Riz sauté aux saucisses chinoises

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Le restaurant Thaï Express propose plusieurs riz en accompagnement des plats principaux. En général, je me laisse tenter par leur « riz maison ». Au vue de sa composition, je pense qu’il s’agit d’un riz sauté Yang Zhou dont j’ai retrouvé la préparation sur Recettes d’une Chinoise.

Vous pouvez le servir en accompagnement ou le manger pour lui seul. Il est recommandé de faire cette recette avec un reste de riz plutôt que du riz fraichement cuit.

Pour 2 personnes :

Pour le riz :

  • 100g de riz
  • 150mL d’eau

Pour la poêlée :

  • 200g de riz cuit
  • 1 saucisse séchée (lap chong) = 50g
  • 7g de champignons parfumés (5 champignons séchés)
  • 50g de petits pois
  • 1 tige de ciboule
  • 2 cas de sauce soja sucrée noire
  1. Faites cuire le riz : rincez le riz plusieurs fois à l’eau, jusqu’à ce que l’eau de rinçage soit claire (6 lavages pour moi).
  2. Mettez le à cuire dans une casserole avec l’eau froide. Comptez 30 à 40min à partir de l’ébullition. Toute l’eau doit être absorbée.
  3. Préparez les ingrédients : réhydratez les champignons séchés 15 min dans de l’eau bouillante.
  4. Coupez la ciboule et la saucisse en rondelles. Coupez les champignons égouttés en lamelles.
  5. Cuisson : dans une grande poêle, faites revenir les morceaux de saucisses à feu moyen. Elles vont cracher leur gras.
  6. Ajoutez les lamelles de champignons, la ciboule. Continuez la cuisson 2 min.
  7. Puis ajoutez le riz cuit avec la sauce soja. Mélangez bien pour colorer chaque grain de riz.
  8. Ajoutez les petits pois et poursuivez la cuisson 2 min. Servez aussitôt.

Petite info complémentaire :

J’ai utilisé des petits pois en boîte, mais j’aurais préféré avoir le croquant et le beau vert de petits pois frais à peine ébouillantés.

Pour le riz, j’ai pris du basmati, car je n’avais pas de riz chinois ou à sushi. Au final, c’était très bien aussi.

Dans beaucoup de recette de wok ou de sautés, ils utilisent au moins 1 oeuf. Mais j’avoue ne pas comprendre l’intérêt. C’est peut-être une histoire de cohésion du riz… Je testerai avec la prochaine fois.

Koeben : un brunch scandinave inédit !

J’avais repéré au cours d’une promenade ce nouveau salon de thé en cours d’aménagement (ils ont ouvert fin Novembre). Pour vous « bruncher » rime avec « oeufs brouillés », « bacon » et « viennoiseries » ? Et bien, là, vous allez découvrir quelque chose qui sort clairement de l’ordinaire ! Un brunch avec des spécialités nordiques ! Dites oui aux harengs marinés et aux saveurs aigres-douces et sucrées-salées !

J’ai été séduite par l’ambiance calme et l’accueil chaleureux, souriant et agréable de nos hôtes. Parfois, dans certaines boutiques, j’ai l’impression que le personnel est « artificiellement gentil » (on frôle l’obséquiosité), ici, c’est très naturel ! Cela parait vraiment sincère. Je suis toujours étonnée, lorsque je discute avec les propriétaires, de découvrir qu’ils n’ont aucune expérience culinaire. Ce ne sont pas des chefs étoilés, ils n’ont pas de formation en pâtisserie particulière etc… Ici, ils travaillaient dans le milieu de la mode et de la publicité.

