Tarte aux pommes à la cannelle

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

J’aime rarement les tartes aux pommes. La plupart sont faites à base de pâte feuilletée (ce qui n’est pas trop mon truc en sucré). Et puis je les trouves souvent soit trop fines, soit trop détrempées ou trop sucrées… Il a fallu que j’attende une soirée jeux de rôles chez un ami de classe prépa pour me réconcilier avec la tarte aux pommes. Grâce à cette jolie recette toute simple à la saveur chaude de cannelle, sa mère a conquis mon bec sucré.

Récemment, j’ai aussi goûté une tarte aux pommes sur fond de frangipane. Pas mal du tout, mais très sucrée aussi.

A vous de personnaliser votre tarte en variant la disposition des pommes. Je vous propose plusieurs idées dans la « petite info complémentaire ».

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :

  • 60g de farine
  • 30g de beurre mou
  • 15g de sucre dont 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 1 cac d’eau
  • 1 pincée de sel

Pour la garniture :

  • 1 ou 2 pommes croquantes et sucrées
  • 4 cas de crème liquide ou fraîche
  • 1 cas de farine
  • 2 cas de cassonade + 1 cas
  • 1 cac de cannelle
  • 1/2 oeuf
  1. Préchauffez votre four à 190°C.
  2. Préparez la pâte : mélangez la farine avec les sucres et le sel.
  3. Sablez la pâte avec le beurre mou puis amalgamez-la avec l’arôme de vanille mélangé à l’eau.
  4. Formez une boule, puis étalez la en 2 cercles pour foncer 2 moules à tartelettes.
  5. Faites cuire 5-10 min à blanc.
  6. Préparez les pommes pendant ce temps : pelez (ou non) les pommes, puis évidez-les et enfin coupez les en tranches fines.
  7. Dans un tupperware, mélangez les 2 cas de cassonade avec la cannelle et la farine.
  8. Ajoutez les pommes, refermez la boîte et secouez bien pour enrober les pommes de sucre à la cannelle.
  9. Sortez les fonds de tarte.
  10. Préparez l’appareil : mélangez la crème avec l’oeuf, le sucre restant.
  11. Maintenant 2 options :
      1. Vous versez d’abord l’appareil puis les quartiers de pommes
      2. Vous agencez les quartiers de pommes selon votre inspiration, puis vous nappez avec l’appareil (je préfère mais si les pommes sont trop serrées, l’appareil aura du mal à s’infiltrer entre les pommes).
  12. Faites cuire 15 à 20 min le temps que la tarte soit bien dorée.
  13. Servez la tiède avec de la glace à la vanille ou de la crème fraîche.

Petite info complémentaire :

Un très joli exemple de présentation de tarte aux pommes en forme de roses (inspirée d’une création d’Alain Passard) sur le blog de Popote & co.

Vous pouvez aussi tenter la spirale présentée ici. Ou un grand cercle avec une rosace au centre comme chez Chocolate & Zucchini.

Si cela vous parait trop compliqué ou fastidieux, n’hésitez pas à simplement couper la pomme en dés ou en quartiers plus gros comme ici. Sinon, laissez les demies-pommes comme .

Comme d’habitude pour l’histoire du 1/2 oeuf : cassez votre oeuf dans un verre, battez le et n’en prenez que la moitié.

Curry de poulet à la crème de coco et brocolis

Une recette que j’avais déniché dans un Vie Pratique Gourmand et qui fait partie de mes petits plats préférés. Il faut dire que c’est prêt si rapidement que ça serait bête de s’en priver. Et puis ça change un peu de la cuisine française !

J’ai déjà utilisé cette recette pour garnir des buns. Mais c’est toujours le même plaisir à chaque fois !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 escalopes de poulet
  • 1 tête de brocolis
  • 1 échalote
  • 200mL de crème de coco
  • 200 mL de lait de coco
  • 1 cac de curry en poudre
  • 1 cas d’huile
  • riz basmati ou thaï pour le service
  1. Détaillez le brocolis en têtes. Emincez l’échalote et coupez les escalopes de poulet en dés.
  2. Plongez les têtes de brocolis 3 min dans une casserole d’eau bouillante. Egouttez les.
  3. Dans une poêle ou un casserole, faites revenir l’échalote dans l’huile.
  4. Quand elle est translucide, ajoutez les morceaux de poulet et faites les bien dorer.
  5. Ajoutez ensuite le lait et la crème de coco mélangés au curry avec le brocolis.
  6. Couvrez et laissez mijoter 15 min.
  7. Au bout de ce temps, poursuivez la cuisson encore 5 min à découvert si vous souhaitez faire réduire la sauce. Servez avec un riz blanc.

