Raviolis aux épinards, noix et gorgonzola

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Pour le mois de Mars, Jean d’Alos et moi vous proposons du Gorgonzola. C’est un fromage typique de l’Italie, alors j’ai pensé aux spécialités italiennes pour le mettre en valeur. Mon choix s’est orienté vers des raviolis ! Histoire de se donner bonne conscience, je les ai farcis avec des épinards frais (oui Madame !) et j’ai rajouté de la noix à la pâte à raviolis.

Avec ces proportions, j’ai réalisé 45 raviolis circulaires. c’est vraiment l’idéal pour 2 personnes avec un appétit moyen. J’ai coupé le gorgonzola avec du petit suisse, car c’est un fromage qui est assez fort en terme de goût.

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :

  • 70g farine
  • 30g de poudre de noix très fine
  • 1 oeuf
  • 1/2 cac d’huile de noix

Pour la farce :

  • 100g d’épinards cuits
  • 60g de gorgonzola
  1. Préparez la farce : hachez les épinards à l’aide d’un blender.
  2. Travaillez le gorgonzola avec une fourchette ou au blender pour former une pâte.
  3. Incorporez la aux épinards hachés.
  4. Préparez la pâte à raviolis : dans un saladier, versez la farine et la poudre de noix. Creusez y un puits puis déposez-y l’œuf battu avec l’huile. Mélangez à la main, jusqu’à obtenir une pâte un peu souple et non collante. Ajoutez de la farine ou de l’eau, si vous n’obtenez pas la bonne texture.
  5. Rassemblez la pâte en une boule, filmez-la et laissez-la au réfrigérateur pendant 2h. Sortez-la 10 minutes avant de la travailler.
  6. Préparez les raviolis : divisez votre pâte en deux (si vous avez un laminoir, c’est le moment de l’utiliser) sinon étalez-la au rouleau le plus fin possible (1mm est amplement suffisant) en forme de rectangle.
  7. Façonnez les raviolis soit à l’emporte-pièce, soit avec une plaque à raviolis. J’ai opté pour un format circulaire de 4 cm de diamètre. 
  8. Déposez ces raviolis sur une feuille de papier sulfurisé et laissez sécher 1h à l’air libre. Vous pouvez les congeler à ce stade. 
  9. Cuisson des raviolis : mettez une grande casserole d’eau salée à bouillir. Plongez-y les raviolis. Laissez cuire 5-6 min après la reprise de l’ébullition.
  10. Servez les raviolis égouttés nappés d’un sauce à la crème fraiche légèrement aillée.

Panna cotta banane-caramel-spéculoos

Un dessert (presque) léger concocté pour homme suite à une discussion lors de notre diner de St valentin. Monsieur est un fervent défenseur de l’agar-agar et moi, je préfère la gélatine. Mon objectif est donc de lui prouver que la gélatine, c’est aussi très bien pour faire des panna cotta ! Bon, là, je viens clairement empiéter sur ses plates-bandes. Les panna cotta ont toujours été le dessert que j’ai boudé au restaurant. Trop basique, trop flou jusqu’à ce que j’en prenne une au Veneto. Il m’est arrivé d’en faire une fois à la poire et noisette, sans être plus subjuguée que cela. 

Le choix des parfums s’est fait en fonction de mes restes de frigo : une banane restant d’un banana bread, du caramel (parce que j’en ai toujours de préparé) et des spéculoos. Un trio de folie, comme un air de banoffee pie, pour combler ses papilles et lui faire oublier la gélatine ! Selon la quantité de gélatine que vous allez mettre, la texture va varier. Avec 1,5 feuille la crème sera juste prise et très flageolante. Avec 3 feuilles, elle sera ferme. J’ai une préférence pour 2 feuilles. A vous de voir selon votre préférence. De même, vous pouvez faire vos panna cotta exclusivement à la crème, plutôt que de faire mi-lait ou mi-crème.