L’endroit est petit, certes, mais clair (lumineux même) et bien arrangé. On se croirait un peu dans un magasin Ikea. J’aime beaucoup les tons crèmes et blancs ainsi que le mobilier en bois assez simple. La touche « peau de bête » sur les dossiers de certaines chaises est assez stylée ! A l’entrée, vous trouvez des étagères où sont présentés des produits scandinaves : différents thés, des bonbons à la réglisse (a priori, c’est un ingrédient très courant dans cette gastronomie) ainsi que de la vaisselle aux lignes épurées et élégantes. Le « silence » qui règne dans la salle est parfois un peu déroutant. Les clients parlent à voix basses. C’est une atmosphère très respectueuse et discrète. C’est appréciable de pouvoir savoureux son repas sans un brouhaha assourdissant.

Ne vous laissez pas dissuader par le prix du brunch. D’une part, il est à volonté et d’autre part, les produits sont de très bonne qualité. Sans compter que vous êtes sûrs de bénéficier d’une cuisine maison ! Je vous conseille fortement de réserver. Il y a très peu de tables donc la probabilité de vous pointer à l’improviste et de pouvoir vous attabler et assez faible !

Le service est un poil lent. Mais je pense que c’est surtout parce que leurs esprits sont accaparés par pleins de petits détails et qu’une chose en entraînant une autre, les thés arrivent un peu tard par rapport au reste. On a craqué et on a fini par attaquer le buffet sans y être vraiment invité. En tout cas, nos amis scandinaves prennent vraiment le temps d’apporter du soin à ce qu’ils font. Les thés sont infusés à la bonne température et sur la durée requise. Vos théières arrivent parfaites et prêtes à être dégustés ! C’est d’ailleurs très agréable d’avoir un tel choix sur les thés ! Alors autant le jus d’orange est arrivé instantanément que nous avions plus ou moins atteint la viande froide lorsque nos thés sont arrivés. Après vous êtes indépendants sur le buffet à partir du moment où l’on vous a expliqué les plats dont il est composé.

C’est peut-être un petit bémol de ce brunch. Tous les plats sont froids. Personnellement, je n’ai pas trouvé cela dérangeant, mais je me doute que ça peut en arrêter certains.

Et si on évoquait la nourriture maintenant ?

J’ai trouvé génial qu’il y ait presque une sauce dédiée à chaque plat ! Le saumon gravlax va avec une petite crème citronnée, le saumon fumé avec une sauce à l’aneth. On vous uggère de déguster les différents harengs marinés avec des câpres, du jaune d’oeuf mimosa et de l’oignon rouge. Votre découvertes des saveurs scandinaves est guidées. Après, libre à vous de suivre les conseils de Peter.
Les pains sont délicieux! Que ce soit le pain noir (j’ai acheté un de leur sac de préparation de farine pour tester!!! à 5,50€ pour un pain de 2L cela vaut le coup!) ou la baguette qui est très croustillante avec une mie savoureuse.
J’ai une autre mention spéciale pour les harengs marinés. J’en gardais un souvenir d’haleine fétide (le truc au goût très fort qui vous reste en bouche même après 2 brossages de dents), d’arrêtes plein la bouche et de chair caoutchouteuse. Là, j’ai redécouvert ce plat ! Les harengs marinés étaient fondants, sans une seule arrête !!! Qui plus est, j’ai pu déguster la suite du brunch sans arrière goût !
J’ai adoré le saumon fumé (surtout avec la sauce crème aux fines herbes SANS AIL!). Il n’avait pas le même goût que celui que vous pouvez acheter dans le commerce. C’est sans doute ce que j’ai préféré !
Les rôtis de boeuf et de porc sont délicieux également. Les tranches sont d’une finesse hors du commun !

J’ai un avis plus mitigé sur les desserts. C’était bon, mais ils ne me faisait pas plus envie que cela. C’est vraiment une histoire de goût personnel pour le coup. Bon, si, le carrot cake était bien humide et excellent et j’ai aussi trouvé le gâteau aux pommes et à la pâte d’amande plutôt sympa. Les verrines, mises à disposition dans une vitrine réfrigérée, sont petites, mais largement suffisantes au final pour pouvoir goûter à un peu de tout.

