Crème Brussels : le spot pancakes made in Australia

Avide d’un nouveau lieu bobo pour savourer un petit déjeuner le weekend ? Et si vous alliez tenter le Crème au quartier des Sablons, dans la charmante rue piétonne de Rollebeck ? Attention, c’est tout nouveau, tout beau, et sans possbilité de réservation, alors il vous faudra surement patienter DEHORS avant d’accéder au saint graal. Pas puisque que c’est ALL DAY Breakfast & Lunch, pas la peine d’attendre la foule du weekend pour craquer !

Au rez-de-chaussée, ambiance nature & matériaux bruts : carrelage blanc, poutre en bois, brique, plantes à foison, des tons crèmes (trololo). A l’étage, arches en pierre, papier peint végétal, abat-jour en osier, tapis moelleus et re-plantes. Tables hautes, tables basses et tables communes en bois. C’est cosy, une belle harmonie entre l’atelier industriel et la serre, bien qu’un peu bruyant sur les bords tant à cause des gens que de la musique diffusée à un niveau sonore trop élevé. Une super atout de cet endroit est sa terasse extérieure à la fois sur la rue mais aussi à l’étage ! Calme et isolement garantis ! Allez savoir poruquoi j’ai aussi l’image d’une auberge de montagne troglodyte en tête quand je pense à cet endroit.

Le menu est simple : quelques plats inspiration brunch, avocado toast, breakfast bowl etc.. .et surtout uneappétissante collection de pancakes servies par 3. Au sirop d’érable, aux fruits, au spéculoos, au bacon etc…

Les boissons sont servies très rapidement. Ca tombait bien, je mourrais de froid et l’immense chocolat chaud était le bienvenu. J’ai aimé plonger mes lèvres dans l’épaisse mousse de lait. Bon, soucis, le chocolat chaud est fait à partir de callets de chocolat. Autant cette méthode permet d’obtenir un goût authentique et une épaisseur intéressante, qu’on observe une négligence systématique quant à l’homogénéisation de la boisson. Résultat, un amas de chocolat à moitié fondu dans le fond du verre et un lait vaguement coloré qui surnage.

Edit du 10/10/19 : il faut croire que l’homogénéisation est variable. Le mien était parfait ce jour là ! Pour changer, je l’avais pris avec du lait d’avoine. A titre personnel j’avais préféré la version au lait d’amande de la dernière fois. J’aime vraiment le fait de pouvoir passer sur un lait végétal sans payer de supplément. Je dis ça sans conviction vegan. C’est juste que les laits végétaux apportent un goût supplémentaire que je trouve très sympa.

Mon homme était comblé par son thé glacé maison. J’ai pris un thé (Dammann) à la suite du chocolat chaud. J’étais un peu déçue de ne pas avoir de petite théière individuelle. Mais au moins, ils pèsent le thé en vrac et remplissent leurs sachets à la main. C’est marrant de voir monter les boissons par le petit monte-plat manuel, comme une roue de puits.

Mon homme est parti sur des pancakes au speculoos, sans chocolat (il n’y avait plus de caramel pour interchanger les toppings) et j’ai choisi la version salée avec oeufs au plat et bacon. Comme dans tout bon restaurant tendance veggie/healthy, les assiettes sont chinées et dépareillées (avec des verres Ikea, pour faire bonne mesure). J’aime tellement cette atmosphère ! Je la vois partout et ça en devient convenu mais qu’est ce que j’adore avoir une assiette différente des autres avec un look ancien !

Clairement, c’est appétissant. Mais :

  1. mes oeufs étaient trop cuits, donc pas de jaune coulant pour hydrater le tout. C’est vite étouffe-chrétien
  2. les pancakes pourraient être plus fluffy.

Bon, je râle mais clairement mes standards en matière de pancakes sont assez élevés. Pour être honnête, ils sont justement honnêtes. On n’est pas dans la perfection de ce que j’ai pu manger chez Sunday à Londres mais pour une version européenne, c’est pas mal du tout.

En revanche, en descendant, j’ai flashé sur les cookies au beurre de cacahuète (à 4,5 € ! tout de même) et leur look ultra indécent. J’en bavais d’envie … Mais mon chéri a joué la voix de la raison … grrrr…. Non mais regardez les !!! Qui oserait leur résister ?! Définitivement, j’y retournerai pour tester leur Signature Eggs toast avec ce cookie en dessert et peut-être un milkshake en accompagnement !

Edit du 10/10/19 : j’y suis déjà retournée pour déguster ces fameux cookies … résultats, ils étaient largement à la hauteur de mes attentes ! Un très agréable goût de beurre de cacahuète, stimulé par des cristaux de sel, une texture exquisement fondante et une taille plus que généreuse !

EN CONCLUSION : une très jolie adresse pour son cadre chaleureux, convivial et végétal. On aime le fait de pouvoir manger des pancakes et savourer l’esprit chill du brunch à toute heure, toute la semaine.