Petite info complémentaire :

Vous pouvez remplacer le poulet par du filet mignon de porc.

Ils rajoutaient des raisins secs dans le Vie Pratique Gourmand. Personnellement, je trouve ça superflue.

Le brocolis va rester très croquant. C’est normal. Sauf si vous oubliez un peu votre casserole sur le feu (comme moi) Dans ce cas, il va se fondre avec la sauce au lait de coco et curry.

Muffin citron & pavot

Une petite envie de muffins ensoleillés et acidulés. Ma première fournée est un peu plate car la pâte était trop liquide. J’ai modifié les proportions en conséquences dans ma recette pour que vous ayez un plus joli bombé (comme sur celui que vous voyez en gros plan). Enfin même sur la version aplatie, la mie est très moelleuse et aérée. La saveur est très agréable, mais je n’apprécie pas trop de me retrouver avec des grains de pavot coincés partout entre les dents.

Pour 6 gros muffins :

Ingrédients :

  • 200g de farine
  • 2 cac de levure chimique
  • 1/4 cac de sel
  • 100g de sucre
  • 15g de graines de pavot (2 cas)
  • 2 cas de zeste de citron
  • 1 oeuf
  • 100mL de lait
  • 30mL d’huile végétale
  • 30mL de jus de citron (1/2 citron)
  • 1 cac d’arôme de vanille
  1. Préchauffez votre four à 220°C.
  2. Mélangez les ingrédients secs d’un côté (farine, sel, levure, sucre, graines et zeste).
  3. Mélangez les ingrédients liquides d’un autre côté (lait, huile, jus de citron, oeuf, vanille).
  4. Incorporez brièvement les deux mélanges ensemble à l’aide d’une spatule.Ne cherchez pas à rendre la pâte lisse.
  5. Versez à ras bord dans vos moules à muffins.
  6. Enfournez 5 min à 220°C puis baissez à 190°C pour encore 15-20min le temps qu’ils soient bien dorés.

Calamar à la niçoise

Ma consommation de poissons et affiliés se limite souvent aux saumon, coquilles st jacques, thon, calamar et crevettes … Alors que j’en aime beaucoup d’autres. Mais rien qu’avec ces « poissons » là, il y a déjà  largement de quoi varier les plaisirs !

Ainsi, après vous avoir proposé du calamar à la menthe et citron vert et du calamar à la moutarde à l’ancienne, je vous présente aujourd’hui mon premier amour : le calamar à la sauce tomate !

C’est très simple à réaliser, pas très long non plus et pas gras !

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 500g d’anneaux de calamar
  • 500g de coulis de tomate
  • 1 bouquet garni
  • 2 clous de girofle
  • 1/2 cac d’ail semoule
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 1 échalote
  • poivre
  • riz ou pomme de terre à l’eau pour le service
  1. Emincer l’échalote. Faites la revenir dans une grande casserole avec l’huile d’olive.
  2. Quand elle est fondante, ajoutez les anneaux de calamar avec le coulis de tomate, le bouquet garni, l’ail et les clous de girofle.
  3. Laissez mijoter à couvert pendant une quinzaine de minutes.
  4. Découvrez et laissez la sauce réduire encore 10 à 15 minutes.
  5. Ajustez l’assaisonnement et servez bien chaud avec du riz ou des pommes de terre à l’eau.

Petite info complémentaire :

Allez savoir pourquoi, le calamar apporte un goût bien salé. En conséquence, ne rajoutez surtout pas de sel, enfin pas tant que vous n’aurez pas goûté votre sauce en fin de cuisson.

J’avais envie de quelque chose d’un peu relevé aujourd’hui alors j’ai rajouté un peu de piment d’Espelette à la sauce. Ce n’est pas désagréable du tout !

Douillon à la poire

Le Douillon est une spécialité normande. C’est une poire enrobée de pâte et cuite au four.  Il existe également sa variante à base de pomme qui se nomme alors Bourdelot. C’est assez rustique mais cela fait un dessert très gourmand et plaisant servi avec de la glace à la vanille, une touffe de chantilly et du coulis de chocolat (que j’ai oublié dans mon frigo au moment du service bien entendu…) !