Le buffet ne déborde pas de victuailles, mais il est réapprovisionné régulièrement. Pour une fois, j’ai eu le sentiment à la sortie du brunch, d’avoir été raisonnable et de ne pas m’être empiffrée de mauvaise nourriture. J’ai été étonnée par l’omniprésence des saveurs sucrées-salées. Je suis plutôt fan de ce genre d’associations donc j’ai adoré !

En conclusion, c’est un endroit que je recommande chaudement, tant pour son accueil que pour sa cuisine surprenante, ainsi que son atmosphère ! C’est une expérience à tenter et même à renouveler !

Résumé

« Koeben »
Salon de thé & Brunch
Brunch : 28€
Ma-Sam : 10h-19h
Dim : 11h30-15h30

 

Arrêt Grambetta (Tram B)
32 rue du Palais Gallien
33000 Bordeaux09 86 15 02 20Leur site internet
Page Facebook
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Original
Plats savoureux
Atmosphère très calme
Accueil et service des plus chaleureux et sincère
Cher (mais ça en vaut la peine)

Perle de coco à l’abricot

On les connait aussi sous le nom de Boule coco (chez nous) ou Mochi au Japon. C’est mon dessert favori lorsque je via manger dans un restaurant chinois. Ce sont des petites boules de farine de riz gluant fourré au coeur. Dans la version traditionnelle, il s’agit souvent d’un crème à base d’haricot mungo. Ici, j’ai préféré une version plus fruitée et tonique avec de la pâte d’abricot !

C’est assez simple de réalisation. Il n’y a que la cuisson a la vapeur qui peut demander quelques ajustements. Le temps de choper, justement, la bonne durée de cuisson selon l’appareil que vous utilisez. Je me suis inspirée de la recette de Séverine de Maman ça déborde. Elle est plus simple que la plupart des recettes que j’ai vues défiler jusqu’à présent où la pâte à base de riz gluant doit être précuite. Après, c’est peut-être cette méthode qui me permettrait de garder des boules bien rondes. 

J’en profite pour soumettre cette recette au Défi culinaire #12 autour de la noix de coco. Ce thème a été choisi par Fabienne du blog Famoh – Saveurs Antillaises Orientales. C’est la nouvelle marraine du défi créé de Florine du blog Ma petite cuisine gourmande. Le challenge a lieu  du lundi 11 janvier 2016 et prendra fin le lundi 25 janvier 2016 à minuit.

Pour 10 boules coco :

Ingrédients :

  • 100g de farine de riz gluant
  • 50g de sucre en poudre
  • 1 cac d’huile de tournesol ou sésame
  • 8cl d’eau
  • 100g de pâte d’abricot
  • 25g de noix de coco râpée
  1. Préparez la pâte : faites tiédir l’eau avec le sucre et l’huile.
  2. Versez l’eau petit à petit sur la farine de riz gluant et mélangez à l’aide d’une spatule. La pâte doit être souple et ne pas trop coller.
  3. Formez des petites boules de pâte de 20g chacune.
  4. Préparez la farce : façonnez le pâte d’abricot en petites boules de 10g.
  5. Façonnage : aplatissez chaque boule de pâte de riz en un petit cercle, et enrobez une boule de pâte d’abricot dedans.
  6. Roulez la entre vos mains pour lui donner une joli forme.
  7. Placez la sur une feuille de papier sulfurisé.
  8. Cuisson : faites cuire 5 min à la vapeur à partir de l’ébullition (à peine 1min avec mon cuiseur vapeur au microonde).
  9. Laissez les perles coco refroidir légèrement puis rouler les dans la noix de coco râpée.