J’en ai profité pour tester la vanille en poudre Lechampion offerte par mon partenaire Signé Aquitaine. C’est une vraie merveille, vraiment parfumée, que je prends beaucoup de plaisir à utiliser (en plus je n’ai pas la culpabilité de fendre une gousse de vanille en deux ! Les panna cotta sont d’ailleurs pour moi une des rares occasions où cela vaut la peine de mettre de la vraie et bonne vanille dans une préparation (avec la crème anglaise).

Pour 4 panna cotta format pot La laitière :

Pour la panna cotta vanille :

  • 250g de crème liquide entière
  • 250g de lait
  • 50g de sucre en poudre
  • 1/8 cac de vanille en poudre
  • 2 feuilles de gélatine

Pour la garniture :

  • 1,5 banane (environ 150g)
  • 8 spéculoos
  • 40g de sucre
  • 5g de beurre
  • 5cl de crème liquide
  1. Préparez le caramel : faites fondre le sucre dans une poêle à sec.
  2. Quand le caramel est juste blond, ajoutez le beurre hors du feu, mélangez bien (jusqu’à ce que les bulles disparaissent).
  3. Faites bouillir la crème puis incorporez la petit à petit au caramel en fouettant vigoureusement. Le caramel doit arrêter de bouillir entre chaque ajout.
  4. Faites épaissir cette sauce à feu doux en remuant de temps en temps.
  5. Versez le caramel dans 4 pots plus grands que les La Laitière (plutôt type verre Nutella) et laissez refroidir.
  6. Préparez les bananes : Coupez la banane en rondelle. Gardez 8 rondelles pour la décoration.
  7. Faites revenir les autres à la poêle à feu assez vif  en remuant régulièrement pour les colorer et les rendre « baveuses » ou « gluantes » si vous préférer. Elles doivent prendre une teinte un peu caramélisées.
  8. Répartissez les sur le caramel au fond des verrines et laissez refroidir.
  9. Préparez la panna cotta : placez les feuilles de gélatine 10 min dans de l’eau froide pour les réhydrater.
  10. Faites chauffer la crème avec le lait, le sucre et la vanille en poudre.
  11. Quand cela approche de l’ébullition, retirez du feu et ajoutez la gélatine essorée entre vos doigts. Mélangez délicatement pour ne pas former trop de bulles.
  12. Laissez refroidir quelques minutes et versez en faisant couler la panna cotta le long du bord du verre.
  13. Laissez figer au moins 2h au réfrigérateur.
  14. Au moment du service : recouvrez la surface des panna cotta avec l’équivalent de 2 spéculoos émiettés et 2 rondelles de banane.

Petite info complémentaire :

Cela vous fait l’équivalent de 4 pots La Laitière en terme de quantité de panna cotta en elle-même, mais il faut penser au caramel et aux bananes poêlées qui vont avec, d’où l’utilisation de verres Nutella plutôt pour le dressage. 

Pâtes au haddock, sauce tomate aux cèpes et parmesan

C’est encore une recette pour utiliser mes restes : ceux de la matelote de haddock au reblochon et le reste de pesto de tomates de mon oeuf cocotte en brioche. J’ai vraiment été agréablement surprise du mélange. Je ne m’attendais pas à ce que le haddock se marie aussi bien avec la tomate ou le parmesan. C’était très simple et gourmand.

Pour 2 personnes :

Pour la sauce tomate :

  • 20g de concentré de tomate
  • 20g d’oignon
  • 10g de tomates séchées
  • 10g de cèpes séchés
  • 1/4 cac d’origan
  • 1/4 cac d’huile d’olive
  • 1/8 cac d’ail
  • 1/2 tomate (± 50g)

Pour les pâtes :

