Le cobbler, c’est encore quelque chose de bien anglais avec les scones, la kidney pie etc… En général, c’est un plat sucré sur le même principe que le crumble sauf que la pâte déposée sur le dessus se rapproche plus d’un scone et fait des boulettes beaucoup plus grosses.
Ici, j’ai testé une version salée qui me fait beaucoup penser à une tourte. C’est très gourmand, bien chaud, génial comme comfort food ! Mon Chéri m’a trouvé ça sur la chaîne Youtube Sorted Food. Ca m’a permis de recycler les morceaux pas vraiment présentables de ma poule au pot (les ailes et la carcasse principalement). C’est rapide et facile à préparer.
Pour 2 personnes :
Pour la farce :
100g de poulet
100g de champignons de paris (2 gros champignons)
50g de lardons fumés
1 petit oignon rouge
1 cas de farine
1 cac de fond de veau
10cl de cidre ou de vin blanc (selon votre préférence)
1/4 cac d’ail semoule
Pour le cobbler :
80g de farine
30g de lait
15g de beurre demi sel mou
1 oeuf
1/3 cac de levure chimique
1/2 cac d’herbes de provence
Préparez la garniture : Coupez le poulet en dés. Emincez l’oignon.
Ôtez la peau des champignons puis brisez les en gros morceaux à l’aide de vos mains.
Dans une poêle bien chaude, faites revenir les lardons.
Quand ils ont rendu suffisamment de gras, ajoutez l’oignon et remuez bien.
Laissez cuire 5 min le temps que les oignons soient translucides.
Puis ajoutez le poulet et les morceaux de champignons.
Quand le poulet est doré, saupoudrez avec la farine. Enrobez bien tout le monde.
Mouillez avec le fond de veau délayé dans le cidre.
Laissez cuire environ 5 min le temps pour la sauce de s’épaissir. Mettez de côté.
Préchauffez le four à 180°C.
Préparez le cobbler : battez l’oeuf.
Mélangez la farine avec les herbes de provence et la levure.
Sablez avec le beurre puis amalgamez avec 2 cas d’oeuf battu et le lait. Ne malaxez pas trop la pâte. Elle est un peu collante.
Remplissez deux terrines avec la garniture bien sirupeuse puis recouvrez la de petit tas de pâte à cobbler.
Utilisez le reste de l’oeuf pour dorer cette croûte.
Enfournez pour une vingtaine de minutes, le temps que la croûte prenne une belle teinte ambrée.
Rien de tel que le mariage du citron et de la framboise pour vous ravir les papilles ! J’adore les lemon squares : des petits carrés de tarte au citron. Vraiment très fondant et acidulé en bouche. Une petite tuerie américaine que j’ai voulu décliné en une version marbrée où la framboise se mêle au citron. C’est un petit régal assez léger comparé à une tarte au citron classique puisqu’il n’y a du beurre que dans la pâte et non dans l’appareil !
Je participe au Défi culinaire #8 avec cette recette. C’est Corinne du blog Mamou & Co qui a choisi le thème du citron pour l’occasion. Les participations s’arrêtent le mercredi 21 octobre à minuit.
Au départ, j’avais prévu de faire un avocado sponge cake avec une chantilly au citron et des framboises fraîches. C’était parfait : un clin d’oeil à la dernière Bataille Food, un autre clin d’oeil au Passe-Plat entre amis#4 sur les couleurs de l’automne et de quoi combler la citronnite aiguë de Corinne. Malheureusement, après 2 tentatives, je n’ai pas pu obtenir une bonne cuisson de mon sponge cake alors je me suis rabattue là-dessus.
Pour 9 carrés :
Pour la pâte :
100g de farine
70g de beurre demi-sel mou
50g de sucre
1 cas de zeste de citron
Pour la garniture citron :
60g de sucre
50mL de jus de citron (1 citron)
1 oeuf
1 cas rase de maïzena
Pour la garniture framboise :
60g de sucre
50mL de coulis de framboises
1 oeuf
1 cas rase de maïzena
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparez la croûte : mélangez la farine avec le sucre et les zestes de citrons.
Sablez avec le beurre demi-sel ramolli. Vous devez obtenir une pâte qui forme des grumeaux comme pour un crumble.
Tassez cette pâte sur 0,5cm d’épaisseur sur un moule carré recouvert de papier sulfurisé.
