Samossas au pruneau, jambon sec et chèvre

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Des petites choses croustillantes au bon goût du Sud-Ouest ! C’est vraiment tout simple à réaliser et plutôt pas mal en entrée ou en apéro. Un minimum d’ingrédients pour un maximum de saveurs sucrées-salées. J’ai opté pour une cuisson au four plutôt qu’à l’huile pour que cela soit plus digeste.

Je les ai dégustés avec une sauce aigre-douce un peu relevée (bien que sur la photo, ce soit la sauce basque de la Maison Petricorena). Le résultat était étonnant mais très sympa.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 3 feuilles de bricks
  • 6 mini tranches de jambon sec
  • 1 crottin de chèvre
  • 6 pruneaux
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Coupez le crottin de chèvre en deux dans l’épaisseur puis coupez chaque moitié en 6 portions comme pour un gâteaux. Vous obtenez 12 petits triangles de chèvre.
  3. Coupez les feuilles de bricks en deux pour avoir des demi-cercle
  4. Puis pliez les en deux pour obtenir une bande.
  5. Roulez un pruneau avec 2 parts de fromage dans une petite tranche de jambon.
  6. Déposez ce paquet dans un coin de la bande et commencez à plier en triangle !
  7. A la fin, glissez le reste de feuille de bricks dans le samossas pour qu’il tienne fermé.
  8. Déposez vos samossas sur une feuille de papier sulfurisé et enfournez pour 15 min environ. Surveillez la coloration et retournez à mi-cuisson pour obtenir une teinte dorée uniforme.

Bouchées apéritives au melon, saint félicien et magret séché

Je ne suis pas très inspirée en ce moment pour cuisiner. Je me nourris beaucoup de produits frais sans me soucier de les agencer de manière élaborée. Je tourne un peu en rond avec ma salade de tomate-concombre-roquette du soir accompagnée de pain et de fromage. Pour changer un peu, je me suis fait des brochettes de billes de melon cachées sous un emballage de magret séché et de Saint-Félicien.

C’est un fromage de vache très riche et crémeux, cousin du Saint-Marcellin. Il est très doux et coulant. Bref tout cela se marie très bien et agrémente délicieusement une salade ! C’est très rapide à faire et savoureux ! N’hésitez pas à les servir avec de la crème de balsamique (il suffit de faire réduire 5cl de vinaigre balsamique avec 1 cac de miel jusqu’à ce que le mélange devienne sirupeux).

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Bouchées apéritives au melon, saint félicien et magret séché

un apéro frais et rapide aux saveurs du sud
Type de plat Apéritif
Cuisine France
Temps de préparation 5 minutes
Temps total 5 minutes
Portions 2 personnes

Ingrédients

  • 1/4 melon
  • 16 tranches magret séché
  • 50 g saint félicien ou saint marcellin
  • 1 cac crème fraîche
  • 3 tours poivre 5 baies
  • crème de balsamique pour le service

Instructions

  • A l'aide d'une cuillère parisienne, découpez 8 billes de melon.
  • Mélangez le saint Félicien à la fourchette avec la crème fraîche et un peu de poivre 5 baies. Vous devez obtenir une pâte crémeuse de la consistance d'un fromage frais.
  • Tartinez les tranches de magret séché avec ce fromage frais amélioré. Vous pouvez enlever la lanière de gras ou pas selon votre convenance.
  • Emballez chaque bille de melon avec 2 lanières de magret un peu comme une balle de tennis. Positionnez bien le côté fromage contre la chair du melon.
  • Piquez sur des piques à brochette et placez au frais en attendant le service. C'est idéal avec de la crème de balsamique !

Notes

Pour des saveurs encore plus folles, je vous conseille de pocher les billes de melon dans un sirop de porto.
Portez à ébullition 3 cas de sucre, 1 cas de porto et 10cl d'eau. Quand ça bout, ajoutez les billes de melon et poursuivez la cuisson à petite ébullition pendant 10 min à découvert. Retirez du feu et laissez les billes de melon refroidit dans le jus (ou pas, si vous préférez un arôme plus léger).