Les participantes :

1- Delphine du blog Oh la gourmande
2- Valérie du blog Gourmandise et Passion
3- Mélanie du blog Melencuisines
4- Michèle du blog Croquant Fondant Gourmand
5- Shakotte du blog La cuisine de Shakotte
6- Siham du blog Pause Gourmande
7- Corinne du blog Mamou & Co 
8- Flo du blog Flo en cuisine
9- Séverine du blog Maman …. ça déborde
10- Béatrice du blog Cuisine en Folie
11- Viane du blog Les Vagabondages de Viane
12- Babeth du blog Babeth’s Cuisisne
13- Marion du blog Marmotte Cuisine!
14- Isabelle du blog La Cuisine d’Ici et d’Isca 
15- Fabienne du blog Famoh – Saveurs Antillaises Orientales

Porc caramel (porc hong shao)

Ces temps-ci, j’ai envie de cuisine chinoise… Après le mijoté de poulet aux châtaignes, voici un grand classique des restaurants chinois en France : le porc caramel ! C’est très simple à réaliser. Il n’y a qu’à laisser la viande mijoter puis à laisser la sauce réduire.

Pour avoir une sauce bien brillante avec un aspect laqué, il faut utiliser du sucre candi (blanc ou jaune) plutôt que du sucre blanc classique. Le vin de riz n’est pas obligatoire, au pire remplacez le par du vin blanc ou un vin jaune.

Pour les Bordelais, il existe plusieurs adresses sympa pour se procurer les produits alimentaires asiatiques. Pour les habitants du centre ville, je vous conseille Ly Kim Hak près du marché des capucins, ou encore le Japan Market dans la rue du Tamatebako (rue St James) . Sinon pour les bien-heureux possesseurs de voiture, il y a Eurasie du côté de Bordeaux Lac.

Pour 2 personnes (plutôt affamées) :

Ingrédients :

  • 500g de porc (échine, poitrine ou épaule)
  • 1 cas de sauce soja sucrée
  • 2 cas de sauce nuoc mam
  • 3 cas de vin de riz (Shaoxing)
  • 15cl d’eau
  • 25g de sucre
  • 8-10g de gingembre (un petit morceaux de 2cm)
  • 2 ciboules
  • 1 étoile de badiane
  • 1cas d’huile (tournesol, sésame, pour wok…)
  1. Détaillez la viande en morceaux. Ciselez la ciboule. Pelez le gingembre et coupez le en rondelles.
  2. Dans une cocotte, faites revenir la viande à feu vif avec l’huile, jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée.
  3. Quand ils sont parfaits, retirez les de la cocotte et passez à feu moyen.
  4. Saupoudrez le fond de la casserole avec le sucre et laissez le caraméliser.
  5. Quand vous obtenez un caramel blond, remettez les morceaux de viande et mélangez bien pour les enrober.
  6. Ajoutez ensuite la ciboule, le gingembre et la badiane puis versez les liquides (sauces, vin et eau).
  7. Couvrez et laissez mijoter 45min à 1h.
  8. Ôtez le couvercle et laissez la sauce réduire à votre convenance.
  9. Servez avec du riz blanc et parsemez de ciboule ciselée et de graines de sésame.

Petite info complémentaire :

Pour plus de renseignement au sujet de ce plat, je vous suggère les articles de Recette d’une Chinoise sur :

Tarte poire-chocolat-caramel

Avec mon petit reste de pâte feuilletée au chocolat (cf ma galette chocolat-praliné) j’ai bidouillé une tartelette avec une couche de caramel coulant et une mousse légère à la poire (en réalité, c’est plus proche d’un bavarois en texture). La poire apporte de la fraîcheur et le caramel de la gourmandise. Elle se laisse déguster sans problème.

Là, je vous donne une version plus pâte brisée au chocolat. Je préfère cette pâte à la feuilletée mais rien ne vous empêche de vous lancer! C’est plutôt rapide à préparer et assez simple.

