Le Petit Saint Pierre

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Le soir de mon anniversaire, après une petite promenade sous le crachin au marché de Noël place Tourny, mon copain et moi sommes allés manger au restaurant Le Petit Saint Pierre situé sur la place du même nom, au coeur d’un des quartiers historiques de Bordeaux.L’endroit est assez particulier. En effet, le restaurant est coupé en deux parties : d’un côté les cuisines avec les toilettes et de l’autre, la salle de restauration. Au moins, on n’est pas dérangé par la chaleur, ni les odeurs de la cuisine. Ils bénéficient également d’une terrasse, au pied de l’église, couverte par des parasols et chauffée. La décoration ne paie pas de mine, et c’est peut-être le seul bémol que j’aurais a apporter à ce restaurant. C’est vraiment très sobre, limite dépouillé. Les chaises sont en bois, pas très sophistiquées mais les banquettes en cuir sont confortable. Les tons sont crème et rouge, quelques rares tableaux affichés au mur, un sol entre carrelage et parquet, quelques plantes réparties le long de la vitrine. Un mélange qui manque d’étude et d’uniformité, mais qui n’empêche pas l’endroit d’être agréable. Le fond musical était vraiment très discret, avec des musiques variées.

Nous avons été accueillis très chaleureusement que ce soit par le cuisinier ou par le serveur. Ce dernier s’est mis en 4 pour nous faire plaisir et est venu régulièrement au cours de la soirée pour nous demander si tout se passait bien, sans que ce soit fait de manière désagréable ou intrusive. Il avait le sourire et la joie de vivre, c’était très appréciable! Pour vous dire à quel point il nous a fait bonne impression et à quel point il était serviable : il a accepté de changer mon plat en cours de route (j’ai changé mon magret contre du confit de canard) et en prime, il nous a apporté du beurre (à ma demande) pour manger avec leur pain tranché qui était servi chaud.

C’est un détail, mais lorsque je vais au restaurant, je fais toujours attention à la qualité du pain qui m’est servi. Je trouve dommage de déguster un bon repas avec un pain qui manque de fraîcheur ou semble vraiment industriel. Ici, j’ai véritablement été gâtée! Le pain est tranché en cuisine à partir de miches (le cuisinier n’a malheureusement pas su me dire où ils se fournissent en pain), puis légèrement toasté et servi dans des seaux en métal alors que les tranches sont encore tièdes. Concernant la saveur du pain, sa mie était moelleuse et suffisamment dense, avec une croûte pas trop dure, ni épaisse tout en étant agréablement croustillante. Un régal qui méritait bien son beurre pour être apprécié à sa juste valeur (c’est un vrai péché mignon, en même temps quand on est Normand ou Breton, je pense qu’on ne se refait pas en matière de pain et de beurre) ! Ce pain avait le même aspect que les Pérennes des Simply market de la région, mais avec une mie blanche et beaucoup moins compacte.

En ce qui concerne le menu, pas de quoi se prendre la tête, une carte unique avec 5 entrées, 5 plats et 5 desserts, un répertoire très français et gastronomie du sud-ouest, le tout pour 20€ ! Bien sûr il y a la suggestion du jour pour chaque catégorie, qui était lors de notre passage :

  • en entrée : une salade de gésier
  • en plat : des lasagnes
  • en dessert : du gâteau basque avec de la crème anglaise et crème brûlée aux agrumes

Le choix fut plutôt rapide pour nous (contrairement à d’habitude) : salade de crevettes grillée pour mon chéri et salade de cabécou rôti au miel pour moi. Nous avons été servi très rapidement. même si la salle n’était qu’à moitié pleine.

Salade de cabécou

Sur l’ensemble de la soirée, nous n’avons jamais eu à attendre plus que nécessaire. C’est la première fois, où je trouve le timing vraiment très bien : pas d’attente trop longue pour commander, ni entre chaque plat, ni trop courte, je n’ai pas eu le sentiment d’être expédier, seulement la sensation, qu’on nous laissait profiter de notre repas à notre rythme, de discuter, de faire des pauses entre chaque plat.