Mille-feuilles de rösti à la poire bicolore, fourme d’Ambert et magret séché

Ce n’est pas la recette dont je suis la plus fière. Les saveurs sont bonnes, mais il y a largement de quoi mieux faire pour la présentation. A vrai dire, je fourmillais d’idées et j’ai eu du mal à me décider… J’avais pensé à faire une pile de rösti comme pour des pancakes… A inclure directement les dés de fourme d’Ambert dans les rösti comme une omelette…

Au final, j’ai choisi l’option mille-feuille en pensant napper la sauce à la toute fin sur le dessus… Ce n’était pas le choix le plus judicieux, ce n’était pas très présentable. Mais en terme de saveur c’est vraiment pas mal ! La fourme d’Ambert relève bien l’emsemble. Cela ne tranche pas trop avec la saveur douce des poires. La touche de croquant et de piquant de la roquette est la bienvenue. J’aime bien le contraste de couleurs aussi. Bref, c’est un joli mariage.

Pour 2 personnes :

Pour les poires bicolores :

  • 1 poire
  • 2 cas de sucre
  • 2,5 cl de vin rouge
  •  2,5 cl d’eau
  • 1 pincée de 4 épices

Pour les röstis :

  • 400g de pommes de terre cuite à l’eau avec la peau
  • graisse de canard

Pour le reste :

  • 2 poignées de roquette
  • 6 tranches de magret séché
  • 50g de fourme d’ambert
  • 2 cas de crème fraîche
  1. Pochage des poires : dans 2 petites casseroles, réalisez 2 sirops. Un premier avec l’eau et 1 cas de sucre et le deuxième avec le vin, le reste de sucre et les épices.
  2. Pelez la poire et coupez la en dés.
  3. Quand les sirops bouillent, ajoutez l’équivalent d’une demie poire dans chaque.
  4. Laissez frémir et réduire 5-10min. Retirez du feu et laissez refroidir.
  5. Réalisation des Rösti : pelez vos pommes de terre cuites. Râpez leur chair avec une râpe à gros trous. Mélangez les dans un saladier avec un peu de poivre.
  6. Faites fondre un peu de graisse de canard dans une poêle à feu moyen. Faites y revenir les pommes de terre pendant 5 min. Remuez de temps en temps à l’aide d’une spatule.
  7. Séparez les pommes de terre en six tas et façonnez des galettes assez fines (entre 5mm et 1cm d’épaisseur) en tassant avec votre spatule (ce sera plus pratique, si vous le faites en deux fois et si vous vous aidez de cercles à pâtisseries ou d’emporte-pièce).
  8. Poursuivez la cuisson à peu près 5 min par face. Elles doivent être bien dorées et ne pas accrocher. Rajoutez un peu de graisse de canard quand vous les retournez.
  9. Pour la sauce : coupez la fourme d’Ambert en dés et faites la fondre à feu doux dans une petite casserole avec la crème.
  10. Dressage :  déposez un premier Rösti, tartinez le avec un peu de sauce et ajoutez un peu de salade et des dés de poires.
  11. Posez un deuxième rösti par dessus , ajoutez un peu de sauce, puis quelques pousse de roquette quelques dés de poire.
  12. Ajoutez le dernier rösti , déposez les lamelles de magret et encore un peu de dés de poires. Versez le reste de sauce au sommet de ce mille-feuilles et dégustez.

Tartine du Sud-Ouest en chaud-froid

Par avance, je m’excuse des idées déplacées qui pourraient venir à votre esprit face à mon filet spermatozoïdien de crème de balsamique…

Encore une idée de repas rapide et délicieux. Une belle tartine de pain de campagne, dorée à la poêle dans de la graisse de canard, recouverte d’une compotée de pruneaux au vin rouge, de gésiers, champignons, roquette et parmesan. Un mélange à la fois chaud-froid et sucré-salé.

Bon, sur mes photos, il manque les champignons. J’ai oublié de les sortir de mon bac à légumes pendant que je préparais tout ça… Résultat, ma tartine ressemble beaucoup à ma pizza Ultima. Mais initialement, ils étaient prévus à la place des tomates cerises, histoire de changer un peu!