Robinet : look atelier pour brunch branché

Ras le bol des quartiers branchés de la capitale belge ? Vous voulez autre chose que le parvis saint Gilles, les sablons ou les marolles pour décuver après votre soirée mouvementée ? Alors allez expérimenter le brunch de chez Robinet. Loin de l’agitation de la ville, cet ancien garage rénové façon atelier des années 60, se situe sur les boulevards au niveau de porte de Halles. L’occasion rêvée d’entamer ensuite le circuit de la deuxième enceinte de Bruxelles, datant du XIVe siècle.

J’aurais adoré avoir un garage comme celui-là, étant ado, pour organiser des soirées jusqu’à pas d’heure. A quel moment a-t-on un garage aussi stylé et aussi vaste, avec des briques apparentes aux joints qui s’effritent de manière artistique, des lampes ateliers, un plafond en vieilles planches avec des ventilateurs métalliques paresseux et des radiateurs en spirales dignes d’une friche industrielle ?

 

Le brunch est une formule légère est assez avantageuse à 17€ qui comprend 3 plats au choix (parmi 5) avec une boisson chaude. Le chef, enfermé dans son aquarium en verre, est tout seul aux fourneaux donc la préparation prend un certain temps. J’ai adoré voir les recettes inscrites directement au marqueur sur les murs de la cuisine. Pas de croissant, ni de bacon, les plats sont moins conventionnels mais pour le moins excellents et variés !

J’ai tenté le trio shahouka, pancakes et salade de pêches, tandis que mon homme a gouté le maïs. La présentation sur un petit plateau-assiette avec des petits ramequins sur le plateau m’a séduite. Je trouve que cela colle très bien avec le concept du plateau repas adapté au brunch que l’on compose. J’ai découvert avec plaisir toute la vaisselle qui permet de faire ce genre de présentations chez Casa !

La shashouka était divine avec un oeuf à la cuisson coulante parfaite. J’ai été surprise par l’association de la pêche avec le basilic. C’est vraiment frais et harmonieux ! Mon homme ne s’est pas fait prier pour le maïs, il a particulièrement apprécié la sauce blanche relevé juste comme il faut. Malgré un look un peu brûlé, les pancakes étaient moelleuses et bonnes. Pas tout à fait conformes à mes habitudes mais néanmoins goûtues. Bien que la confiture de fruits rouges servie avec m’a plu, j’aurais quand même voulu pouvoir choisir ma garniture.

Nos boissons sont arrivées un peu en retard. Les 2 serveuses se sont un peu mélangé les pinceaux et on oublié de les préparer. J’ai été surprise de voir que je pouvais commander un chocolat chaud avec du lait d’amande sans supplément ! Le chocolat chaud est fait à partir de callets recouverts de lait chaud. Ce n’est pas vraiment la technique que je préfère pour faire un chocolat chaud. Cela manque toujours d’homogénéité et puis, les callets aborbent une bonne partie de la chaleur du lait et il devient vite tiède… Mon chéri a totalement craqué quand il s’est aperçu que le café venait de chez Café Capitale. Un café de Bruxelles-centre qui torréfie lui-même son café, auquel nous allons régulièrement.

En résumé, c’est une adresse a l’atmosphère très cool. Le brunch n’est pas très copieux mais s’accorde bien à son prix modeste et il sort des sentiers battus. Vous pourrez savourer une gaufre en ville plus tard. Je pense que cet endroit mérite d’être testé en tant que bar en plus d’un bon repaire pour brunch pas cher.

Chez Soje : brasserie à l’ancienne

Vous l’aurez compris, mes collègues et moi nous aimons manger ! Pour une expérience plus gourmet et authentique, nous aimons fréquenter la brasserie Chez Soje, pas loin du quartier de Jette. Cette brasserie travaille à l’ancienne avec un menu qui varie au jour le jour, dans un cadre tout en bois également à l’ancienne ! Incursion des temps mordernes : les plats sont également disponibles à emporter.

J’aime l’omniprésence du bois. On se retrouve un peu dans une atmosphère de salle de classe à l’ancienne : parquet, boiserie, tables et chaises en bois, belle hauteur sous plafond, tableaux en ardoise. Le bar en bois avec sa profusion de bouteilles et sa vieille horloge renforce cette ambiance old school. C’est particulièrement lumineux et assez peu bruyant. Pour les curieux, rien ne vous empêche d’observer le cuisinier évoluer dans son cadre d’inox étincelant.

Malgré la petitesse du lieu (qui dispose cependant d’une terrasse mais en bord de route), il y a une équipe non négligeable pour prendre soin des clients. On vous apporte la gigantesque ardoise pour que vous puissiez faire votre choix parmi une sélection assez variée de poissons et de viandes de l’entrée au plat. Une fois n’est pas coutume, les desserts sont un peu négligés (en comparaison avec le reste de la carte) et à un prix relativement prohibitif.