Les crevettes flambée à la persillade

A l’arrivée des entrées, j’ai été un peu déçue par leur aspect. Je m’attendais peut-être à quelque chose d’un peu mieux présenté ou garni. Ca manquait un peu de travail. Les plats proposés sont simples, sans fioritures, mais bons. Tout à fait ce que l’on pourrait se faire chez soi. Mais au final, j’ai apprécié ces quantités raisonnables et cette cuisine qui ne pète pas plus haut que son cul (je suis désolée, mais pour le moment, je n’ai pas trouvé de meilleure formulation).

Burger extra du Petit Saint-Pierre

Pour les plats, même topo : pas de chichis sur la présentation, mais une assiette garnie « normalement » sans excès, ni pingrerie. Les frittes maison, à la forme traditionnelle étaient délicieuses. J’ai pris plaisir à les manger (comme à La Belle excuse), elles étaient légèrement salées et bien croustillantes. Ma cuisse de confit était savoureuse sans être trop copieuse. De son côté, mon copain a beaucoup aimé la sauce de son burger et le steak haché qui était dedans. Mais il m’a avoué que j’aurais probablement trouvé le pain à hamburger trop sec.

Cuisse de canard confite

Pour les desserts : 2 profiteroles pour mon homme et du fondant au chocolat pour moi. Je m’attendais plus à moelleux à coeur coulant qu’à un brownien. Mais au final, son goût était bien chocolaté, bien fondant en bouche alors j’ai plutôt apprécié. Mon chéri, lui, a été un peu déçu, je pense, par la qualité de la pâte à chou, qu’il a fini par laisser de côté (aussi parce qu’il commençait à avoir le ventre bien plein!).

Nous avons quitté cet endroit avec une très bonne impression, principalement grâce à notre serveur qui a rendu cette soirée encore plus agréable. La cuisine y est honnête, simple servie en quantités raisonnables et sans fioritures. Une bonne expérience.

Résumé

« Le Petit Saint Pierre »
Restaurant
Menu : 20€

Lu-Ven : 19h-Minuit
Sam-Dim : 12h-15h et 19h-Minuit

Arrêt Place du Palais (Tram A)
1 place Saint-Pierre
33000 Bordeaux

05 56 85 90 35

Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Accueil et professionnalisme du serveur
Cuisine honnête, simple et correcte
Le décor
Le site internet plus à jour

Pull Apart Bread au pesto rosso (pain brioché fourré au pesto rosso)

[ratings]

Pour le pot de Noël de mon labo, j’ai choisi d’apporter quelque chose de salé, histoire de changer un peu. Je n’avais pas trop d’idées au départ mais en allant dans un pub irlandais en début de semaine, je suis tombée sur du garlic bread. De nombreuses personnes adorent ça (ce qui n’est pas mon cas, je trouve le goût de l’ail trop fort et surtout trop persistant en bouche). Mais ça a quand même fait son chemin dans mon esprit…

Il fallait que cette recette soit conviviale et facile à manger, alors j’ai pensé au Monkey Bread (des boules de brioches collées les unes aux autres que l’on détache une à une pour les déguster) et à sa version salée : le Pull Apart bread. J’ai fourré mes boules de pain brioché de pesto rosso, qui contient certes de l’ail mais en moins grande quantité que pour du garlic bread!

Comme j’avais préparé un peu de trop de pâte à brioche (j’ai rectifié les proportions dans cet article), j’ai aussi fait des escargots roulés au pesto!