Qui plus est, c’est une recette qui s’adapte facilement aux goûts de chacun ! J’ai personnalisé mes douillons avec un coeur de chocolat et de la cannelle (pour moi), et du caramel aux noix de pécan (pour mon copain) ! Après mûre réflexion, je tremperai mes poires intégralement dans le chocolat la prochaine fois !

J’ai une préférence pour la pâte sucrée (voire une pâte sablée) plutôt qu’une pâte feuilletée. Je trouve les pâtes feuilletées du commerce souvent trop grasse et avec un goût étrange. C’est bien quand il s’agit de réaliser une quiche et que son goût sera masqué par les autres ingrédients, mais là, la pâte est vraiment un ingrédient clé, alors autant assurer sur son goût.

 

 Au passage, j’en profite pour participer au Culino Versions du mois de Février sur le thème de la Poire et du chocolat ! Il vous restera un peu de pâte sucrée avec ces proportions.

Pour 2 personnes :

Pour la pâte sucrée :

  • 100g de farine
  • 50g de beurre mou
  • 25g de sucre dont 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 cac d’arôme de vanille
  • 2 cac d’eau
  • 1 pincée de sel

Pour le douillon :

  • 2 poires (j’ai utilisée des Rochas)
  • 4-6 carrés de chocolat noir (ou 2 cubes de caramel au noix de pécan)
  • cannelle
  • jaune d’oeuf pour dorer

Pour le service :

  • 2 boules de glace vanille (200mL)
  • 5cl de crème liquide ENTIERE
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • coulis de chocolat ou de caramel
  1. Préparez la pâte : mélangez la farine avec les sucres et le sel.
  2. Sablez la pâte avec le beurre mou puis amalgamez-la avec l’arôme de vanille mélangé à l’eau.
  3. Formez une boule, emballez la dans un sac congélation ou du film étirable et conservez la au réfrigérateur.
  4. Préparation des poires : pelez les poires en préservant leur queue. Evidez la base de la poire pour former une petite cavité.
  5. Garnissez cette cavité d’une garniture au choix (à titre d’exemple : chocolat, caramel mou, confiture de figues …). Pour le chocolat, je l’ai fait fondre au préalable, puis je l’ai coulé dans la cavité avant de le faire durcir en plaçant la poire au réfrigérateur une dizaine de minutes.
  6. Préchauffez votre four à 180°C.
  7. Formation des douillons : sortez la pâte du réfrigérateur. Séparez la en deux boules. Abaissez ces boules en cercle d’environ 0,5 cm d’épaisseur.
  8. Déposez une poire au centre de chaque cercle de pâte. Saupoudrez éventuellement de cannelle ou de sucre vanillé ou d’alcool de poire (voire du calvados)…
  1. Puis emballez la poire avec la pâte en laissant la queue dépasser.
  2. Déposez les douillons sur une feuille de papier sulfurisé, dorez les avec du jaune d’oeuf avant d’enfourner pour 20-30 min. La croûte doit dorer. Si jamais la croûte dore trop avant la fin du temps de cuisson, enrobez les couillons de papier aluminium pour que les poires aient de le temps de devenir un peu plus fondante. Si vous utilisez des poires au sirop, vous pouvez réduire le temps de cuisson.
  3. Pour le service : préparez la chantilly pendant que les couillons tiédissent, montez la crème liquide très froide en chantilly avec le sachet de sucre vanillé.
  4. Servez le douillon encore tiède avec la chantilly, de la glace à la vanille et du coulis de chocolat ou de caramel.

Petite info complémentaire :

Vous pouvez faire précuite les poires dans un sirop épicé avant de les faire prisonnières dans leur cocon de pâte mais attendez qu’elles soient refroidies et égouttez les bien auparavant pour ne pas trop détremper la pâte. De même, choisissez plutôt des poires bien sucrées mais peu juteuses.

Pour encore plus de gourmandise, je pense qu’il serait possible de tremper intégralement la poire dans du chocolat pour la piéger dans une coque avant de l’enrober de pâte. Fontaine de chocolat garantie à la dégustation!

Le Coin de Camille

Je suis complètement tombée sous le charme de ce restaurant situé près de la place Camille Julian en plein centre ville ! C’était l’endroit parfait pour notre brunch de St Valentin ! Amateurs de brunchs appétissants et variés dans une ambiance cosy et élégante : précipitez-vous tout de suite là-bas !