L’offre tourne autour de plats bistro classiques : tartare, entrecôte, boulette, croquettes… En complément, le plat du jour et quelques extra, toujours inspirés de la tradition (par exemple une escalope viennoise ou des paupiettes). En menu avec une entrée, comptez 15€. Pour vous donner une idée des quantités, voici le menu le jour où nous y étions :

Je me suis jetée sur la jambonnette de dinde : une délicieuse ballottine fourrée de champignons avec une succulente sauce à la moutarde. C’était vraiment copieux et bien assaisonné ! La sauce nappante à souhait, la viande tendre. Aucun regret !

Vraiment rien à redire. Le service est agréable, on vous conseille volontiers et vous n’attendez pas démesurément. C’est une adresse à tester si vous avez envie de revenir vers des saveurs simples et traditionnelles et de profiter d’un cadre un peu nostalgique au charme authentique.

 

Basils : mangez du moelleux, ça ira mieux !

Plus cher que Nona mais avec plus de choix et de créativité sur les garnitures (ce n’est pas tous les jours que l’on croise une pizza aux croquettes de pomme de terre), Basils s’inscrit comme une des pizzeria incontournables de Bruxelles. Avec ses pizza (enfin plutôt pizze au pluriel) au rebord dodu et moelleux et ses ingrédients ultra frais, on flirte avec le fleuron de la pizza napolitaine.

Mais pourquoi choisir Basils plutôt qu’une des nombreuses pizzeria du centre ville ? Eh bien justement parce que celle-ci n’est pas tout à fait dans le centre ! Située rue des Cultes, à côté de la place de la Liberté (proche Madou) on profite d’un repas dans un cadre moins agité que dans le centre ville. Attention, cela ne veut pas dire pour autant que c’est calme à l’intérieur ! La présence d’Italiens, avec leur caractère exalté (bonjour le cliché), explique certainement le niveau sonore un peu trop assourdissant pour moi.

Grâce à l’énorme four à bois recouvert de mosaïque blanche, il fait très doux à l’intérieur. Ici, pas de nappe à carreau, ni d’ambiance Le Parrain. A la place on a le droit à de jolis carreaux de faïence blancs et bleus, un peu comme chez Mamen, à la fois sur les mur et sur les tables et à des banquettes d’un jaune pimpant ! Le rendu est tout à fait charmant, malgré les tables au coude à coude.

L’avantage chez Basils, c’est qu’il ne s’agit pas que d’une pizzeria. En plus des 14 références pizza, vous pouvez aussi choisir des pâtes ou de la viande, des planches apéro, voire piocher dans les plats du jour. La carte est assez grande pour vous laissez le choix, tout en restant suffisamment courte pour que l’idée d’une cuisine maison soit crédible.

En ce qui concerne les pizza, on profite d’ingrédients frais et de beaucoup de générosité : burrata entière, champignons frais… La pâte n’est pas trop salée mais la croûte m’a paru un peu molle. Elle forme un véritable cratère rempli d’une foule de bonnes choses. Comptez entre 8 à 16€ pour une pizza. On est pour moi dans la bonne gamme de prix, dès qu’il s’agit de pizza aux ingrédients  qualitatifs. Je vous présente ci-dessous les plantureuses pizza

 

Le service fonctionne a une vitesse raisonnable, surtout lorsqu’on prend en compte l’affluence. Après les pizza restent relativement rapides à préparer et à cuire. J’ai fait rire la serveuse, en lui demandant un doggy bag pour mes croûtes de pizza. J’avais mangé uniquement la garniture en conservant la pâte pour la fin de mon repas, mais j’étais beaucoup trop repue pour les finir !

Donc clairement, pas de dessert à 8,5€ pourmoi ! D’ailleurs, le prix des desserts me parait toujours excessif… Mais je n’en ai pas goûté et il serait délicat de me prononcer plus avant.

En conclusion, je vous conseille Basils, si vous avez envie de faire un restaurant italien qui ne ressemble pas à une chaîne, où la présentation des plats et des pizza sera alléchante et où vous êtes sûrs de pouvoir manger sans faire la queue. C’est un restaurant apprécié et très fréquenté, alors n’oubliez pas d’appeler en amont pour réserver une table. Attention, le dimanche, c’est repos !

Mamen : le fromage mais pas la crémière !

Le fromage, c’est ma vie ! Des fromageries géniales, j’en connais à la pelle. Je sais où me rendre pour déguster un bon plateau de fromages que ce soit à Bruxelles ou à Bordeaux. Mais là, je vous parle d’une expérience très différente mais tout aussi délicieuse ! Mamen ne se contente pas de vous servir du fromage, il vous le met en scène ! Ici le fromage est travaillé, cuisiné pour vous proposer autre chose que le fromage à l’état brut.

Alors certes, vous allez pouvoir déguster l’authenticité à travers des planches (petite avec 3 fromages ou grande avec 6 fromages) mais ici, c’est surtout le camembert rôti ou la tartinade au chèvre qui nous intéressent ! Et tout ça en plein coeur de Bruxelles, juste à côté des halles de Saint Géry.