Pour 2 tartelettes :

Pour la pâte au cacao:

  • 4 cas de farine
  • 1 cas de cacao
  • 1 cas de sucre en poudre
  • 15g de beurre mou
  • 1 cas d’eau

Pour le caramel :

Pour la mousse à la poire :

  • 60g de poire ou de compote de poires
  • 50g de fromage blanc
  • 1/2 feuille de gélatine
  • 1 cac de jus de citron
  • 1/2 sachet de sucre vanillé
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez la pâte : mélangez les ingrédients secs entre eux (farine, cacao et sucre).
  3. Sablez avec le beurre mou.
  4. Amalgamez ensuite avec l’eau. Vous devez obtenir une pâte lisse et homogène.
  5. Etalez la à la dimension de vos moules à tartelettes.
  6. Foncez vos moules, piquez la pâte et enfournez pour 20 min.
  7. Tant que les fond de tartes sont chauds, versez 1 cas de sauce caramel par dessus puis laissez figez au réfrigérateur.
  8. Préparez la mousse : réhydratez la gélatine dans de l’eau froide pendant 15min.
  9. Pelez la poire et mixez la pour en faire une compote.
  10. Faites chauffez à feu doux avec le sucre vanillé.
  11. Quand votre mélange fume, retirez le du feu et ajoutez la gélatine essorée. Mélangez et laissez tiédir.
  12. Quand la compote de poire est à 30°C, incorporez le fromage blanc.
  13. Versez cette préparation sur le caramel et laissez prendre 2h au réfrigérateur.

Petite info complémentaire :

Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pensé qu’après à faire une déco sur le dessus de la mousse à la poire. Une petite toile d’araignée en caramel par exemple ou un motif au pochoir avec du cacao, voire de simples lamelles de poires pochées placées en éventail…

Poulet aux châtaignes

Un délicieux petit plat mijoté chinois que j’ai dénichée sur Recettes d’une Chinoise. C’était pile poil ce dont j’avais besoin pour terminer ma boîte de châtaigne qui m’avait servi pour ma salade de gésiers rustique et pour réaliser la farce de mes choux.

J’ai été enchantée par cette recette! C’est agréablement épicé, très suave. Vraiment un beau mélange auquel je ne m’attendais pas dans la cuisine asiatique (j’avais tendance à considérer les marrons comme très franco-français). Qui plus est, c’est très simple à réaliser, il n’y a qu’à laisser mijoter puis réduire ! Un jeu d’enfant!

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 filets de poulet (130g chacun)
  • 200g de châtaignes cuites et pelées
  • 2 tiges de ciboule
  • 1 étoile de badiane
  • 1 petit morceau de gingembre de 2cm
  • 10cl d’eau
  • 4 cas de sauce soja sucrée
  • 2 cas de vin blanc (plutôt jaune si vous trouvez)
  • 1 cas de vinaigre balsamique
  • 1 cas de sauce nuoc mam
  • 1 cas de sucre
  1. Détaillez le poulet en gros morceaux. Pelez le gingembre et coupez le en fines rondelles. Ciselez les tiges de ciboule.
  2. Mélangez tous les liquides entre eux (vinaigre, sauce et eau) sauf le vin !
  3. Dans une poêle, faites revenir le poulet jusqu’à ce qu’il soit bien doré.
  4. Passez à feu doux et ajoutez ensuite la badiane, le gingembre et la ciboule, mouillez avec le vin.
  5. Quand le vin s’est évaporé, ajoutez le mélange de liquide et le sucre. Couvrez et laissez mijoter 15min.
  6. Découvrez et ajoutez les marrons. Poursuivez la cuisson jusqu’à obtenir une sauce sirupeuse.
  7. Servez aussitôt.