Nous avions réservés pour 11h30 via le site de la Fourchette qui est très pratique lorsqu’on est en mal d’idées pour un resto ! Une fois sur place, nous avons été accueillis très chaleureusement par la patronne du lieu. Elle nous a proposé plusieurs tables et nous sommes allés nous poser dans un coin, sur une banquette à côté du miroir et des baies vitrées. Il y a même un petit coin salon ! 

J’ai tout de suite adoré cette atmosphère calme, propre, recherchée et colorée. Mon copain a qualifié le décor de kitsch. Personnellement, le mot « kitsch » m’évoque un pot pourri de décoration, criard, excentrique parfois pas très heureux alors qu’ici, cela m’a semblé étudié. Les coussins étaient assortis aux rideaux, eux-même assortis aux toiles accrochés aux murs. Le résultat donne vraiment une sensation apaisante, claire, nette, élégante. Renforcée par les tables noires, dressées avec un chemin de table, une assiette carrée avec des couverts bien alignés. C’est une première impression vraiment très positive. Franchement, vous retrouver assis sur une banquette moelleuse avec des coussins dans le dos pour manger, c’est le pied. Je n’avais pas l’impression d’être dans une ambiance formelle, j’avais le sentiment de pouvoir me détendre, d’être là pour le plaisir (ce qui était le cas bien évidemment), juste entre nous. C’est une atmosphère parfaitement adaptée et réussie pour un brunch !

Seul bémol pour le coup, j’ai trouvé la table un poil trop haute par rapport à la banquette (et pourtant je ne suis pas petite). Il aurait fallu que je rentre la tête dans les épaules pour pouvoir maintenir mes mains sagement posées sur la table. Mais comme, après tout, l’ambiance était très détendue, je ne me suis pas formalisée de garder mes mains sur mes genoux. Mon copain, au contraire avec son 1m90 était très à l’aise sur sa chaise ! Pour une fois, il n’avait pas son assiette trop en contrebas.

Le contenu du Brunch

Après nous être tranquillement installés, la patronne est venue s’assoir avec nous pour nous expliquer le fonctionnement du brunch avec une petite carte explicative. Elle a été très patiente avec toutes mes questions. Ce brunch COMPLET à 20€ se déroule en 3 parties :

  • le petit déjeuner (en buffet illimité) : avec les mini viennoiseries, les pains, jus de fruits, yaourts maison, beurres & confitures …
  • la partie salée : avec oeufs (brouillés, au plat ou omelette), charcutaille, fromages, saumon & crevettes, velouté et petite salade
  • le dessert : tarte, cake, crème et salade de fruits

Au départ, nous ne pensions pas que nous aurions droit à tout ce qui était sur la carte, ça nous paraissait beaucoup trop copieux ! Au final, on vous apporte de tout mais en très petites quantités.

Le brunch n’était pas prêt dès 11h. Nous n’avons pu attaquer le buffet qu’à partir de 11h50 je dirai, après avoir reçu l’aval de la patronne qui est revenue s’assoir à notre table pour prendre notre commande concernant les oeufs et nous donner le détail de tout ce qu’il y avait sur le comptoir. Avec un supplément de 2€, mon chéri a pu choisir un jus pressé personnalisé (fait à la demande) pomme-poire qui était vraiment délicieux! La poire devait être mûre à point, tellement son goût dans le jus était sucré, fruité… bref divin ! En plus des jus de fruits, nous avions à disposition un thermos de chocolat chaud, une cafetière et un coffret de thés (earl grey noir, earl grey vert, miel-citron, fruits rouges, vert menthe et d’autres encore). J’ai un peu été déçue par la qualité des thés. Ils avaient l’air prometteur mais à la dégustation ce n’était pas trop ça… Apparemment, le chocolat chaud était similaire à du Nesquick (attention je n’ai rien contre, mais vu l’endroit, je m’attendais plutôt à un chocolat chaud fait maison à partir de chocolat fondu).