On commence par se détendre au contact du sourire et la bonne humeur de nos hôtes : Julie et Alex. Le lieu est tout en longueur avec une déco assez branchée. C’est comme si mémé avait déménagé sa cuisine à Lisbonne à cause des alfajores bleutés et déplacé ses meubles en bois avec tous ses cadres désuets dans un vieux bistrot parisien ou berlinois. J’adore ce mélange très sophistiqué qui donne malgré tout un look très confortable et accueillant. J’ai craqué sur la porcelaine de service dépareillée !

La lecture de la carte ne fait que vous conforter dans l’idée que vous êtes au bon endroit. Du fromage à perte de plats ! mais habilement réparti entre des plats à partager pour un afterwork convivial, des plats chauds pour une ambiance plus restaurant et des desserts pour la gourmandise ! Globalement, rien de très lourd. On n’est pas sur de la tartiflette, de la raclette ou de la tourte franc-comtoise. C’est composé de manière habile , élégante et fine. Aucun risque de lourdeur en sortant d’ici (sauf si vous avez les yeux plus gros que le ventre comme nous…).

Gourmets que nous sommes avec mes collègues, nous avons sans hésitation opté pour une grande planche de fromages et uen assiette de charcuteries à partager avec un camembert au four. La planche est arrivé très rapidement avec une présentation rendu très alléchant et coloré par les grains de raisins et les morceaux d’oignon nouveau. L’eau m’est montée à la bouche en un clin d’oeil ! Et que dire des effluves du camembert nappé de miel qui ont fini de m’achever !!! Le pain, d’origine biologique et de fabrication artisanal, est adapté et bon. C’est un élément vraiment crucial pour moi en cas de dégustation de fromages. Dans l’idéal, je choisi toujours un pain à la croûte craquante avec une mie élastique et un goût de levain. Les baguettes de tradition sont vraiment ce que je préfère. Ou alors, pour les pâtes dures, j’apprécie un pain de seigle.

La serveuse prend le temps de présenter les fromages du plateau en précisant s’ils sont pasteurisés ou non. J’ai beaucoup aimé l’assortiment de fromages. Ici, nous avions un comté 18 mois, du shropshire, du Bleu de Gex, du Gouda au cumin, une tomme de Savoie, un morbier et du Brillat-Savarin. Il avait un bon équilibre entre fromages doux et forts. Il me manquait juste un petit chèvre pour parfaire le tout mais apparemment, ils s’étaient fait dévaster au cours de la semaine. Le camembert était très agréable. Tremper les morceaux de pommes dans ce magma crémeux est très savoureux !

Curieux, nous avons succombé à la tentation des pâtes au poivre, tournées dans la meule entière de Grana Padano. Comment vous décrire ce régal ? La sauce enveloppe bien les pâtes. Elle est délicieusement relevée par le poivre qui est judicieusement dosé pour ne pas chauffer la bouche. Et puis le prosciutto apporte la touche salée qui magnifie l’expérience.

 

Par comparaison, j’ai préféré mon expérience chez Mamen à celle chez La Fruitière. Ce concept de Cantine Fromagère m’a plus plu que la fromagerie qui propose ses fromages à la dégustation sur un plateau. D’où mon titre « le fromage sans la crémière ». Pour La Fruitière, je serais plutôt que « Le fromage dans son plus simple appareil » ou « Le fromage à l’état brut ».

Malheureusement ce repaire n’est ouvert que le soir à partir de 17h. Alors on commence le midi par un passage à La Fruitière et le soir, on bouge vers Mamen, pour profiter de l’Happy Hour rosé et de ses merveilleuses idées autour du fromage !

L’Harmony : ambiance cosy pour un repas bistronomique

Le quartier de Stockel abrite une table relativement populaire sur le site La Fourchette : l‘Harmony. Et pour cause, cette adresse réussit à combiner une cuisine saisonnière d’inspiration traditionnelle avec un service professionnel attentif, le tout dans un cadre élégant et cosy.

Le personnel commence par vous ouvrir la porte (oui ultra old school comme habitude, mais tellement agréable) avec un grand sourire, avant de vous placer dans cet intérieur aux tons crème et accessoires foncés. L’atmosphère y est très apaisante avec des reproductions de photo en noir et blanc, des fauteuils et banquettes confortables. Il y a même un « homarium » qui diffuse un léger bruit de glouglou. Les tables sont de dimensions correctes mais disposées de manière assez serrées. Cependant, de ce que j’ai pu voir, la clientèle se montre relativement discrète et vous ne vous sentez jamais assourdi. Pour la belle saison, une terrasse spacieuse est à disposition. Je pense qu’il y a à peu près autant de place à l’intérieur qu’n extérieur. Cette terrasse est également chauffée et bien abritée du vent, donc rien ne vous empêche d’apprécier un verre dehors pendant les frimas de l’hiver.