Enfournez pour 15 à 20min. La pâte ne doit pas colorer.
Préparez les garnitures : pour chaque appareil, mélangez le sucre avec la maïzena.
Puis ajoutez l’oeuf et le jus/coulis correspondant.
mélangez bien de manière a obtenir un appareil homogène.
Dressage : versez la préparation à la framboise sur la croûte encore chaude.
Puis versez la préparation au citron. Réalisez des marbrures à l’aide d’un couteau ou d’une baguette.
Enfournez à nouveau pour 20min. Sortez le plat du four (ce n’est pas grave si cela tremblote encore, cela va continuer encore un peu à cuire et à prendre en masse.
Laissez refroidir puis placez 1h au réfrigérateur avant de découper de carrés.
Saupoudrez de sucre glace pour le service.
Petite info complémentaire :
Pour un contraste jaune/rose plus intense, je pense qu’il serait préférable de rajouter un peu de colorant jaune à la garniture au citron.
Si vous aussi, vous aimez l’alliance du citron et de la framboise, je vous conseille les recette suivantes :
L’ami avec lequel j’aimais bien faire mes compétitions de lunch box au labo a un jour débarqué avec des cookies franchement pas extraordinaires (scuze Arthur ). Et non, je ne suis pas méchante, il était le premier à le reconnaître. Ses cookies étaient trop cuits autour, avec une texture ni croquante comme les cookies du commerce, ni moelleuse et fondante comme ceux de la Mie Câline. Il m’a avoué avoir chopé la recette sur Marmiton et que la pâte était très collante et presque liquide.
Un peu étonnée (parce que ce brave garçon touche quand même sa bille en matière de cuisine), je lui ai demandé pourquoi il n’était pas allé piocher une recette sur mon blog (parce que j’en impose quand même pas mal en matière de cookies, oui, je suis très modeste ). Il m’a alors répondu, que je n’avais pas de recette classique.
Bon, c’était quand même de la diffamation, puisque je propose une recette de Cookies tous mous comme ceux de la Mie Câline, mais j’ai compris le problème. Même si j’utilise toujours la même base, je n’ai aucune recette intitulée « Cookies aux pépites de chocolat » ou « Pâte à cookie » ou encore « Cookies : la recette de base« . Le mal est désormais réparé !
Les astuces
Il faut faire varier la quantité de sucre selon les ingrédients additionnels que vous mettez dans votre pâte. Bah oui, les pépites de caramel, c’est très sucré, alors on compense en diminuant la dose de sucre. D’ailleurs, la cassonade a son importance. Elle ne se dissout pas totalement dans la pâte. A la cuisson ces cristaux vous rester à la surface (vous pouvez d’ailleurs les voir) et contribuer à la formation de la couche craquante autour. Vous voyez une crème brûlée? On rajoute une couche de sucre à la surface pour la faire caraméliser et obtenir du croquant/craquant. C’est plus ou moins le même combat avec les cookies.
Les cookies se réalisent avec du beurre mou (ou pommade) et non pas fondu. Pour ne pas avoir à attendre que mon beurre ramollisse, je préfère utiliser de la margarine. Sinon, pour obtenir des cookies avec des cookies différents et très gourmands, remplacer une partie le beurre par des pâtes à tartiner est toujours une très bonne idée! Mais attention, selon certaines pâte à tartiner, il faudra également modifier la quantité de farine. C’est le cas pour le beurre de cacahuète et la crème de marron par exemple. Les cookies seraient trop sec sinon on ne réduisait pas la proportion de farine.
Le choix de la farine est intéressant aussi. Selon sa finesse votre pâte sera plus ou moins collante même si vous mettez la même quantité que moi! J’ai remarqué cela en Allemagne où la farine discount correspond à de la T45 tandis que la française est de la T55 (c’est celle que j’utilise). J’avais besoin de plus de farine en Allemagne pour avoir une pâte à cookie qui s’amalgame bien et se décolle des parois. Si vous remplacez la farine de blé blanche par de la farine de blé complète, là c’est l’inverse, il vous en faudra moins pour agglomérer la pâte. Beaucoup de blogueuses américaines ajoutent 1 cas de maïzena à leur farine. Selon elles cela contribue à la texture chewing-gum moelli-moelleuse que j’aime tant. Je n’ai pas cherché à le vérifier.