Pour une dizaine de personnes :

Pour la brioche:

  • 250g de farine
  • 1cac de sel
  • 1 oeuf
  • 50g de beurre
  • 50mL de lait
  • 1/2 cube de levure de boulanger
  • 1 cas de miel

Pour le pesto rosso :

  1. Dans un verre, faites tiédir le lait avec la levure et le miel.
  2. Dans un grand saladier, mélangez la farine avec le sel, creusez un puits et versez-y l’oeuf battu avec le lait.
  3. Mélangez à la cuillère en bois jusqu’à obtenir une pâte grossière, puis ajoutez lui le beurre.
  4. Pétrissez une quinzaine de minutes jusqu’à obtenir une pâte souple et élastique.
  5. Laissez doublez de volume dans le saladier, dans un endroit chaud.

  6. Après ce premier temps de pousse, écrasez la pâte énergiquement pour en chasser l’air.
  7. Roulez la ensuite en boudin puis découpez des petits tronçons de pâte.
  8. Roulez les en boule et aplatissez-les.
  9. Déposez en leur centre un tout petit peu de garniture et repliez la pâte autour de cette farce, en lui donnant la forme d’une boule.
  10. Disposez chaque boule farcie en cercle, sans les coller, sur une feuille de papier sulfurisé. 
  11. Laissez gonfler encore une bonne heure dans un endroit chaud.

  12. Préchauffez votre four à 180°C.
  13. Dorez la couronne briochée avec du jaune d’oeuf (ou de d’huile d’olive), en enfournez la pour 20 à 25 min. 
  14. Dégustez tiède ou froid.

Petite info complémentaire :

Pour les fêtes de Noël imaginez une version de cette brioche avec un fourrage au foie gras, châtaignes et morilles… ou foie gras-chutney de mangue …

Pesto Rosso

Pour changer du traditionnel pesto au basilic, je vous propose sa déclinaison à la tomate. On trouve déjà pas mal de recette sur la toile. Celui que je vous propose est une fois de plus assez épais car il est destiné à garnir une brioche. N’hésitez pas à le fluidifier avec plus d’huile d’olive. J’ai aussi un peu forcé la dose sur le parmesan pour que cela soit plus fondant et filant pendant la dégustation de la brioche. Si vous avez de l’ail et du basilic frais, surtout faites-vous plaisir!

Ce pesto peut servir de base sur un fond de tarte ou une pizza, mais aussi pour accompagner des pâtes ou sur des toats pour un apéritif.

Pour environ 200g :

Ingrédients :

  • 1 tomate (160g)
  • 50g de double concentré de tomate
  • 4 tomates séchées
  • 50g de parmesan
  • 25g de pignons
  • 2 cas d’huile d’olive
  • 2 cac de basilic séché
  • 1 à 2 cac d’ail séché
  • 1 cac de piment d’Espelette
  1. Faites bouillir une casserole d’eau. Plongez-y la tomate quelques minutes jusqu’à ce que la peau « explose ».
  2. Egouttez la tomate, laissez la refroidir un peu avant de la peler et d’enlever son pédoncule.
  3. Dans le bol d’un hachoir ou d’un mixeur, déposez : la tomate coupée en quartiers, les tomates séchées coupées en petits morceaux et tous les autres ingrédients.
  4. Mixez longuement jusqu’à obtenir une pâte assez épaisse plus ou moins lisse selon votre envie. Goûtez et rectifier l’assaisonnement.

Douceur d’épinards aux marrons et à la coriandre

[ratings]

Une soupe terriblement onctueuse et d’un très beau vert émeraude. Préparée avec des épinards congelés, cette soupe vous prendra à peine 15 minutes! Plutôt que de choisir les traditionnelles pommes de terre pour lier cette soupe, j’ai préféré des marrons. Cependant, on les sent assez peu. En tout cas, c’est une vrai douceur sur la langue!

Pour 4 personnes :

Ingrédients :

  • 400g d’épinards congelés
  • 200g de marrons en boîte
  • 25cl d’eau
  • 20cl de crème liquide (plus ou moins selon votre gourmandise)
  • 1 cas de coriandre moulue
  • 1/2 cube de bouillon de volaille.
  1. Dans une grande casserole, déposez les épinards avec l’eau, les marrons et le bouillon.
  2. Portez à ébullition 5 à 10 minutes le temps de faire décongeler les épinards.
  3. Une fois que l’ensemble est bien chaud, mixez longuement jusqu’à obtenir une soupe bien lisse.
  4. Ajoutez la coriandre et la crème puis servez aussitôt.