J’apprécie énormément l’ambiance musicale de ce restaurant. Ils diffusent des reprises aux rythmes lounge de nombreux titres populaires récents. C’est tout à fait en accord avec l’atmosphère tamisée, restaurant. La musique est là mais ne couvre jamais les conversations. C’est un léger fond plaisant, qui incite à la détente et au vagabondage de la pensée.

Le menu du marché

 

Le choix des hostilités est assez vaste : entrées, plats de viandes ou de poissons, pâtes, woks et même burgers sont au menu ! En saison, vous retrouvez des plats dédiés à l’asperge. La carte est un véritable melting pot. Il permet de satisfaire autant les plus gourmets avec des ingrédients de luxe comme du homard, de la truffe ou du foie gras que les estomacs plus ordinaires. En parallèle de la carte fixe, vous retrouverez également un menu du marché, renouvelé tous les mois et réalisé à partir d’aliments frais et de saison. N’hésitez pas à vous fier à l’avis des employés de la maison. Ils sont de bons conseils et répondront à vos sollicitations avec le sourire. Attention toutefois, l’addition monte vite. Ce n’est pas une adresse des plus bon marché. Cependant les plats sont globalement à la hauteur de leurs prix. Il n’y a que les desserts que je trouve un peu trop chers. Après les desserts restent toujours le point un peu critique et négligé de chaque restaurant, même si ceux de l’Harmony sont bons (le mi-cuit au chocolat est parfait). Cela vaut la peine de réserver via la fourchette et de bénéficier de 30% de réduction.

Spaghetti tartuffata

Je me suis déjà laissée tenter par les pâtes à la tartuffata ainsi que pour la reviste royale d’un vol-au-vent au coucou de Malines (une race de poule et non pas le véritable oiseau, comme je l’ai cru au départ). Les serveurs sont prêts à vous conseiller et organisent votre repas selon vos instructions. Pendant que nous prenions notre apéritif, on est venu nous demander si on pouvait lancer la préparation des plats ou si l’on préférait terminer tranquillement notre cocktail : une pina colada des plus douces, que j’ai jamais sirotées, servie dans un très joli verre en forme d’ananas.

vol-au-vent royal revisité

En attendant la suite du repas, on vous propose spontanément des tranches de ciabatta avec un petit pot de sauce tomate à l’ail légèrement piquante et de l’huile d’olive. Le service est fluide et sans accro. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’avec le nombre conséquent de différent plats et la nombre de convives, cela ne doit pas être si simple que cela d’assurer un timing parfait.

Mi cuit au chocolat, avec glace vanilel et mini financier pistache

Je n’ai jamais été déçue de ce que j’ai pu commander chez eux. Ma voisine, qui est une habituée, non plus. C’est beau, c’est bon (et plutôt fin) et c’est relativement copieux ! C’est définitivement une valeur sûre, qui fera bone impression à tous les coups (pour emmener dîner belle-maman par exemple) ou vous octroyer un repas en amoureux élégant mais pas snob pour autant.

Pour la digestion, je vous suggère leur thé maroccain à la menthe fraiche, servi avec de la fleur d’oranger. Contrairement à la tradition marocaine, celui-ci n’est pas outrancièrement sucré. Il ne l’est pas du tout, c’est remis à votre discrétion.

Knees to Chin : la Royce des Spring Rolls

C’est certainement une de mes adresses fétiches sur Bruxelles. Je n’aurais jamais cru que les rouleaux de printemps puissent être un met aussi inspirant ! Les adresses sont éparpillées sur Bruxelles (entre Bailli, Sainte Catherine et Saint Gilles).

Rouleau boeuf (en bas) et Omelette au lait de coco (en haut)

Attention, je ne vous parle pas du bête rouleau de printemps à la crevette un peu sec qu’on vous sert dans la plupart des chinois à volonté. Ici, le rouleau de printemps devient une oeuvre d’art à part entière.  Des ingrédients ultra frais, des recettes aux goûts équilbrés et aux associations élégantes… Votre vision du rouleau de printemps va en être boulversée !

Il y a 8 rouleaux à l’année (dont 2 végétariens) servis avec leur sauce dédiées :

  • bacon-avocat (mon préféré)
  • poivrons caramélisés,
  • poulet-poire-menthe (original et rafraichissant)
  • omelette au lait de coco (très moelleux et dépaysant)
  • canard laqué – rhubarbe (pas mal mais je m’attendais à plus d’acidité)
  • crevettes (un classique mais très bien exécuté)
  • patate douce
  • boeuf

Je suis véritablement admirative du travail de roulage. Clairement les cuisses des cubaines ont de la concurrence. C’est beau de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. Je ne sais pas pour vous, mais si je tente de garnir autant un rouleau de printemps, cela vire systématiquement à la catastrophe (feuilel qui se déchire, rouleau difforme…). Tous les ingrédients sont joliment rangés. Quand on croque, pas un espace libre ne subsiste, la forme est bien ronde et les ingrédients sont répartis de manière homogène. La perfection je vous dis !