Vous pouvez obtenir des textures différentes en fonction de la forme de vos cookies avant la cuisson. A temps de cuisson égal, un cookie boule (ceux qu’on forme avec une cuiller à glace) aura un coeur plus fondant qu’un cookie plat (ceux qu’on aura écrasé avant cuisson). Attention, cela ne veut pas dire qu’un cookie aplati sera forcément tout sec et plus craquant. Il faut toujours prendre en compte le temps de cuisson.
Faire refroidir la pâte avant de la cuire revient au même. C’est un bon moyen pour être sûr que vos cookies vont garder un coeur fondant et être bien mous. Si la pâte est plus froide, l’extérieur du cookie sera cuit à point avant l’intérieur. Ainsi on obtient une croûte extérieure craquante et un coeur légèrement « underbake » (un mot anglais tout à fait approprié pour dire que le coeur n’est pas assez cuit).
Maîtriser la cuisson est un facteur très important dans le résultat final du cookie. C’est un peu la clé de la réussite, comme pour un brownien. Une cuisson longue donne un cookie gonflé avec une texture de gâteau moelleux, assez compact en bouche. Une cuisson trop courte et votre cookie sera entièrement fondant mais très fragile, dépourvu de croûte. Un cookie trop cuit est pour moi forcément raté. Un cookie trop mou qui se casse en deux est encore rattrapable. Soit en prolongeant la cuisson de pas grand chose (2min pas plus) soit en mangeant les cookies après un long passage au réfrigérateur. C’est malheureux à dire mais le beurre contenu dans le cookie fige à nouveau et renforce la solidité du cookie. Pour moi, la cuisson idéale se situe entre 9 à 12 min à 180°C en chaleur tournante (ou sans) à mi-four. Trop bas, la sole des cookies risque de se transformer en sablé. Trop haut, la croûte sera peut-être parfaite mais l’intérieur vraiment pas assez cuit. Je n’ai pas remarqué d’influence particulière de la chaleur tournante. Je pense que la cuisson est trop courte pour apercevoir une quelconque différence. Je préfère la chaleur tournante parce qu’ainsi mon four monte plus vite en température. Il faut vraiment vous adapter en prenant en compte :
vos attentes : un cookie mou et fondant ou plutôt un cookie croustillant ?
la forme du cookie (son épaisseur et sa taille) : vous préférez les cookies boules au cookies plats ? Sachant qu’il faudra beaucoup plus de temps pour avoir un cookie bien croquant et pas du tout fondant s’il est très épais…
votre matériel : il faut plusieurs essais avec son four pour apprendre à connaître sa manière de chauffer. En général le fond cuit plus que l’arrière. Mais votre four peut cuire à une température beaucoup moins importante que celle que vous avez sélectionnée ou l’inverse… Des cookies cuits dans le bas du four auront peut-être une sole trop noire, ceux cuits tout en haut Cela dépend vraiment de votre matériel. C’est à vous de déterminer la température idéale en association avec le temps et la position dans le four.
La rédactrice du blog américain Handle the Heat a réalisé une étude comparative quasi exhaustive sur les cookies. Elle y évoque l’influence de la levure chimique, l’impact du type de sucres ou de farines… Elle vous livre aussi tous ses petits secrets pour obtenir à tous les coups des cookies parfaits. Je vous laisse découvrir son « Ultimate Cookie Troubleshooting Guide » avec photos à l’appui. Je me tâte à acheter son Ultimate Cookie Handbook….
Les variantes
Maintenant que je vous ai livré cette recette, voici ce que vous pouvez en faire :
120gbeurre demi sel mou= margarine possible + 1/4 cac sel
1oeuf
1caclevure chimique
1casarôme de vanille
150gpépitesde chocolat
Instructions
Préchauffez votre four à 180°C.
Incorporez les sucres au beurre.
Ajoutez ensuite l’oeuf et l’arôme. Mélangez à l’aide d’une cuillère en bois.
Ajoutez enfin la farine mélangée au sel et à la levure. Vous devez obtenir une pâte qui se décolle bien des parois.
Ajoutez les pépites de chocolat.
A l'aide d'une cuillère à glace (5cm de Ø), formez des boules de pâte que vous déposez sur du papier sulfurisé.