C’est l’occasion pour moi de participer pour la deuxième fois aux Culino versions sur le thème du Chaud-Froid.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 2 tartines de pain de campagne
  • 50g de gésiers de volaille confits
  • 8 pruneaux au vin
  • 3 champignons de paris crus
  • 4 tomates cerises
  • 1 poignée de roquette
  • 30 g de copeaux de parmesan
  1. Mixez les pruneaux avec 2-3 cas de jus jusqu’à obtenir une belle purée bien lisse.
  2. Faites chauffez les gésiers dans une poêle à feu vif. Quand ils sont bien chauds, retirez les de la poêle.
  3. A la place, mettez les tartines de pain à dorer. Comptez 3-4 min par face.
  4. Tartinez les tranches de pain avec la compotée de pruneaux. Ajoutez les gésiers ainsi que les champignons coupés en lamelles, les tomates cerises coupées en deux, la roquette et les copeaux de parmesan.
  5. Servez immédiatement.

Poêlée de gésiers confits aux champignons et tagliatelles de courgette

Une recette relativement légère mais toujours très gourmande. Les courgettes ont cuit dans le jus de cuisson des gésiers et des champignons avec un soupçon de coriandre pour apporter une agréable touche citronnée.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 150g de gésiers confits
  • 150g de champignons variés (shiitake, bolets et cèpes congelés pour moi)
  • 1 grosse courgette ou 2 petites
  • 1 échalote
  • 1/2 cac de coriandre en poudre
  1. Emincez l’échalote.
  2. Râpez la courgette avec sa peau à l’aide d’une mandoline.
  3. Dans une poêle bien chaude, faites revenir les gésiers. Quand la graisse qui les enrobait a fondu, ajoutez les échalotes.
  4. Laissez dorer 5 min puis ajoutez les champignons. Poursuivez la cuisson 5-10min, le temps que les champignons soient cuits.
  5. Réservez au chaud et à la place faites revenir les tagliatelles de courgette dans le jus de cuisson des champignons et des gésiers. Saupoudrez de coriandre en poudre et laissez cuire 5-10 min en remuant.
  6. En fin de cuisson remettez les gésiers et les champignons dans la poêle pour les réchauffer un peu. Servez aussitôt.

Pommes de terre sautées à la graisse de canard

Ma grand-mère excellait pour faire des pommes de terre sautées. Ma mère et mes soeurs m’en ont toujours parlé ! Elle coupait ses pommes de terre en tranches très fines et les faisait cuire dans une grande poêle en les retournant une par une ! Quand on sait la quantité de petits-enfants qu’elle avait, on ne peut contester le fait que ma grand-mère était très patiente  !

Aujourd’hui je me fais aussi des pommes de terres sautées, souvent pour agrémenter mes salades (comme ici ou ), je n’ai pas sous savoir-faire ni sa patience, mais je les fais rissoler dans de la graisse de canard et je les agrémente d’herbes de provence et de piment d’Espelette pour apporter plus de saveurs.

Après le Jambon braisé au Porto, voici donc ma deuxième participation au défi du mois de Mars 2015 sur le thème des Recettes de Grand-Mère de Recette.de .

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 300g de pommes de terre grenailles
  • 15g de graisse de canard
  • 1/2 cac de piment d’Espelette
  • 1 cac d’herbes de provence
  • 1 cac  de fleur de sel
  1. Brossez les pommes de terre et coupez les en lamelles.
  2. Plongez les dans une casserole d’eau froide que vous portez ensuite à ébullition.
  3. Dès le début de l’ébullition, égouttez les pommes de terre et essuyez-les.
  4. Dans une grande poêle, faites fondre la graisse de canard, quand elle est bien chaude, déposez-y les pommes de terre.
  5. Faites cuire une trentaine de minutes en remuant souvent pour les que les pommes de terre s’enrobent bien de graisse et dorent toutes.
  6. A mi cuisson ajoutez les herbes de provence ainsi que le piment d’Espelette. Ajoutez la fleur de sel au moment de servir.

Petite info complémentaire :

Je préfère garder la peau sur mes pommes de terre. Ca leur donne un petit côté rustique. De plus, je préfère les grenailles car une fois en rondelle, leur diamètre est plus homogène et j’obtiens des rondelles plus régulières.

Le Franchouillard

Crédit photo : Journal Sud Ouest (article du 21/06/2012)

C’est le paradis des repas de groupe, tout comme les Plouck II ou l’entrepôts. Situé à deux pas du cinéma Utopia et de la place Camille Julian, il passe un peu inaperçu. Mon copain l’a repéré grâce à la plaque de la carte accrochée au mur. Pour ma part, je n’avais même pas remarqué qu’il y avait un restaurant là !