Galette des rois chocolat et praliné

Je vous propose une dernière galette pour cette année. Tout en gourmandise et qui sent bon comme un brownie ! Il s’agit d’une pâte feuilletée au chocolat avec une crème au praliné et à la poudre d’amande et de noisette. J’ai un un gros coup de coeur pour son goût ! Absolument pas écoeurant et bien chocolaté…

Bon, la fainéantise et la précipitations ne paient pas ! J’ai voulu tenter une pâte feuilletée au chocolat express et j’ai été très peu satisfaite du résultat (je pense que j’ai trop mixé ma préparation, il ne restait pas assez de morceaux de beurre pour contribuer au feuilletage). Enfin, si vous avez envie de tenter, n’hésitez pas et suivez les instructions de Séverine du blog Maman, ça déborde…

Pour 1 grande galette :

Pour la pâte feuilletée :

Pour la garniture :

  1. Préparation de la garniture : mélangez tous les ingrédients ensemble au batteur. Laissez au réfrigérateur le temps de réaliser la pâte feuilletée.
  2. Préparation de la pâte feuilletée : mélangez la farine avec le cacao et le sel.
  3. Agglomérez la pâte petit à petit en incorporant l’eau. Ajustez la quantité d’eau de manière a obtenir une boule homogène et non collante (= la détrempe).
  4. Filmez et réservez 2h au frais.
  5. Feuilletage : étalez le beurre en un carré.
  6. Reprenez votre détrempe et étalez la en un carré plus grand.
  7. Mettez le beurre au centre de votre pâte, pointe en haut comme un losange.
  8. Rabattez chaque pan du carré sur le beurre comme pour une enveloppe.
  9. 1er tour : farinez légèrement votre carré de pâte puis étalez le en un long rectangle.
  10. Rabattez chaque extrémité vers le centre, puis pliez la pâte en deux (comme un portefeuille, vous devez avoir 4 épaisseurs de pâte). Faites pivoter d’1/4 de tour dans le sens de votre choix. Souvenez vous de cette position.
  11. Filmez la pâte et laissez reposer 30 min au frais.
  12. 2eme tour : replacez votre pâte comme elle l’était avant de la filmer.
  13. Etalez de nouveau en un long rectangle et réalisez le même pliage.
  14. Pivotez, filmez et laissez reposer 30 min au frais.
  15. 3eme tour : on recommence comme pour les tour 1 et 2.
  16. Placez la pâte 30 min au frais avant de l’utiliser.
  17. Dressage : étalez votre pâte feuilletée en un rectangle dont la longueur fait 2 fois la largeur sur 0,5 mm d’épaisseur environ.
  18. Coupez ce rectangle en deux. Vous pouvez faire soit une galette carrée soit découper deux grands cercles de même diamètre pour faire une galette circulaire. Je pars sur le carré.
  19. Répartissez la frangipane sur un carré en veillant à laisser 2 cm d’écart entre le bord et la frangipane et placez la fève plutôt vers l’extérieur (cela diminue la probabilité de la couper…). 
  20. Humidifiez légèrement les bords d’eau et recouvrez la frangipane avec la deuxième pâte feuilletée. Appuyez bien avec vos doigts tout autour pour souder les bords.
  21. Découpez le contour de la galette pour en lisser les bords (comptez environ 5mm).
  22. Conservez 1h au réfrigérateur.
  23. Préchauffez votre four à 180°C.
  24. A la sortie du réfrigérateur, retournez la galette sur son plat de cuisson (elle est maintenant à l’envers).
  25. Badigeonnez la d’oeuf battu une première fois et laissez la de nouveau 10 min au frais. 
  26. Appliquez une deuxième couche de dorure. Puis tracez un motif de votre choix sur le dessus de la pâte feuilletée à l’aide d’un couteau pointu. 
  27. Enfournez pour une trentaine de minutes jusqu’à ce que la pâte feuilletée soit bien dorée.
  28. Servez tiède ou à température ambiante.

Petite info complémentaire :

Vous pouvez remplacer le praliné par du nutella. C’est presque similaire.

Ils ont testé :

Séverine du blog Maman, ça déborde… Avec une garniture légère au chocolat et à la noisette

Raviolis au saumon fumé et tomates séchées

Une délicieuse petite recette que j’ai piochée chez Corinne de Mamou & Co. Elle nous l’avait proposé sous forme d’un plat de macaroni. J’ai préféré le décliner sous forme de raviolis.