Concernant la partie petit-déjeuner, nous avons tous les deux succombé au pain de campagne et à la baguette. La baguette était parfaitement croustillante, avec une mie dense et moelleuse. Le pain de campagne avait lui aussi un goût extraordinaire! On s’est régalé, chacun avec sa petite tablette de beurre (salé pour lui et doux pour moi, toujours ce fichu conflit Bretagne VS Normandie) et le miel d’acacia servi en petit flacon. Les confitures ne nous ont pas trop attirées (ce jour là, il y avait pomme-coing et prunes). En plus du pain, j’aurais une autre mention spéciale pour les yaourts ! Faits sur place à la yaourtière. Leur texture était juste folle! Ferme mais crémeuse à souhait et aussi douce qu’un velouté !  Je n’ai pas su résisté à la tentation de demander la recette à la patronne… Je vais devoir tester ça au plus vite (dès que j’aurais terminé mes yaourts chaï). Rien qu’après ça nous étions calés…

Nous avons attendus vraiment très longtemps avant qu’on nous serve le salé. Ca faisait plus d’une heure que nous étions là-bas quand il est arrivé devant nous. Mais c’était sans doute pour nous laisser le temps d’aller à notre rythme, sans nous brusquer. Et puis c’est dimanche ! On n’a que ça à faire de prendre notre temps et de savourer!

Pour le salé, il s’agit d’une assiette à partager (sauf les oeufs et le velouté). Cela a un peu dérangé mon homme, qui préfère qu’on lui apporte sa propre assiette. Je n’ai pas trouvé ça gênant personnellement (sauf pour le dessert, vous verrez). J’ai trouvé la composition pas mal du tout, très variée. Pour les oeufs, nous avons le choix entre une belle liste d’ingrédients à rajouter sans limite. J’ai choisi des oeufs brouillés avec des dés d’emmental et des champignons, mon chéri a préféré un oeuf au plat avec du bleu et des oignons confits. Pour ma part, c’était délicieux ! Ca faisait très bon ménage avec le lard grillé. Je n’ai pas trop aimé le saumon gravlax. Non pas parce qu’il était mauvais mais surtout parce que je m’attendais à sentir le  goût d’un saumon fumé, du coup, déception oblige ! J’ai aussi regretté l’absence de rince-doigts après avoir épluché mes crevettes… J’ai trouvé la portion de salade un peu légère, en tout cas, suffisante pour 1 personne mais pas 2. Pareil pour le fromage. D’ailleurs, j’aurais bien aimé savoir quels fromages je dégustais. J’ai réussi à identifier le chèvre mais pas l’autre… Pas très pratique de partager ces deux petits morceaux de fromage à deux. Pour le coup, ce serait mieux d’avoir 2 morceaux de chaque. On nous a apporté un peu plus tard, un velouté de chou-fleur, qui m’a semblé très aqueux et peu (ou pas) assaisonné (plus pratique du coup pour les gens comme moi qui ne salent pas). Instinctivement, si on me parle de velouté, je m’attends à quelque chose d’assez épais et crémeux et ce n’était pas vraiment le cas.

Le velouté au chou-fleur et les reliefs de ma petite cassolette d’oeufs brouillés absolument délicieux

Enfin dans l’ensemble la partie salée m’a bien plu et j’en garde une bonne impression (en omettant le velouté et le fromage). Une fois de plus nous avons attendus un bon bout de temps avant qu’on nous apporte le dessert. Je pense même avoir précipité les choses en allant réclamer une carafe d’eau. La patronne en a profité pour nous demander où nous en étions du salé et je lui ai répondu que nous avions terminé.

Le plateau dessert

Bon, le dessert, c’est le seul moment où nous avons trouvé que ça pêchait sérieusement. Déjà on commençait un peu à se lasser (ça faisait plus d’1h45 que nous étions là), nous étions plus que repus et il s’agissait encore d’une assiette à partager… Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais quand on vous apporte une ardoise comme ça, vous avez un peu un sentiment de bâclé ou de frustration, non ? Même si votre estomac explose déjà, vous avez encore envie d’avoir l’eau à la bouche et de vous réjouir de votre dessert. On a vraiment eu l’impression que ça faisait pingre : 2 minuscules choux, 1 seul petit coin de tarte …  Je ne sais pas pourquoi, mais après un repas copieux, quitte à devoir me mettre mal avec un dessert, autant que ce soit quelque chose qui me donne vraiment envie et là ce n’était pas trop le cas… Il faut être honnête, le quatre-quart était très bon, la chantilly vanillée des choux était succulente et la salade de fruits (si on aime les fruits taillés en tout petit, encore un détail qui fait radin je trouve) légèrement parfumée à la badiane était également bonne. Mais c’est l’aspect général qui gâche un peu tout. Faire trempette à 2 dans un bol commun de salade de fruits m’a un peu dérangée pour le coup… Pour moi, le dessert, c’est le point d’orgue, le bouquet final, le moment que j’attends avec impatience et ce n’était pas trop à la hauteur. Après, cette impression négative est sans doute très fortement lié à notre ventre saturé et à l’envie de sieste digestive qui pointait le bout de son nez.