A l’intérieur, c’est immense! Immersion dans les vieilles pierres, les poutres, l’ambiance chais,  . C’est vraiment un très grand espace qui donne le sentiment d’être dans une cave bien aménagée. Et encore! Il y a une salle à l’étage et vous trouverez même un espace fumeur au sous sol !

La grande cheminée avec l’escalier qui mène à la salle à l’étage

En début de soirée, le fond musical était assuré par une playlist très variée, pas désagréable bien que la musique était un peu trop forte (nous avons d’ailleurs changé de place pour ne pas être directement dans la direction des enceintes). Malheureusement il faisait assez froid à l’intérieur et ce d’autant plus que nous étions assis au pied de la cheminée, qui visiblement a connu de meilleurs jours (le linteau a été partiellement dévoré par les flammes…). Puis la playlist a été remplacé par un chanteur avec sa guitare, un peu trop porté sur le sifflement suraigu mais dans l’ensemble on s’est bien amusé avec mon copain à tenter de reconnaître les musiques qu’il interprêtait. Un repertoire qui oscillait entre variété française, toutes époques confondues et classiques anglais comme Lemon Tree ou Space Cowboy.

Le menu tient sur une page, il n’est pas hors du commun mais il est simple et assez intéressant. Les plats vont de 14 à 19€. Vous trouverez des grandes salades pour 12€. En ce qui concerne les desserts, l’offre est restreinte et ils m’ont paru chers (tous à 7€). Les entrées aussi m’ont paru chères, mais je n’ai pas vu la taille qu’elles faisaient… Dur de choisir pour moi. La salade poulet-mangue me tentait beaucoup, mais j’avais peur que les mangues ne soient pas assez mûres…

Nous avons beaucoup attendu. Alors, était-ce parce qu’on nous laissait le temps ou parce qu’ils n’étaient pas très rapide je n’en sais rien…. Surtout qu’au départ, nous étions seuls avec une grande tablée qui n’avait pas encore passé commande. La serveuse a été néanmoins gentille et nous a demandé si la table nous convenait. Quand elle a vu que nous avions froid elle a proposé de nous déplacer.

Magret farci au foie gras

Autant l’assiette de mon copain était copieuse (un magret entier!) et appétissante, que la mienne m’a donné l’impression d’être dépouillée. Juste de la salade et une tomate pour le principe je trouve ca un peu léger… j’aurais apprécié des concombre ou des noix, voire un peu de charcuteries en plus. Surtout pour une salade de chèvre chaud… Cabécou et chèvre, c’est un peu redondant au final. En revanche, j’ai beaucoup aimé leur pain ! Servi en quantité généreuse et légèrement tiède à l’arrivée sur la table! J’ai d’ailleurs préféré manger mon fromage avec le pain servi à côté plutôt que les toasts!

Salade de chèvre et de cabécou

Bon je me suis carrément rattrapée sur le dessert ! Le crousti fondant était tip top! Il était certes très petit mais son coeur était divinement liquide ! J’ai vu surgir un flot de lave chocolatée quand je l’ai entamé avec ma petite cuillère! Sans compter la montagne de chantilly ! Bêtement, j’ai bien aimé l’effet « pieuvre » avec le coulis de fruits rouge dans la crème anglaise ! C’est un détail, mais plutôt sympathique…

Le crousti-moelleux

Au final nous avons passé un agréable moment là-bas, bien que nous ne nous soyons pas attardé à cause de la température ambiante un peu trop basse à notre goût. Cependant, c’est un lieu où nous reviendront peut-être si l’occasion se présente ! J’ai bien envie de goûter leur Franchou burger !

La salle du bas, vue de l’entrée

Dommage quand j’y pense, nous étions juste à côté de la sortie des cuisines et je trouve qu’il y avait un peu un manque de soin dans ce coin là. Manque de soin dans le sens décor, pas propreté, je précise !