Rouleau scampi (en bas) et Emincé de Poulet (en haut)

Si j’ai clairement un faible pour le Crispy bacon (que j’ai refaite à la maison) et celui aux scampi, un de mes plus grands régal chez eux, c’est leur riz à la sauce cacahuète et sésame ! J’en raffole mais il est bien rare que j’ai encore de l’appétit pour y toucher après mes 2 rolls. J’ai fini par craquer et concocter cette sauce un peu relevée chez moi pour pouvoir en profiter pleinement. 

Je suis tellement repue à chaque fois, que je n’ai jamais eu l’occasion de prendre un dessert. Pourtant, je gouterai bien leur glace au sésame noir ou encore leur boules coco (un de mes péchés mignons asiatiques).

Comptez 10.5€ pour un menu avec 2 rolls et un accompagnement (riz, coleslow ou soupe miso) et 13.5€ pour 3 rouleaux de printemps. Le rapport qualité-prix des menus est très intéressant. Beaucoup plus que de prendre les rouleaux à l’unité (4.1€). Pour ceux qui sont vraiment affamés, vous avez aussi la possibilité de craquer pour des extras divers et variés (soupe, raviolis vapeurs ou encore brioche vapeur).

Pour découvrir plus en détails leur offre et les différentes adresses, je vous invite à consulter leur site internet ou leur page facebook pour se tenir au courrant des rouleaux de saison.

 

Ciaooo Pizzeria : la démesure napolitaine

Les pizzas napolitaines et moi c’est une grande histoire d’amour ! J’écume toutes les bonnes adresses sur le sujet. A Bordeaux, j’étais une habituée de chez Masaniello. A Bruxelles, je me suis découvert un faible pour Nona. Mais là, je suis tombée sur le stade encore au dessus, chez Ciaooo, ouvert début 2017, où le bourrelet de pâte affiche clairement un IMC digne d’un obèse morbide. Et oui, vous avez bien lu : Ciao avec 3 O ! Parce qu’un seul O n’aurait pas suffisamment mis en valeur l’indécence des pizzas des lieux.

Bon, à moins d’être un riverain, aucune chance de tomber dessus par hasard. Ce n’est pas dans le centre ville et qui plus est c’est sur la ceinture de boulevards… Donc à priori, pas l’endroit privilégié pour la balade dominicale en famille. Vu de l’extérieur, cela ne paye pas de mine non plus. On pourrait se dire que c’est simplement une Nième pizzeria à emporter… Vu de l’intérieur, ce n’est pas hors du commun non plus. Ceci dit, il y a, je trouve, au moins une volonté de créer une atmosphère et de s’approprier l’espace via la décoration, contrairement au grand volume blanc et neutre de chez Nona. Ici, on pénètre dans une déco brique et revêtement immitation parquet avec des photographies en noir et blanc au mur, quelques tables pour manger sur place, un comptoir avec une vitrine sur des arrancini de la taille d’une grenade, une vue plongeante sur l’imposant four à bois noir et recouvert de mosaïque. C’est petit et très animé avec les livreurs qui font de nombreux aller-retours. Ce n’est pas l’idéal pour un dîner romantique et intime. Etant donné la forte demande à emporter préparez vous à attendre un certain temps votre pizza sur place…

Si vous jetez un oeil à la carte, vous devriez trouver votre bonheur. La carte est quasi exhaustive et elle implique des ingrédients de qualité. Vous trouverez des légumes : artichaut, brocolis, courgette, aubergines; des charcuteries fabuleuses : salame picante, jambon cuit cotto, prosciutto et des fromages tous plus crémeux les uns que les autres: ricotta, provola fumée (scamorza), mozzarella di buffala, parmesan… Un véritable festival de délices ! Vous retrouverez plusieurs types de pizza pour vous régaler :

  • des traditionnelles : margherita (mozzarella), napolitana (anchois), capricciosa (artichaut), 4 fromaggi …
  • des spéciales
  • des calzone
  • des pizze fritte, en gros des calzones frits ! je n’avais jamais vu cela auparavant ! ce qui explique aussi la légère odeur de friture que l’on sent en entrant.
La carte de chez Ciaoo

Vous doutez de la générosité des pizzas ? Admirez donc cette sublime Carmen à la provola fumée, ricotta et prosciutto. Des boules entières de mozzarella sont cachées sous le mille-feuilles de jambon cru :

Et ce superbe calzone Mezza Luna avec sa garniture de ricotta, mozzarella et courgettes entourée de tomates cerises jaunes et copaux de parmesan :

C’est exactement le type de pâte que j’adore. Quelque chose de fin au centre mais un bord qui concurrencerait les boudins d’un zodiaque. La pâte est bien moelleuse, aérée et pas trop salée. Elle manque peut-être un poil de cuisson pour que le cordon de pâte soit parfaitement cuit à coeur… On frôle cependant ma limite haute en terme de pâte. Au final, cela fait une pizza démesurément copieuse. Alors que dès qu’il s’agit de pizza, j’ai plutôt un appétit d’ogresse. Ici, pour tout vous dire, j’ai calé à la moitié. LA MOITIE ! Après, rien d’embêtant, j’ai juste réclamé un doggy bag et emporté le reste chez moi.