Autant vous dire que j’ai adoré !! C’est bien salé et savoureux. Le goût du saumon fumé est bien présent et quand on tombe sur un morceaux de tomate séchée, c’est délicieusement acidulé. Bref, un très gros coup de coeur ! C’est très réconfortant !

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :

  • 100g farine
  • 1 oeuf
  • 1 cac huile d’olive

Pour la farce :

  • 30g de tomates séchées (2 tomates)
  • 50g de saumon fumé
  • 20g de parmesan
  • 30g de crème fraiche
  • 1 lobe d’échalote
  1. Préparez la farce : émincez l’échalote, coupez les tomates séchées en petites lanières.
  2. Faites revenir l’échalote avec le saumon fumé 5 min.
  3. Ajoutez la crème et mixez bien le tout.
  4. Ajoutez les morceaux de tomates séchées et le parmesan. Mélangez bien.
  5. Laissez refroidir.
  6. Préparez la pâte à raviolis : dans un saladier, versez la farine, creusez y un puits puis déposez-y l’œuf battu avec l’huile. Mélangez à la main, jusqu’à obtenir une pâte un peu souple et non collante. Ajoutez de la farine ou de l’eau, si vous n’obtenez pas la bonne texture.
  7. Rassemblez la pâte en une boule, filmez-la et laissez-la au réfrigérateur pendant 2h. Sortez-la 10 minutes avant de la travailler.
  8. Préparez les raviolis : divisez votre pâte en deux (si vous avez un laminoir, c’est le moment de l’utiliser) sinon étalez-la au rouleau le plus fin possible (1mm est amplement suffisant) en forme de rectangle.
  9. Façonnez les raviolis soit à l’emporte-pièce, soit avec une plaque à raviolis, soit système D, à la main 
  10. Déposez ces raviolis sur une feuille de papier sulfurisé et laissez sécher 1h à l’air libre.
  11. Cuisson des raviolis : mettez une grande casserole d’eau salée à bouillir. Plongez-y les raviolis. Laissez cuire 5-6 min après la reprise de l’ébullition.
  12. Servez les raviolis égouttés nappés de sauce de votre choix.

Petite info complémentaire :

Vous pouvez congeler les raviolis après l’étape de séchage. Placez le plateau directement au congélateur. Une fois que tous les raviolis sont bien figés, vous pouvez les regrouper dans un même sachet.

J’ai mitonné une petite sauce avec de la crème fraîche et un peu de fond de veau. C’était plutôt agréable ! Quelques tomates cerises cuites au four et c’était parfait !

La table du Parlement

Samedi dernier, je retrouvais un ami d’école d’ingé expatrié au Canada. Pour l’occasion nous avons décidé de nous faire un petit restaurant bien franco-française (le terme exact de son exigence était un resto « franchouillard »). L’année dernière nous avions fini Chez Jean. Nous avons erré longtemps avant de nous décider. Au final, nous avons trouvé notre bonheur à La Table du Parlement, dans le quartier St Pierre. Cuisine traditionnelle française au rendez-vous, avec en prime, un large choix de tapas pour ceux qui voudraient un apéro dinatoire.

D’un point de vue décor et ambiance, j’ai bien aimé la salle voutée et l’espèce de patio couvert qui fait la transition entre la terrasse et la salle réellement fermée. On y est à l’abri et relativement au chaud grâce aux réchauds et aux plaids. C’est très agréable d’avoir la flamme qui danse à côté de sa table pendant le repas (en plus du fait que ça diffuse une chaleur agréable). Ce petit aspect semi-pénombre / lumière tamisée crée un sentiment d’intimité assez sympa. L’ensemble du personnel a été agréable avec nous. Et le service a vraiment été rapide tout au long de notre repas. Seul côté un peu moins agréable, les chaises pliantes et les tables qui font un peu trop « bar » à mon goût dans l’espace patio. Je trouvais ça moyennement confortable pour prendre son repas.  Sinon il y a de jolis petites chaises/fauteuils en cuir plutôt sympa. Ca donne un style assez lounge.