Environ : 150kCal/bol de soupe

Gâteau à l’orange et à l’amande

[ratings]

Un gâteau très léger et moelleux, sans beurre, délicatement parfumé à l’orange et au citron. Parfait pour finir sur une touche sucrée après un repas copieux. Il a l’air dense comme ça mais en réalité il est très aérien, c’est comme croquer dans de la mousse. Il est très simple de réalisation et ne nécessite que très peu d’ingrédients. Ce gâteau vient de Sicile et ressemble un peu à un gâteau de Savoie mais à base d’amande.

Le mien a l’air un peu tassé, parce que je n’ai fait que des demies proportions et c’est normal qu’il s’affaisse au centre lorsqu’on le laisse refroidir.

Pour 8 personnes :

Pour le gâteau :

  • 4 oeufs
  • 100g de sucre en poudre
  • 120g de poudre d’amandes
  • 25g de farine
  • 1/2 cac de levure chimique
  • 2 oranges (zeste+jus)
  • 1 citron (zeste+jus)
  • 20g d’amandes effilées

Pour le service :

  • 20cl de crème liquide ENTIERE
  • 1 cas de Grand Marnier
  • 1 sachet de sucre vanillé
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Séparer le blanc des jaunes d’oeufs.
  3. Faites blanchir les jaunes avec le sucre puis ajoutez les jus et les zestes des agrumes.
  4. Mélangez les ingrédients secs ensembles (farine, poudre d’amande et levure) et incorporez-les au mélange précédent.
  5. Montez les blancs en neige.
  6. Ajoutez les délicatement à la pâte à l’aide d’une spatule.
  7. Versez dans un moule circulaire de 18cm de diamètre. Saupoudrez la surface du gâteau d’amandes effilées.
  8. Faites cuire 30 à 45min jusqu’à ce que le gâteau soit doré. Surveillez la cuisson et couvrez le au besoin d’aluminium pour éviter qu’il  ne bronze trop.
  9. Pendant ce temps, mélangez la crème avec le Grand Marnier et le sucre vanillé et laissez la au congélateur pendant 15min.
  10. Fouettez la en chantilly bien ferme. Servez-la avec le gâteau.

Layer cake pomme-caramel façon tarte Tatin

[ratings]

Aujourd’hui, c’est la soutenance de thèse d’un collègue de labo et aussi mon anniversaire. C’était donc l’occasion parfaite pour un faire un gâteau un peu plus festif que d’habitude. Je me suis renseignée sur les goûts de mon ami et il s’avère que ses gâteaux préférés sont la tarte tatin et la tarte au citron meringuée.

N’ayant pas mon chalumeau sur Bordeaux, j’ai choisi de faire un layer cake à la vanille entrecoupé de pommes caramélisées avec un glaçage au caramel à base de mascarpone.Au départ, j’étais partie sur cette recette de layer cake pour réaliser les étages. Ce fut un fiasco magistral! Le gâteau était tout dense, difforme, gras au toucher, sentait trop l’huile, même si le goût n’était pas mauvais en soi. Alors que j’avais plus envie de quelque chose d’aérien que bourratif.

Du coup, j’ai finalement opté pour une bonne vieille génoise parfumée à la vanille, avec de la levure pour lui donner un petit coup de pouce. En plus, cette recette se fait en un clin d’oeil grâce à un batteur.