  • 120g de pâtes longues
  • 150g de haddock
  • 100g de crème liquide
  • 30g de parseman
  1. Préparez la sauce : réhydratez les cèpes et les tomates séchées dans 5cl d’eau bouillante. Laissez les infuser 10 min puis égouttez les.
  2. Emincez finement l’oignon. Coupez la tomate en dés.
  3. Faites le revenir à la poêle avec l’ail.
  4. Quand l’oignon commence à devenir plus translucide, ajoutez et la tomate et poursuivez la cuisson 5 min.
  5. Transvasez cette préparation dans un mixeur, avec les cèpes, le concentré de tomate et les tomates séchées. Mixez bien pour obtenir une compotée épaisse.
  6. Cuisson des pâtes : coupez le haddock en lanières et portez un grand volume d’eau SANS SEL à ébullition.
  7. Quand l’eau bout ajoutez les pages et le haddock. Laissez cuire le temps nécessaire pour les pâtes.
  8. Egouttez le tout.
  9. Finitions : dans une grande casserole à feu doux, allongez la sauce tomate avec la crème liquide. Ajoutez le parmesan râpé et mélangez bien.
  10. Ajoutez ensuite les pâtes cuites avec le haddock. Mélangez pour bien enrober les pâtes de sauce.
  11. Servez quand les pâtes sont suffisamment chaudes à votre goût.

Raviolis mozzarella-basilic

Une boule mozza en grande perdition dans mon frigo et envie de retrouver les saveurs perdues de l’été, alors je me suis lancée dans la confection de raviolis au basilic et mozzarella que j’ai accompagné d’une sauce tomate maison bien onctueuse. C’est un peu long à réaliser mais pas compliqué en soi. En plus, c’est très satisfaisant !

Pour 2 personnes :

Pour la pâte :

  • 70g farine
  • 30g de farine d’épeautre
  • 1 oeuf
  • 1 cac huile d’olive

Pour la farce :

  • 125g de mozzarella ( 1 boule)
  • 60g de petit suisse (1 petit suisse)
  • 5 cac de basilic congelé
  • 1/4 cac d’ail
  • 1/4 cac de poivre noir
  1. Préparez la farce : la veille, égouttez la boule de mozzarella.
  2. Râpez la mozzarella grossièrement?
  3. Dans un saladier, mélangez la mozzarella avec le petit suisse, le basilic, l’ail et le poivre.
  4. Préparez la pâte à raviolis : dans un saladier, versez les farines, creusez y un puits puis déposez-y l’œuf battu avec l’huile. Mélangez à la main, jusqu’à obtenir une pâte un peu souple et non collante. Ajoutez de la farine ou de l’eau, si vous n’obtenez pas la bonne texture.
  5. Rassemblez la pâte en une boule, filmez-la et laissez-la au réfrigérateur pendant 2h. Sortez-la 10 minutes avant de la travailler.
  6. Préparez les raviolis : divisez votre pâte en deux (si vous avez un laminoir, c’est le moment de l’utiliser) sinon étalez-la au rouleau le plus fin possible (1mm est amplement suffisant) en forme de rectangle.
  7. Façonnez les raviolis soit à l’emporte-pièce, soit avec une plaque à raviolis, soit système D, à la main 
  8. Déposez ces raviolis sur une feuille de papier sulfurisé et laissez sécher 1h à l’air libre.
  9. Cuisson des raviolis : mettez une grande casserole d’eau salée à bouillir. Plongez-y les raviolis. Laissez cuire 5-6 min après la reprise de l’ébullition.
  10. Servez les raviolis égouttés nappés de sauce de votre choix.