J’ai été plutôt étonnée par les prix très raisonnables pratiqués dans cet établissement. Le menu entrée+plat+dessert n’est qu’à 17,90€. Je trouvais ça très correct pour un dîner dans le centre de bordeaux. Qui plus est, le choix est assez vaste sur le menu, presque 6 possibilités par catégories (avec des suppléments qui traînent par ci par là, comme pour le foie gras ou le café gourmand par exemple). Ils ont un très bel assortiment de tapas. J’ai vu les plateaux défiler pendant notre repas et ça donnait envie !

Mon ami s’est lancé dans un menu tandis que j’ai opté pour une de leurs grandes salades (il y en a 4 au total -végétarienne, berger, de la mer et périgourdine- entre 12 et 15€). Je n’ai pas été déçue à l’arrivée de ma salade. Elle avait l’air copieuse. Toutefois, il était fait mention d’asperges dans ma salade et je n’en ai trouvé qu’une seule… J’avoue que j’ai trouvé cela un peu culotté. Mais bon, dans l’ensemble elle était bien garnie. Je pense que j’aurais préféré que le fromage de chèvre soit déposé sur leur baguette tranchée (délicieusement croustillante) plutôt que sur des toasts de pain de mie… D’ailleurs, le fromage de chèvre en lui même n’était pas extra… Mais j’ai adoré les tomates marinées, qui étaient divinement acidulées.

Le croustillant au camembert aux pommes semblait bien appétissant et très croustillant pour le coup. Mon ami avait choisi du magret sauce au bleu en plat principal. Alors si la cuisson a bien été respecté, il a été assez déçue par la quantité de magret (à peine un demi… ). Ca faisait un peu pitié dans l’assiette. Même si au final cumulé avec l’entrée et le dessert, on ressort de là sans avoir faim et sans se sentir mal (ce qui n’est pas plus mal selon moi).

Autant j’avais été satisfait de ma salade et du pain qui l’accompagnait que je suis restée un peu dubitative face à la carte des desserts. En général, je prends systématiquement un mi-cuit au chocolat ou une coupe glacée. Et bien,là, rien de tout cela… A la place un soufflé au chocolat ou un nougat glacé… Je me suis donc rabattue sur un thé gourmand (à 7,5€).

Il faut reconnaître que le thé gourmand est très varié : mini bouchée au chocolat (un peu sèche cependant), touffe de chantilly, mini cheesecake au caramel, mini crème brûlée et panna cotta fruits rouges. Mais comme souvent, l’offre de thé laisse à désirer : thé vert menthe, ceylan ou earl grey. Point positif, mon thé vert menthe était, certes, un sachet lipton mais un léger effort a été fait : j’avais de vraies feuilles de menthe en train d’infuser dans ma théière. A côté de cela les bouchées étaient bonnes mais pas extraordinaires non plus.

Nous sommes restés longtemps à discuter après avoir terminé notre repas. On ne nous a pas pressé du tout. C’était très agréable de pouvoir profiter tranquillement (chose qui aurait été impossible chez Peponne).

Au final, c’est un restaurant au rapport qualité-prix intéressant mais les portions dans les assiettes font petites. Vous sortirez de table rassasié mais pas excessivement repus non plus. La cuisine est bonne, classique mais pas à se damner pour autant (vous faites aussi bien chez vous). Ils pêchent un peu sur les dessert… En revanche, l’ambiance et le cadre sont très agréables. Sans oublier le service qui s’est très bien passé pour nous.

Résumé

« La Table du Parlement »
Bistrot
Menu (E+P+D) : 17,9€
Plat : 15-20€
Ma-Sam : 12h-14h30
et 19h-23h3
0
Arrêt Place de la Bourse (Tram C)
20 rue de Parlement st Pierre
33000 Bordeaux

05 57 83 23 31

Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
rapport qualité prix correct
cadre agréable et chaleureux
portion petite