Pour un gâteau de 18cm de diamètre

Pour la génoise à la vanille:

  • 120g de farine
  • 120g de sucre
  • 2 cac de levure
  • 4 oeufs
  • 2 cac d’arôme de vanille
  • 1 cac d’arôme de beurre

Pour les pommes caramélisées :

  • 2 pommes plutôt croquantes pour éviter qu’elles ne partent en compote (type Golden ou Royal Gala)
  • 3 cas de nappage caramel
  • 2 sachets de sucre vanillé

Pour le glaçage au caramel :

  • 300g de mascarpone à température ambiante
  • 90g de beurre à température ambiante
  • 4 cas de nappage au caramel
  • 140g de sucre glace
  1. L’AVANT-VEILLE : préchauffez votre four à 180°C. Chemisez le fond d’un moule à charnière de papier sulfurisé et beurrez-farinez les bords.
  2. Préparez la génoise : séparez le jaune des blancs d’oeufs.
  3. Dans un grand saladier, montez les blancs en neige au batteur puis quand ils sont bien fermes, ajoutez leur le sucre.
  4. Continuez à fouettez jusqu’à ce que le mélange devienne brillant et ferme.
  5. Ajoutez ensuite les arômes puis la farine en plusieurs fois, en l’incorporant assez vite tout de même.
  6. Deux solutions d’offrent à vous pour la cuisson :
    • Versez toute la pâte dans un moule de 18cm de diamètre et après cuisson de 40 à 45min, coupez ce gâteau en 3 à l’aide d’une grande lyre ou d’un couteau à pain.
    • Divisez cette pâte en 3 (cela fait environ 300g de pâte par moule) et faites cuire séparément dans des moules de 18cm de diamètre. Comptez 20 à 25 min de cuisson par moule.
      Cette dernière solution est la plus élégante pour obtenir de beaux étages mais elle requiert beaucoup plus de temps.
  7. Laissez la génoise refroidir sur une grille.
  8. Pendant la cuisson de la génoise : pelez, évidez et coupez les pommes en lamelles.
  9. Dans une grande poêle mettez à chauffer le nappage au caramel avec le sucre vanillé.
  10. Mettez y les lamelles de pommes à revenir. Laissez-les le temps nécessaire pour qu’elles prennent la couleur du caramel et s’attendrissent (sans pour autant compoter!).
  11. Réservez ces pommes caramélisées dans une boîte au réfrigérateur en attendant le lendemain.

  12. LA VEILLE : préparez le glaçage et dressez le gâteau.
  13. Travailler votre beurre en pommade.
  14. Fouettez la mascarpone et le beurre jusqu’à l’obtention d’un mélange crémeux sans trop fouetter.
  15. Ajoutez le nappage au caramel, puis incorporez suffisamment de sucre glace pour que le glaçage se tienne.
  16. Marquez la tranche de votre génoise d’un léger coup de couteau pour savoir comment repositionner vos disques.
  17. Marquez ensuite tout le tour de la génoise à intervalle régulier à la hauteur du disque que vous souhaitez découper.
  18. Après avoir découpé tout le tour, terminez en passant le couteau au milieu du gâteau en suivant les bords que vous venez de prédécouper.
  19. Dressage : Disposez un premier disque de génoise sur votre plat de service. Enduisez la copieusement de glaçage.
  20. Répartissez des lamelles de pommes sur toute sa surface.
  21. Superposez ensuite un deuxième disque de génoise que vous recouvrez à nouveau de glaçage et de lamelles de pommes.
  22. Enfin déposez le dernier disque de génoise et recouvrez l’intégralité du gâteau de glaçage.
  23. Réservez une nuit au réfrigérateur.

  24. LE JOUR J : réalisez la décoration du gâteau selon votre inspiration. Sortez le du réfrigérateur 15min avant de le servir.

Petite info complémentaire :

En ce qui concerne le glaçage : s’il a une sale tronche toute grumeleuse, je vous conseille de passer un coup de mixeur jusqu’à ce qu’il redevienne lisse. Un petit séjour au congélateur et il sera à nouveau bien ferme et prêt à être utilisé.