Sauce tomate épaisse

C’est une petite recette de sauce tomate venue de chez Cooking Julia, qui m’a parue parfaite pour accompagner mes raviolis mozzarella-basilic. J’ai utilisé des tomates classiques. Cette sauce fleure bon l’Italie et les saveurs méditerranéennes. Son goût est équilibré entre fruité, acidité, sucré etc…

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 250g de tomates (2 tomates moyennes)
  • 15g de tomates séchées
  • 30g d’oignon
  • 5g de parmesan
  • 3g de miel
  • 1/2 cac d’huile d’olive
  • 1/2 cac de vinaigre balsamique
  • 1/2 cac d’échalote semoule
  • 1/4 cac d’herbe de provence (ou origan)
  • 1/8 cac d’ail semoule
  1. Faites bouillir une casserole d’eau. Quand l’eau bouillon, plongez les tomates dedans quelques minutes, jusqu’à ce que leurs peaux se fendent. Egoutez les puis pelez les.
  2. Emincez l’oignon. Coupez les tomates en dés et les tomates séchées en lanières.
  3. Faites le revenir 5 minutes dans l’huile d’olive avec l’ail et l’échalote semoule et les herbes de provence.
  4. Ajoutez ensuite les tomates, couvrez et laissez mijoter 10 min.
  5. Hors du feu, ajoutez le miel, le vinaigre balsamique et le parmesan. Mixez longuement pour obtenir une sauce onctueuse et homogène puis rectifiez l’assaisonnement avec du poivre et du sel au besoin.

Patina de courgette : flan à la courgette selon Apicius

Parmi les autres mets incontournables de l’époque gallo-romaine, on retrouve la patina. Apicius en parle comme d’un plat salé ou sucré (à la poire la plupart du temps), cuisiné au four dans un récipient en terre cuite. Un fois de plus, impossible d’échapper au miel et au garum (équivalent de la sauce nuoc-mam).

L’équipe de Tout Art Faire

Fidèle à ce que nous avons pu déguster lors de la conférence sur Le vin romain et la cuisine d’Apicius animée par Aurore Saint-André, de l’Asso Tout Art Faire, j’ai reproduit la patina de courgettes. Seule variante, j’ai râpé la courgette plutôt que de la couper en morceaux.

Cette recette toute simple s’apparente beaucoup à un flan de légumes. Il pourra servir d’accompagnement à une viande.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 300g de courgettes
  • 2 oeufs
  • 4 cl de vin doux (j’ai pris du Ratafia champenois)
  • 1 cas de miel
  • 1 cac de sauce nuoc-mam
  • 2 pincées de cumin
  • poivre
  • huile d’olive
  1. Préchauffez votre four à 200°C et huilez légèrement une cocotte ou un plat en terre.
  2. Râpez la courgette.
  3. Dans une poêle faites cuire à feu fort la courgette avec le vin, le miel, la sauce nuoc-mam, le cumin et le poivre.
  4. Poursuivrez la cuisson, jusqu’à ce que la courgette ait rendu toute son eau. Laissez tiédir.
  5. Battez les oeufs et mélangez les ensuite à la courgette râpée.
  6. Versez ce mélange dans la cocotte.
  7. Enfournez pour 20 min environ. La surface doit être bien colorée (cela va gonfler un peu dans le four puis retomber).
  8. Servez froid.

Petite info complémentaire :

Je vous conseille vivement de suivre la page Facebook de l’asso Tout Art Faire, afin de vous tenir au courant de leurs évènements. La programmation est très variée et regorge de conférences, visites, balades à vélo, expositions, afterwork patrimoine, concerts et ateliers tous plus enrichissants les uns que les autres. Qui plus est, tout est animé par des intervenants qualifiés et experts dans leur domaine.

Pepones et melones : salade de melon et pastèque selon Apicius (Tout Art Faire)

L’association culturelle bordelaise Tout Art Faire a organisé la semaine dernière une conférence sur Le vin romain et la cuisine d’Apicius animée par Aurore Saint-André, doctorante en histoire de l’art antique. Au cours de cette conférence, nous avons été initié à la gastronomique romaine : quels étaient les mets et les aliments de l’époque ? comme étaient-ils cultivés et comment s’approvisionnait-on ? comment étaient-ils cuisinés et avec quels ustensiles ? comment mangeait-on ? etc …

