour. Ne vous contentez pas de la surface. St Emilion est certes principalement connue pour ses vignobles, mais ce serait dommage de passer à côté de son église souterraine ! Et si jamais vou savez un petit creux, arrêtez vous à l’Amélia Canta. Le service y est agréable, la chère est bonne et les prix abordables ! Le tout dans un cadre bucolique et médiéval.

Résumé

« Amelia Canta »
Brasserie, Crêperie, Glacier
Plat : 14,5 à 20,5€
Dessert : 6€
Crêpes : max 7€
Glaces : max 7,5€
 

7j/7 de Fev à Dec

2 place du Marché
33330 St Emilion

leur site internet 

05 57 74 48 03

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
ambiance
rapport qualité/prix
grande capacité d’accueil
service un peu lent
en période d’affluence

Salade grecque

[ratings]
Une envie de fraîcheur et de légèreté. J’adore les salades l’été, c’est tellement rapide à préparer! En plus, c’est coloré, cela donne envie d’être mangé. Un petit voyage en Grèce avec la feta, les olives et le concombre!

Attention, c’est un peu salé entre la feta et les olives.

Pour 2 personnes:

Pour la salade:

  • 1 boîte de thon à l’huile d’olive
  • une quinzaine d’olives noires dénoyautées
  • 6 tomates cocktails
  • 1/2 concombre
  • 100g de feta
  • 1 cœur de laitue ou salade variée

Pour le dressage:

  • poivre
  • herbes de provence
  • 1 biscotte
  • 1 gousse d’ail
  1. Coupez les tomates cocktails en 4. Pelez le concombre et coupez le en 4 puis en tronçons.
  2. Découpez la salade en lanière et la feta en dés.
  3. Emiettez le thon.
  4. Dans un saladier, mélangez tous les ingrédients de la salade.
  5. Poivre, ajoutez des herbes de provence et remuez bien votre salade.
  6. Frottez la biscotte avec la gousse d’ail puis coupez la en petits morceaux.
  7. Servez la salade et parsemez la de croûtons.

Petite info complémentaire :

Pas besoin d’huile d’olive supplémentaire, utilisez celle du thon en boîte.