à gauche le glaçage grumeleux et à droite le mixé

En ce qui concerne la génoise : pour éviter qu’elle ne colore trop, pensez à la recouvrir au besoin de papier aluminium en court de cuisson. Par ailleurs, il est préférable de ne pas la découper le jour même et encore moins à chaud, sinon elle va beaucoup s’émietter. Cela reste l’inconvénient majeur de la génoise : difficile d’avoir un glaçage bien lisse (même quand il est réussi) car on entraine des petites miettes de génoise lorsqu’on l’étale.

Marrons glacés

Une douceur, que j’associe aux fêtes de Noël et qui coûte particulièrement cher en confiserie ou en grandes surfaces. Mais pourquoi se ruiner quand c’est si simple à faire et qu’on peut avoir la satisfaction de clamer qu’on les a fait soi-même ?

Les secrets de cette gâterie sont la prévoyance et la patience ! En effet, pas question d’être pris d’une envie soudaine et irrépressible de marrons glacés car ils doivent confire dans leur sirop pendant 5 jours avant d’être finalement apprêtés en marrons glacés! Mais rassurez-vous, il n’y a rien de bien sorcier, ni de très contraignant derrière tout ça. Il faut juste penser à s’en occuper chaque jour à peine 10 minutes. Une peine bien légère, lorsqu’on songe au résultat!!!

Cette année pour mon sirop, j’ai choisi d’utiliser un mélange de  vergeoise brune, de cassonade et de sucre blanc pour apporter un goût un peu plus caramélisé et différent. La dernière fois que j’en avais fait, j’avais seulement utilisé de la cassonade (il me reste d’ailleurs de ce divin sirop de châtaignes…). La vergeoise apporte vraiment un petit plus, en contrepartie, les marrons seront beaucoup plus foncés que ceux du commerce.

Pour 30 à 40 marrons glacés entiers

Ingrédients :

  • 1 boîte de châtaigne pelées au feu et conservée sous vide (420g)
  • 300g de cassonade
  • 200g de bergeoise brune
  • 100g de sucre blanc
  • 1 gousse de vanille
  • 60cl d’eau

Pour le glaçage :

  • 50g de sucre glace
  • 4 cas de sirop de marrons
  1. Au jour 1 : dans une première casserole, versez l’eau avec les sucre et la gousse de vanille fendue en deux et grattée.
  2. Portez ce mélange à ébullition et laissez frémir 5 minutes.
  3. Dans la casserole qui va vous servir pendant les 4 prochains jours à faire vos marrons glacés, diposez 2 carrés de gaze dépliés.
  4. Déposez un à un les marrons dans ce « panier ». Puis repliez les bords de la gaze et maintenez l’ensemble fermé à l’aide d’un élastique.
  5. Versez par dessus le sirop et laissez encore frémir l’ensemble 5 minutes.
  6. Retirez du feu, couvrez et laissez refroidir tranquillement à température ambiante jusqu’au lendemain.

  7. Au jour 2 : retirez délicatement les marrons de leur sirop, et portez le à ébullition pendant 5min, baissez le feu, plongez vos marrons de dedans et laissez frémir 3 min. Retirez du feu, couvrez et laissez reposez jusqu’au lendemain à température ambiante.
  8. Au jour 3 : recommencez l’étape 7.
  9. Au jour 4 : recommencez l’étape 7

  10. Au jour 5 : égouttez vos marrons, sur une grille, puis ouvrez votre petit baluchon pour mieux répartir les marrons.
  11. Laissez séchez vos marrons pendant au moins 2h.
  12. Préchauffez votre four à 100°C.
  13. Mélangez le sucre glace au sirop de confisage des marrons
  14. Plongez les marrons délicatement un par un dans ce glaçage.
  15. Déposez les sur une grille à pâtisserie et enfournez les pour 5 min le temps de fixer le glaçage et que les marrons ressortent secs.

Petite info complémentaire :

J’ai fait le calcul du prix de revient de ma recette en regardant les prix au kilo sur les supermarchés en ligne des ingrédients que j’ai utilisés. Verdict :  j’obtiens un total d’environ 7,5€ pour une quarantaine de marrons glacés, avec assez peu de brisures grâce à ma technique du panier en gaze. A titre de comparaison, les 10 marrons glacés Marque Repère de Leclerc sont vendus 8,30€ !  Bon après, je n’ai pas inclus le  coût de l’électricité ou du gaz selon votre moyen de chauffer.