A la fin, nous avons été invité à déguster des mets typiquement romains, contenant des produits phares incontournables de l’époque, tels que le miel ou le garum (sorte de sauce nuoc-mâm). A mon grand étonnement, la cuisine romaine antique faisait dans le sucré-salé systématique ! Je vous propose donc aujourd’hui une première recette tirées de De re coquinaria, un des écrits de Marcus Gavius Apicius. Il s’agit de morceaux de melon et de pastèque macérés dans un jus à base de vin jaune doux, de miel, de poivre et de menthe poivrée. C’est un peu particulier mais bien relevé et frais ! N’hésitez pas à ajuster les dosages.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 1/2 melon
  • 1 tranche de pastèque
  • 2 cas de vin jaune ou vin paillé
  • 1 cas de miel
  • 1 cac de sauce nuoc-mâm
  • 1/2 cac de vinaigre
  • 1/2 cac de menthe ciselée (ou menthe pouliot = menthe poivrée)
  • 1/4 cac de poivre 5 baies moulu
  1. Coupez le melon et la pastèque en dés.
  2. Dans une saladier mélangez tous les liquides et les épices.
  3. Ajoutez les fruits et laisser macérer plusieurs heures au frais.
  4. Servez bien frais.

Petite info complémentaire :

J’ai vu d’autres recettes où les fruits étaient portés à petite ébullition 3 à 5 minutes avant que le mélange ne soit laissé à macérer et refroidir.

Je vous conseille vivement de suivre la page Facebook de l’asso Tout Art Faire, afin de vous tenir au courant de leurs évènements. La programmation est très variée et regorge de conférences, visites, balades à vélo, expositions, afterwork patrimoine, concerts et ateliers tous plus enrichissants les uns que les autres. Qui plus est, tout est animé par des intervenants qualifiés et experts dans leur domaine.

L’équipe Tout Art Faire

Chou craquelin salé au pesto rosso et basilic

J’ai rencontré Alice du blog Les P’tits Biscuits lors du Shake Well Festival. Nous animions toutes les deux le stand Lesieur le vendredi après-midi. Elle avait préparé des cupcakes tomate-pesto. Comme j’ai clairement adoré sa recette (alors que j’ai tendance à trouver les cupcake bourratif, gras, écoeurant et étouffe-chrétien), j’ai voulu tenter une variante à base de chou pour un petit pique-nique à mon laboratoire…

Des petites bouchées au goût frais et j’irais même jusqu’à dire fruité ! De quoi faire le plein de soleil et de saveurs italiennes ! Des petits choux surmonté d’un craquelin tout vert au parmesan et au basilic, garni d’une ganache ultra crémeuse au fromage frais et pesto rosso ! Ils ont été très apprécié par mes collègues.

Je soumets cette recette au défi Garden-Party de Recette.de !

Pour 20 choux :

Pour la pâte à chou :

  • 66g de lait
  • 66g d’eau
  • 66g de farine
  • 50g de beurre demi-sel
  • 2 oeufs

Pour le craquelin :

  • 30g de parmesan
  • 30g de farine
  • 25g de beurre mou
  • 1 cas de basilic surgelé
  • 1 pointe de colorant vert

Pour la ganache :