Vous pouvez les cuire comme ça ou les aplatir uniformément à l'aide d'une surface plane (le fond d'un verre à moutarde ou d'un moule à tartelette).
Pour éviter que cela ne colle, intercalez un carré de papier sulfurisé entre la boule de pâte et le support qui va vous servir à aplanir le cookie.
Enfournez pour une dizaine de minutes. Surveillez la cuisson et sortez les cookies quand les bords commencent à craqueler mais que le coeur n’est pas encore cuit.
Je vous propose de repousser les limites de l’indécence avec ce brownie ultra fondant bi-goût et bi-texture. Le brownie au chocolat noir est déjà bien fondant mais la partie au chocolat blanc parfumée au baileys l’est encore plus ! Il a remporté l’unanimité à notre repas de réunion de famille !
Je dédie ce brownie à mon amie Emilie qui est une inconditionnelle du Baileys et à mon chéri qui n’avait pas pu profiter de ma cuisine depuis un bon moment !
Pour 9 à 12 parts :
Pour le brownie chocolat noir :
130g de chocolat noir
80g de beurre
70g de sucre
30g de farine
2 oeufs
1 cac d’arôme de vanille
Pour le brownie chocolat blanc :
130g de chocolat blanc
60g de beurre
50g de sucre
30g de farine
2 oeufs
1 cas de Baileys
Préchauffez votre four à 180°C.
Réalisez dans 2 saladiers différents mais de la même manière les 2 pâtes à brownie : faites fondre le chocolat avec le beurre.
Ajoutez ensuite le sucre, puis les oeufs.
Enfin ajoutez la farine et les arômes (vanille ou Baileys).
Chemisez un moule rectangulaire avec du papier sulfurisé.
Versez la pâte au chocolat noir dans votre moule, puis répartissez un peu partout par dessus la pâte au chocolat blanc.
Avec une cuillère à café, mélangez très grossièrement les deux pâtes (en soulevant la pâte foncée pour la faire remonter à la surface par endroit) pour faire apparaître des marbrures.
Enfournez pour 20 à 25 min. La surface du brownie doit juste venir de se figer lorsque vous le sortez du four (la pâte ne doit plus trembloter). C’est ainsi que vous aurez la garantie d’avoir un brownie ultra fondant !
Je me suis enfin attaquée à ce grand classique des desserts américains et c’est une vraie petite merveille! J’ai fait un mix entre la recette du blog Recettes Américaines et celle d’un livre et franchement, je suis pleinement satisfaite de ma recette! Le gâteau est très moelleux, humide, la cannelle pas trop présente et le glaçage discret et pas écoeurant. On ne saurait rêver de plus belle manière de manger de la carotte!
Pour 8 personnes :
Pour le gâteau :
130g de farine
1 cac de levure
1/2 cac de bicarbonate
1/4 cac de sel
1/2 cac de 4 épices
1/2 cac de cannelle
180g de sucre
2 oeufs
10cl d’huile
100g de carottes râpées
80g de noix grossièrement hachées ou de noix de pécan ou encore un mélange des deux
Pour le glaçage :
200g de fromage frais
50g de sucre glace
1 sachet de sucre vanillé
1 cac d’arôme de vanille
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparation du gâteau : mélangez les ingrédients secs ensemble (farine, levure, épices, sel).
Fouettez les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume.
Ajoutez l’huile en filet tout en continuant de fouettez.
Incorporez ce mélange aux ingrédients secs. Vous devez obtenir un mélange lisse.
Enfin ajoutez les carottes râpées et les noix.
Versez dans un moule chemisé de papier sulfurisé et enfournez pour 40min. Couvrez au besoin de papier d’aluminium si le dessus colore trop.
Laissez refroidir totalement.
Préparation du glaçage : mélangez le fromage frais avec les sucres et la vanille.
Egalisez le dessus du gâteau et coupez le en deux disques.
Tartinez une première couche de glaçage sur le disque du bas.
Recouvrez du deuxième disque et recouvrez l’intégralité du gâteau de glaçage.
Conservez au frais.
Petite info complémentaire :
Après une nuit au réfrigérateur, mon glaçage s’est craquelé (ou plutôt fissuré) sur le dessus. Donc si vous souhaitez avoir un dessert bien présentable, je vous conseille de le faire seulement 1h ou 2 avant de le servir.