Au final, un prix plus que raisonnable pour tout ce que l’on nous a servis. Rien de très élaboré mais que des bons produits, beaucoup de variété, de quoi toucher à tout et plaire à tous. Vous n’aurez que de petites quantités de chaque ingrédient, mais c’est amplement suffisant et satisfaisant. Un cadre hors du commun des plus agréables. Une adresse que je recommanderai les yeux fermés et à laquelle je compte bien retourner !
Alors, certes, c’était assez moyen de devoir partager le contenu d’une assiette (principalement pour le dessert). Même si ça allait parce que j’étais avec mon chéri, mais je ne suis pas certaine que j’aurais été à l’aise de partager avec n’importe qui (comme ma belle mère ou un ami). Reste aussi le soucis de l’attente vraiment longue (on y a passé plus de 2h!) mais c’était un vrai moment de détente et de régal.

Résumé

« Le Coin de Camille »
Restaurant & Brunch
Brunch : 20€ 

Lu-Sam : 12h-14h et 19h30-22h30
Dim : 11h-15h

Arrêt Sainte Catherine (Tram A)
56 rue du Pas Saint-Georges
33000 Bordeaux05 56 52 15 09

Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Cadre chaleureux, soigné, comfortable
Rapport qualité/prix très bon
Qualité des produits
Réservation possible
Variété du contenu du brunch
Petite quantité
Partage d’assiette
Longue attente

Baguette à l’ancienne (MAP)

J’avais envie de faire des baguettes moi-même. J’ai trouvé une recette qui me convenait sur le blog de Pause Gourmandises. Elle réalise ses baguette à la MAP (ce qui me convient tout à fait) et le pétrissage est très simple (pour ne pas dire minimal) avec un résultat très convaincant. C’est une recette que je réutiliserai !

Si vous voulez plus de détails concernant le façonnage, je vous conseille un petit coup d’oeil sur Pause Gourmandises ou de visionner cette vidéo.

Pour 1 baguette ou 2 demi-baguettes :

Ingrédients :

  • 100g de farine T55
  • 100g de farine T65
  • 1/2 de cube de levure fraîche (environ 10g)
  • 1/2 cac de sucre
  • 1/2 cac de sel
  • 120g d’eau
  1. Préparation de la pâte : mélangez l’eau tiède avec la levure. Versez la dans la cuve de votre MAP.
  2. Ajoutez les farines mélangées au sel et au sucre par dessus.
  3. Lancez votre programme Pâte (1h30 pour moi avec 20min de pétrissage).
  4. Façonnage : séparer le pâton obtenu en 2 (pour des 1/2 baguettes) ou gardez le tel quel pour une baguette.
  5. Sur un plan de travail fariné ou une toile en silicone, abaissez votre pâton en rectangle avec la paume de vos mains.
  6. Rabattez le 1/3 supérieur du rectangle de pâte vers vous (pliez le rectangle en 2 dans le sens de la longueur) en soudant bien les bords.
  7. Même chose avec le 1/3 inférieur vers le haut en soudant bien les bords.
  8. Rabattez les côté bord à bord en pinçant la pâte entre votre pouce et votre index pour former un bourrelet au centre.
  9. Retournez votre pâte et roulez la en forme de boudin à la longueur qui vous convient.
  10. Déposez dans une gouttière ou une feuille de papier sulfurisé maintenu en forme de cuvette (le système D).
  11. Laissez pousser 30 min à 1h sous un torchon humide.
  12. Cuisson : pendant ce temps faites préchauffer votre four à 240°C en plaçant un ramequin d’eau sur la sole ou dans la lèche-frite.
  13. Juste avant d’enfourner, faites 3 grignes sur la pâte avec une lame de rasoir ou un couteau très bien affuté sur environ 1/2 cm d’épaisseur.
  14. Vaporisez un peau d’eau salée et/ou légèrement sucrée sur votre pain (j’ai utilisé un pinceau à défaut d’avoir un brumisateur). Saupoudrez éventuellement de farine.
  15. Faites cuire 20-25 min.