Foston’s

En rentrant du mariage de mon père, j’ai transité par la gare de Caen. Je me suis aventurée dans les alentours de la gare afin de trouver un endroit où déjeuner. Allez savoir pourquoi, dans mes souvenirs, la gare de Caen était un peu excentrée et paumée au milieu de nulle part.

Mais j’ai découvert qu’un centre commercial, Les Rives de l’Orne, s’était implanté juste à côté. Ayant 1 bonne heure à tuer, je suis allée y faire un tour et je suis tombée sur ce coffee shop! C’était pile poil ce qu’il me fallait, j’avais une folle envie de muffin!

Comme beaucoup de Coffee shop et de Bagel Shop, la déco est très cosy, assez sobre avec du bois, des fauteuils en cuir pour créer des espaces cocoon et des tons noirs. J’ai beaucoup aimé cette simili pierre apparente. L’endroit était très lumineux et clair.

Comme dans beaucoup d’endroits similaire, le service se fait au comptoir. Les menus et l’ensemble des offres à disposition sont affichés très clairement au-dessus du comptoir. Dans l’ensemble, les offres sont chères.  Après un coup d’oeil aux bagels proposés, j’ai vraiment trouvé le prix  (minimum 5,50€) disproportionné par rapport aux d’ingrédients du sandwich. Pourtant le Bagel au poulet tandoori me tentait beaucoup. Au final, j’ai opté pour un bon vieux jambon-beurre-emmental à 3,5€ (oui ça fait aussi très cher …) mais le pain était à peine doré (comme je l’aime!), avec une croûte croquante et une mie délicieuse alors ça compensait largement.

L’offre salée est assez large sinon : des sandwichs classiques (comme celui que j’ai pris) et des bagels mais aussi beaucoup de paninis (appelés « toastés »), des salades, des soupes, des quiches etc… Apparemment, au printemps ils font également des wraps. Des formules proposent un plat (bagel, soupe/quiche ou sandwich) avec une boisson et une coupelle dessert. Cela va de 7€ (formule sandwich) à 12€ (pour un bagel avec chips et coleslaw).

Des parts de blondie au caramel et cacahuète et le fameux brownie

Je suis restée longtemps devant l’étalage des desserts, ou plus exactement des muffins, même si je me suis fait la réflexion que c’était la première fois que je voyais un brownie qui avait l’air aussi appétissant dans ce genre de boutiques. J’avais le choix entre nutella, pomme-cannelle, myrtilles ou chocolat blanc-framboise.

Ca ne parait peut-être pas sur les photos, mais leurs muffins étaient particulièrement gros, même taille que ceux du Columbus café, mais plus en longueur. Cependant, ce sont plus des muffins « madeleine » que les muffins au sens où je l’entends. La mie est très dense, un peu grasse au touché, mais néanmoins délicieuse. Sinon, il y a aussi des fromages blancs, des salades de fruits, des cookies et des cheesecakes.

Ils ont une offre assez vaste et diverse en matière de boissons. J’ai vu des smoothies, des boissons frappées, thés, chocolats viennois, plusieurs macchiato et capuccino aromatisés, et une gamme de cafés, dont un cru qui change chaque semaine. Personnellement, je suis restée raisonnable, avec un thé vert à la menthe. Je savais que j’allais avoir de la bonne qualité car Foston’s se fourni chez Café Richard et leur sélection de thés est toujours à la hauteur. J’ai du me faire violence pour ne pas pendre un chocolat chaud aux marshmallows, ni même leur « Démence chocolat » (chocolat chaud, chantilly, sirop de chocolat, morceaux de brownie… ). Les prix des boissons sont corrects : 3,7€ pour le petit format et 5,3€ pour le plus grand.