La salle du bas, vue de la cheminée

Résumé

 

« Le Franchouillard »
Brasserie
Menu midi : 13€
Entrées : ±8€
Plats : 12-19€
Dessert : 7€

Lu-Dim : 12h-15h
et 19h-2h

Arrêt Sainte-Catherine (Tram A)
21 rue Maucoudinat
33000 Bordeaux

05 56 44 95 86

Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
grand espace : repas de groupe
cuisine simple et bonne
froid
salade un peu « light »/ »cheap »

Le Petit Saint Pierre

Le soir de mon anniversaire, après une petite promenade sous le crachin au marché de Noël place Tourny, mon copain et moi sommes allés manger au restaurant Le Petit Saint Pierre situé sur la place du même nom, au coeur d’un des quartiers historiques de Bordeaux.L’endroit est assez particulier. En effet, le restaurant est coupé en deux parties : d’un côté les cuisines avec les toilettes et de l’autre, la salle de restauration. Au moins, on n’est pas dérangé par la chaleur, ni les odeurs de la cuisine. Ils bénéficient également d’une terrasse, au pied de l’église, couverte par des parasols et chauffée. La décoration ne paie pas de mine, et c’est peut-être le seul bémol que j’aurais a apporter à ce restaurant. C’est vraiment très sobre, limite dépouillé. Les chaises sont en bois, pas très sophistiquées mais les banquettes en cuir sont confortable. Les tons sont crème et rouge, quelques rares tableaux affichés au mur, un sol entre carrelage et parquet, quelques plantes réparties le long de la vitrine. Un mélange qui manque d’étude et d’uniformité, mais qui n’empêche pas l’endroit d’être agréable. Le fond musical était vraiment très discret, avec des musiques variées.

Nous avons été accueillis très chaleureusement que ce soit par le cuisinier ou par le serveur. Ce dernier s’est mis en 4 pour nous faire plaisir et est venu régulièrement au cours de la soirée pour nous demander si tout se passait bien, sans que ce soit fait de manière désagréable ou intrusive. Il avait le sourire et la joie de vivre, c’était très appréciable! Pour vous dire à quel point il nous a fait bonne impression et à quel point il était serviable : il a accepté de changer mon plat en cours de route (j’ai changé mon magret contre du confit de canard) et en prime, il nous a apporté du beurre (à ma demande) pour manger avec leur pain tranché qui était servi chaud.

C’est un détail, mais lorsque je vais au restaurant, je fais toujours attention à la qualité du pain qui m’est servi. Je trouve dommage de déguster un bon repas avec un pain qui manque de fraîcheur ou semble vraiment industriel. Ici, j’ai véritablement été gâtée! Le pain est tranché en cuisine à partir de miches (le cuisinier n’a malheureusement pas su me dire où ils se fournissent en pain), puis légèrement toasté et servi dans des seaux en métal alors que les tranches sont encore tièdes. Concernant la saveur du pain, sa mie était moelleuse et suffisamment dense, avec une croûte pas trop dure, ni épaisse tout en étant agréablement croustillante. Un régal qui méritait bien son beurre pour être apprécié à sa juste valeur (c’est un vrai péché mignon, en même temps quand on est Normand ou Breton, je pense qu’on ne se refait pas en matière de pain et de beurre) ! Ce pain avait le même aspect que les Pérennes des Simply market de la région, mais avec une mie blanche et beaucoup moins compacte.

En ce qui concerne le menu, pas de quoi se prendre la tête, une carte unique avec 5 entrées, 5 plats et 5 desserts, un répertoire très français et gastronomie du sud-ouest, le tout pour 20€ ! Bien sûr il y a la suggestion du jour pour chaque catégorie, qui était lors de notre passage :

  • en entrée : une salade de gésier
  • en plat : des lasagnes
  • en dessert : du gâteau basque avec de la crème anglaise et crème brûlée aux agrumes

Le choix fut plutôt rapide pour nous (contrairement à d’habitude) : salade de crevettes grillée pour mon chéri et salade de cabécou rôti au miel pour moi. Nous avons été servi très rapidement. même si la salle n’était qu’à moitié pleine.

Salade de cabécou

Sur l’ensemble de la soirée, nous n’avons jamais eu à attendre plus que nécessaire. C’est la première fois, où je trouve le timing vraiment très bien : pas d’attente trop longue pour commander, ni entre chaque plat, ni trop courte, je n’ai pas eu le sentiment d’être expédier, seulement la sensation, qu’on nous laissait profiter de notre repas à notre rythme, de discuter, de faire des pauses entre chaque plat.