Petite info complémentaire : 

Pour la petite histoire, 200g de farine, c’est trop peu pour ma MAP. Cela ne lui permet pas de bien pétrir. Du coup, je suis restée à côté de ma MAP avec une spatule pendant les 20min pour forcer la pâte à rester sur la pâle  et à être bien pétrie. xD

Cookie de l’égoïste au pralin

Un cookie spécialement conçu pour les gens seuls et particulièrement gourmands ou ceux qui ne sont pas partageur ! Un cookie géant, qui ne nécessite pas d’oeuf, au goût délicieusement caramélisé et craquant. Un coeur mou et des bords croquants.

J’ai mené une âpre bataille avec moi-même pour ne pas dépasser les bornes et gribouiller ce cookie avec du coulis de caramel.

Pour 1 maxi cookie

Ingrédients :

  • 50g de farine
  • 15g de sucre blanc
  • 15g de cassonade
  • 20g de pralin + un peu plus pour saupoudrer
  • 1/2 cac de levure chimique
  • 20g de beurre mou ou margarine
  • 1/2 cac d’arôme de vanille
  • 2 cac d’eau
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Mélangez les ingrédients secs ensemble (farine, sucres, levure et pralin).
  3. Ajoutez ensuite le beurre et sablez puis ou moins la pâte à l’aide d’une cuillère en bois.
  4. Mélangez l’eau avec l’arôme de vanille et incorporez le au mélange sec pour amalgamer la pâte.
  5. Etalez votre pâte en un beau cercle d’environ 12cm de diamètre sur une feuille de papier sulfurisé. Puis saupoudrez le d’encore un peu de pralin. 
  6. Enfournez pour une dizaine de minutes. Surveillez la cuisson et sortez le cookie quand les bords commencent à craqueler mais que le coeur n’est pas encore cuit. 

Petite info complémentaire  :

J’ai placé mon cookie 15 min au réfrigérateur avant de le cuire, pour être bien sûre que le coeur reste tendre et mou à souhait.

Yaourt chaï

Voici mes premiers yaourts réalisés avec ma machine à pain ! Non, non, vous avez bien lu ! C’est le dernier petit bijou que je me suis acheté le Lagrange Fait Maison 5 en 1 ! Je vous en parlerai plus en détails dans un article quand j’aurais fini de tester toutes ses options.

Donc je disais : mes premiers yaourts que j’ai parfumé avec du thé chaï et un peu de vanille. Même si je ne les ai pas sucré, je les ai trouvé étonnamment suave. Leur texture est douce, pas trop ferme mais pas liquide pour autant.

Pour 6 à 8 yaourts (selon la taille de vos pots)

Ingrédients :

  • 1L de lait entier pasteurisé
  • 1 sachet de ferments lactiques (de la marque Alsa pour moi)
  • 2 cas de lait en poudre
  • 15g de thé chaï (j’ai utilisé le Chaï Impérial du Palais des Thés)
  • 1 cac d’arôme de vanille
  1. Faites bouillir le lait avec le thé jeté en vrac dedans.
  2. Mélangez au fouet et laissez refroidir.
  3. Quand le lait est de nouveau à température ambiante, ajoutez le lait en poudre et le ferment lactique et la vanille. Mélangez bien au fouet.
  4. Remplissez vos pots en filtrant le lait à l’aide d’une passoire pour éliminer la peau du lait ainsi que le thé.
  5. Lancez votre yaourtière 10h.
  6. Quand le programme est terminé, retirez les pots de votre yaourtière, fermez les avec leur couvercle.
  7. Laissez les au moins 2h au réfrigérateur avant de les déguster. Ils se conserveront 1 bonne semaine.

Petite info complémentaire :

Le lait entier donne un résultat plus moelleux et savoureux.

Le lait en poudre lui permet d’obtenir un yaourt plus ferme. Vous pouvez en ajouter jusqu’à 3 cas.

Concernant la durée, elle dépend du type de lait utilisé ainsi que du ferment utilisé pour l’ensemencement. Le fabriquant de ma machine conseille 8h pour des yaourts au lait entier et 10h pour des yaourts au lait 1/2 écrémé. A cela, ils conseillent de rajouter 2h, si on utilise un ferment sec lyophilisé (ce qui est mon cas).

J’ai pu réaliser 6 yaourts de ±150g chacun avec ces proportions. Ca m’aurait fait 8 yaourts de 110g, si j’avais été moins généreuse.