Thé vert menthe, sandwich jambon-gruyère, et muffin au nutella

Je suis allée m’installer tranquillement dans un coin pour déguster mon plateau repas, qui m’a coûté 9€… La vendeuse était sympathique, elle prenait le temps de discuter avec ses clients habituels (déduction, car ils s’appelaient par leurs prénoms et se sont souhaités un « à bientôt »). Petit détail un peu futile mais qui m’a plus : le sucre était fourni en petit sachet transparent à côté de la caisse avec au choix du sucre blanc, du sucre de canne blond ou plus foncé.

Maintenant il faut absolument que je vous parle de cette diablerie au nutella que j’ai prise… Je n’ai jamais vu un muffin au nutella aussi garni! C’était une cheminée, non! un volcan de nutella! Il y en avait bien en son centre sur les 3/4 de sa hauteur! Je me suis fait péter la panse allègrement!

C’est un endroit que j’ai bien apprécié, avec son ambiance calme, le fond musical pas trop présent et sa position géographique avantageuse (gare + centre commercial + cinéma, c’est plutôt top!). Cependant, je l’ai trouvé vraiment cher par rapport à son offre, même s’il faut avouer que j’ai bien mangé et que les ingrédients et le pain étaient de bonne qualité. J’émets une mention spéciale pour leurs muffins qui sont à tomber par terre, même s’ils sont très denses.

EDIT : j’y suis repassée 1 an plus tard… Le sandwich était du vol manifeste… Une DEMIE tranche de jambon blanc accompagné d’une DEMIE tranche de fromage. Le tout ne couvrant même pas toute la longueur de la baguette… Heureusement que le muffin était généreusement fourni en myrtilles. Mais il n’était absolument pas cuit à coeur …

Résumé

« Foston’s »
Coffee Shop
Formules : 7 / 8,2 / 9,5 /12€
Muffin : 2,6€
Boissons : 1,7 à 5,3€

 

Lu-Ven : 10h-22h30
Sam : 10h-23h00

Service continu
Arrêt Quai de Juillet (Tram A et B)
8 Esplanade Léopold Sédar Sengor
14000 Caen

02 31 34 46 27

leur site internet 

Les ⊕⊕⊕Les ΘLes muffins délicieux et généreux
La qualité des ingrédients
La situation géographique
L’ambiance calme
Le prix

Financiers au cassis

[ratings]

Après le gâteau basque à la confiture de cerises noires, il me restait des blancs d’oeuf à utiliser. Comme j’ai mangé des financiers il n’y a pas longtemps, j’ai eu envie d’en faire à mon tour. Ni une, ni deux, petit tour dans mon congélateur pour voir ce qu’il me restait en fruits. Verdict, je me suis lancée dans des financiers au cassis.

Pour la pâte à financier de base, je suis allée voir une de mes références favorites, le blog de Pure Gourmandise.

Comme pour les cookies, c’est une gourmandise qui se prépare en un clin d’oeil et tels des scones, elle sera parfaite pour le thé !

Pour 16 financiers:

Ingrédients :

  • 100g de poudre d’amande
  • 150g de sucre glace
  • 30g de farine
  • 30g de fécule de maïs
  • 100g de beurre
  • 3 blancs d’oeuf
  • 40g de cassis
  • quelques amandes effilées
  • arômes d’amande amère (facultatif)
  1. Préchauffez votre four à 175°C.
  2. Dans un saladier, mélangez les ingrédients secs (farine, maïzena, sucre et poudre d’amande).
  3. Faites fondre le beurre et ajoutez le aux ingrédients secs avec l’arôme d’amande amère si vous aimez.
  4. Montez les blancs en neige et incorporez les délicatement au reste de l’appareil.
  5. Remplissez vos moules à financiers aux 2/3. Déposez quelques baies de cassis et des amandes effilées sur le dessus.
  6. Enfournez pour 10 à 15 min, jusqu’à ce que les gâteaux soient bien dorés.