Niveau prix, c’est assez variable. De 8 à 18€, c’est le grand écart. Pensez d’ailleurs à vous munir d’argent liquide pour payer. J’ai entendu pas mal de personnes se plaindre du prix. C’est vrai, vous pouvez trouver nettement moins cher sur Bruxelles. Mais vous êtes loin d’être lésés ici. Vous en avez pour votre argent : d’une part parce que la garniture est généreuse (ce qui n’est pas la qualité principale chez Nona par exemple) et d’autre part parce que les produits sont bons (la sauce tomate, les fromages etc…). Accessoirement, c’est un peu moins cher si vous les prenez à emporter.

Mon sentiment final,me dit que c’est une adresse à privilégier pour se faire livrer au cours d’une soirée un peu intime (pas une préchauffe de soirée avec 30 personnes qui ne feront pas attention à ce qu’elles avalent, mieux vaut du Dominos dans ce cas) et uniquement pour les amateurs invétérés de pizza napolitaines.

Résumé

« CIAOOO »
pizzeria 
Entrée : 5 à 12€
Pizza : 8 à 18€
Dessert : 5€

Avenue du Diamant 199A
1030 Bruxelles

 

Lun-Sam : 7h30-22h30 +32 (0)2 310 06 20
Leur page facebook Leur site internet
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Bonne pâte à pizza
garniture très généreuse
Plus approprié pour de la vente à emporter

Boentje Café : zéro miette dans l’assiette pour ce brunch zéro déchet

Autant Bruxelles même est petite que ses communes environnantes sont étendues. Et on perd vraiment à ne se limiter que centre ville. En général, quand un proche vient me visiter, je lui fais non seulement découvrir l’inévitable Manneken Pis et la Grand Place, mais je l’emmène également à la découverte d’Ixelles, Saint Gilles ou encore le quartier Européen. Dernièrement, petit changement de programme pour aller explorer Schaerbeek et son ambiance variée.

C’est une commune qui souffre un peu de sa mauvaise réputation et pourtant il y a pas mal de petits coins sympa à découvrir avec de nombreuses maisons art déco/art nouveau… Pour lever un peu les a priori, je suis allée bruncher dans ce quartier au Boentje Café sur la place de l’hôtel communal avant d’aller visiter l’Atomium.

Le Boentje café (je cale sur la prononciation) surfe sur la tendance écologique chère aux Millenials et prône une cuisine zéro déchet assortie d’un approvisionnement local. L’endroit est accueillant et suffisamment spacieux pour accueillir des grandes tablées, mais il se remplit assez vite et la réservation est fortement conseillée. Il y a une terrasse côté rue mais aussi une courette à l’arrière agrémentée de plantes vertes en boîte de conserve pour profiter des rayons de soleil au calme. En revanche, le niveau sonore monte vite dans la salle. Nous étions assises à côté de la machine à café et je dois reconnaître que nous entendre n’était pas évident (à moins que ce ne soit dû à la présence de ce groupe qui fêtait un enterrement de vie de jeune fille … ).

Vous allez découvrir un univers à l’aspect un peu récup et bric-à-brac avec ses meubles en bois, ses bobines de chantier recyclées, ses coussins en patchwork ou en toile de jute et ses chaises dépareillées. Le rendu est assez féminin et confortable. Les teintes vert d’eau associées au gris clair et au blanc sont très relaxantes. J’aime l’utilisation des fenêtres pour inscrire les menus.

Petit détail vraiment écolo : les coupons de tissu pliés en triangle et présentés au centre de la table avec le pot à couverts pour remplacer les serviettes en papier ! J’ai trouvé ça tellement mignon et les imprimés des tissus étaient si symapthiques que j’ai eu quelques scrupules à m’essuyer les doigts et la bouche dessus ! Cela m’a beaucoup fait penser aux tampons à démaquiller réutilisables de chez Nalamille.

Ce restaurant modeste propose des sandwichs généreux au pain alléchant, de nombreuses douceurs sucrées (cookies, cheesecake, tarte, fondant etc…) mais aussi des salades dans des bocaux en verre ou des gaufres salées et sucrées.

Concernant le brunch, plusieurs formules sont disponibles :

  • Naked : sans boisson = 18€
  • Deluxe : avec boissons traditionnelles : boisson chaude + boisson fraiche = 21€
  • Royal : avec mise en bouche, une boisson chaude et boisson festive (verre de Clairette) = 25€

Elles sont toutes articulées autour d’une panière (pain & brioche) et de ses tartinades (confitures de framboise, cerise ou abricot, caramel, sirop de betterave, miel, beurre …), d’une assiette sucrée-salée qui varie selon les arrivages et les saisons. C’est assez étrange car la carte mêle anglais, français et néerlandais de manière un peu aléatoire…

L’assortiment de thés est modeste. Six petites références, qu’on vient vous présenter dans des tubes en verre pour faire votre choix. J’avoue que pour quelqu’un comme moi qui adore tout sentir, cette manière de faire est très agréable ! Ils proposent aussi des boissons plus surprenantes. Notamment le William : un lait chaud à la vanille et au sirop de poire avec un soupçon de cannelle. Pour les foodista healthy, il y a aussi un Golden Milk qui correspond plus à un Chaï latte qu’à un lait au curcuma.