  • 200g de fromage frais (St Morêt ou Philadelphia)
  • 80g de pesto rosso
  1. Préparez le craquelin : travaillez le beurre en pommade avec le basilic et le colorant, jusqu’à obtenir une pâte verte.
  2. Ajoutez la farine avec le parmesan râpé. Travaillez la pâte jusqu’à l’amalgamer et former une boule homogène.
  3. Etalez cette pâte entre 2 feuilles de papier sulfurisé sur une épaisseur de 2 à 3 mm max.
  4. Détaillez des cercles de 2 à 2,5 cm de Ø. Vous pouvez remettre la pâte en boule et la rétamer, jusqu’à l’épuiser complètement.
  5. Placez les cercles de craquelin au congélateur jusqu’à utilisation.
  6. Préchauffez votre four à 180°C.
  7. Préparez la pâte à choux : faites bouillir le lait avec le beurre et l’eau.
  8. Quand le mélange bout, ajoutez la farine d’un coup et fouettez énergiquement à la spatule en laissant la casserole sur le feu.
  9. Continuez de mélanger jusqu’à ce que la pâte se décolle des parois. Poursuivez la cuisson encore 2 ou 3 minutes pour bien faire sécher la pâte.
  10. Transvasez la pâte dans un saladier puis ajoutez les oeufs un à un en les incorporant totalement avant d’ajouter le suivant. La pâte doit devenir collante.
  11. Dressage : à l’aide d’une cuillère, déposez des tas de pâte de la taille d’une petite noix sur une feuille de papier sulfurisé en les espaçant de quelques centimètres.
  12. Appliquer un disque de craquelin sur le dessus de chaque tas, en appuyant doucement pour que la pâte déborde légèrement du diamètre du cercle de craquelin.
  13. Enfournez pour 20 min. Les choux doivent être bien gonflés et dorés.
  14. Laissez refroidir totalement les choux avant de les garnir.
  15. Garnissage : mélangez le pesto rosso au fromage frais (à l’aide d’une spatule ou d’un fouet).
  16. Coupez partiellement les choux à l’aide d’une paire de ciseaux pointus sous le craquelin mais sans le détacher complètement (comme une boîte de conserve).
  17. Déposez l’équivalent d’1/2 voire 3/4 de cac de ganache au centre du chou et rabattez le couvercle (ni vu ni connu).
  18. Réservez au frais en attendant le service.

Petite info complémentaire :

Autre solution pour garnir les choux : remplissez une poche à douille avec la ganache au pesto rosso. Percez un petit trou sur la sole du chou, glissez l’embout de la poche à douille dedans et pressez jusqu’à le remplir.

Pesto rosso basque

J’ai déjà une recette de pesto rosso sur blog malis celle-ci nécessite encore moins de mise en oeuvre. C’est comme un pesto classique (basilic-pignon-parmesan) sauf que l’on rajoute des tomates séchées en plus. J’avais besoin pour une future recette de pesto rosso, pas de conserves dans mes placards et surtout des restes dont je souhaitais me débarasser pour faire de la place dans mes placards!

J’ai donc improvisé une sorte de pesto rosso à base d’amandes (à la place des pignons de pin), de tomates séchées (qui s’étaient oxydées et sont devenues totalement noires) ainsi que de la sauce douce basque Sakari de la Maison Petricorena (gagné lors d’un concours organisé par Mamou&Co). J’avais réalisé une recette de pizza à effeuiller au thon avec cette sauce mais depuis je ne savais vraiment pas quoi en faire. Ce n’est absolument pas le type d’ingrédients que je consomme. Pour le coup, on peut dire que c’est de la très bonne qualité ! Elle s’est très bien conservée au réfrigérateur depuis tout ce temps… Pas une seule moisissure… Sa composition est très simple : de l’huile, un peu de vinaigre, du piment doux, de l’ail, du thym et du persil. Elle m’a permis de lier le reste de mes ingrédients et d’assaisonner parfaitement l’ensemble.

Vous pouvez l’utiliser sur des pizzas en remplacement de la sauce tomate ou dans des pâtes, voire en toast pour l’apéro ou en dip avec des tortillas. J’en avais utilisé pour garnir des boules de brioche.

Pour 1 pot de 180g :

Ingrédients :

  • 100g de sauce douce Sakari
  • 30g de parmesan râpé
  • 20g de tomates séchées
  • 15g de poudre d’amandes
  • 1 cac de basilic séché
  1. Coupez les tomates séchées en lanière.
  2. Placez tous les ingrédients dans le bol d’un hachoir ou d’un mixeur.
  3. Mixez longuement jusqu’à obtenir une pâte épaisse à l’aspect légèrement granuleux et très facilement tartinable.
  4. Stocker dans un pot hermétique au réfrigérateur.