Le service avance à une vitesse raisonnable pour un brunch. D’abord le thé glacé fait maison et (alleluia !) non sucré. Ce jour là, il était à la rose avec peut-être un soupçon d’amande et une rondelle de citron. Les boissons chaudes suivent assez rapidement. Pour une fois, j’ai cédé aux caprices de ma gourmandise et pris un chocolat chaud. A ma grande surprise, il était fait avec du « vrai » chocolat et pas du cacao en poudre et surprise encore plus grande : du lait entier ! c’était très appréciable en termes de texture en bouche. Comme chez CHYL, l’eau est servie à volonté dans une fontaine en verre.

Petit fun fact : quelqu’un avait mal refermé le robinet, qui s’est mis à goutter quasiment sur la panière située juste en dessous !

Après cela, nous avons eu un petit moment de flottement. Nous ne savions pas si nous pouvions aller nous servir directement dans la panière ou si on devait attendre notre assiette. Au final, n’y tenant plus, je me suis levée pour aller fouiner, récupérant une assiette sur l’étagère au dessus et piochant avec enthousiasme dans ce joil panier garni, qui débordait de brioche au sucre et de cramique. Un peu plus tard, au cours du repas, j’ai réussi à exhumer des tranches de ciabatta qui était enfouies sous la masse. Dommage, la pince à spaghetti n’est pas des plus adaptées pour attraper les morceaux de brioches qui sont fragiles. Une simple pince en bois aurait été plus pratique. Mais bon, ce n’est qu’un petit détail.

L’arrivée de notre assiette a ravivé notre appétit. Le menu était ma foi très alléchant et pour une fois on s’éloigne de la composition traditionnellement admise du brunch (à base d’oeufs brouillés, viennoiseries et de charcuterie) :

  • un toast poulet-champignon au curry : c’est d’ailleurs là qu’on voit que c’est du zéro déchet. Mon pain était une tranche de pain de mie tandis que celui de mon amie, une part de baguette
  • un oeuf poché
  • une verrine de purée de patate douce avec son mélange de graines (gruyère, pavot, tournesol etc…)
  • un peu de salade pour la forme
  • une cuillèrée de pâte à cookie
  • une île flottante revisitée avec des fruits frais (pamplemousse, ananas, pomme, myrtilles …)
  • une gaufre à la fleur d’oranger avec des morceaux de fraises
  • du mascarpone fouetté au sucre et aéré comme une chantilly

C’était un mélange très varié tant par les ingrédients que les textures et la couleur. J’ai vraiment aimé son originalité. Ce sont des choses simples mais auxquelles je ne pense pas forcément (le mix de graines sur la purée), que j’aurais la flemme de faire (l’île flottante) voire que j’aurais des complexes à manger (la pâte à cookie crue). Mais comme tout est présenté en petite quantité, au final on prend plaisir à tout manger sans se sentir alourdi.

Globalement, j’ai beaucoup aimé tout ce qui nous a été présenté. Seul bémol, les assaisonnements étaient tous un peu trop intenses pour moi. Un poil trop de mélange sel-poivre-curry dans le toast poulet, un peu trop épicé-chaleur pour le mélange de graines de la purée, le dosage de la fleur d’oranger dans la gaufre laissait très peu de place au doute, la chantilly était bien sucrée. Heureusement c’était très bon et j’aime beaucoup ça, mais c’était sur ma limite haute de tolérance. Après, je dois reconnaitre que je suis quelqu’un qui assaisonne très peu mes plats.

Mais je me suis régalée sans aucun doute possible !

Nous avons pu nous attarder sans pression. Toute l’équipe s’est montrée très agréable et serviable. Cette expérience a été un véritable plaisir. En point bonus, l’assiette est aussi disponible en version veggie avec un toast à l’houmous. J’ai également découvert qu’ils organisent des tables de discussions pour les étrangers, des blinds tests et de nombreux autres évènements. On apprécie aussi son effort sur les emballages inutiles et la récup d’objets.

Résumé

« Boentje Café»
Cantine, brunch, café
Brunch : 18 / 21 / 25€
Salé : 4 à 12€
(bocaux, soupe, sandwich, gaufre salé)
Sucré : de 2,5 à 5€
(gaufre sucrée, pâtisserie, granola)
Place Colignon 18
1030 Schaerbeek

0032 (0)2 672 08 37

Ma-Dim : 10h-18h
Leur page facebook
Leur site internet
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
portions adaptées
excellent rapport qualité/prix
original
excentré