Les crevettes flambée à la persillade

A l’arrivée des entrées, j’ai été un peu déçue par leur aspect. Je m’attendais peut-être à quelque chose d’un peu mieux présenté ou garni. Ca manquait un peu de travail. Les plats proposés sont simples, sans fioritures, mais bons. Tout à fait ce que l’on pourrait se faire chez soi. Mais au final, j’ai apprécié ces quantités raisonnables et cette cuisine qui ne pète pas plus haut que son cul (je suis désolée, mais pour le moment, je n’ai pas trouvé de meilleure formulation).

Burger extra du Petit Saint-Pierre

Pour les plats, même topo : pas de chichis sur la présentation, mais une assiette garnie « normalement » sans excès, ni pingrerie. Les frittes maison, à la forme traditionnelle étaient délicieuses. J’ai pris plaisir à les manger (comme à La Belle excuse), elles étaient légèrement salées et bien croustillantes. Ma cuisse de confit était savoureuse sans être trop copieuse. De son côté, mon copain a beaucoup aimé la sauce de son burger et le steak haché qui était dedans. Mais il m’a avoué que j’aurais probablement trouvé le pain à hamburger trop sec.

Cuisse de canard confite

Pour les desserts : 2 profiteroles pour mon homme et du fondant au chocolat pour moi. Je m’attendais plus à moelleux à coeur coulant qu’à un brownien. Mais au final, son goût était bien chocolaté, bien fondant en bouche alors j’ai plutôt apprécié. Mon chéri, lui, a été un peu déçu, je pense, par la qualité de la pâte à chou, qu’il a fini par laisser de côté (aussi parce qu’il commençait à avoir le ventre bien plein!).

Nous avons quitté cet endroit avec une très bonne impression, principalement grâce à notre serveur qui a rendu cette soirée encore plus agréable. La cuisine y est honnête, simple servie en quantités raisonnables et sans fioritures. Une bonne expérience.

Résumé

« Le Petit Saint Pierre »
Restaurant
Menu : 20€

Lu-Ven : 19h-Minuit
Sam-Dim : 12h-15h et 19h-Minuit

Arrêt Place du Palais (Tram A)
1 place Saint-Pierre
33000 Bordeaux

05 56 85 90 35

Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Accueil et professionnalisme du serveur
Cuisine honnête, simple et correcte
Le décor
Le site internet plus à jour

Chez Jean

Un ami de longue date est rentré du Canada. Pour nos retrouvailles, nous avons convenu de faire un resto mais quelque chose de « bien de chez nous » ! Alors, j’ai recherché les brasseries dans le centre de Bordeaux, pour que l’on puisse, en prime, se balader un peu ensuite.

Après s’être retrouvé à Hôtel de Ville, nous avons erré un petit peu dans les vieux quartiers en passant par la place du Palais, puis celle de St Pierre, avant de finalement atterrir à la Place du Parlement où nous nous sommes décidés pour Chez Jean.

Le temps étant doux, nous avons opté pour une place en terrasse. Petite table noire avec plante en pot. Rosiers rouges le long de la terrasse et la petite musique d’un chanteur de rue en fond sonore. Vraiment très agréable sans compter le cadre très sympathique de cette place avec la fontaine. Plus tard dans la soirée, après que le crépuscule soit tombé, la banne a été abaissée et la guirlande lumineuse allumée, créant une ambiance chatoyante et intime à la fois.

Le personnel a été très attentif et serviable tout au long de la soirée. Un premier serveur est arrivé avec les cartes, pour nous proposer un apéritif et à peine 5 minutes après son départ, une serveuse revenait nous poser la même question. Notre pichet d’eau était changé avant même qu’il soit vide et nos commandes ont été prises et servies rapidement. La serveuse s’est enquis à plusieurs reprise de la qualité de notre repas et bien qu’il y avait du monde à patienter pour des tables, personne ne nous a bousculé pour qu’on termine notre repas.

La cuisine est bonne, réalisée avec de bons produits et savamment présentée. Mon amis a pris un Menu Sélection avec du melon en entrée (En gaspacho parfum de gingembre, Crostini de jambon, confiture de melon):

Qu’il a fait suivre d’une Cannette (Le magret rôti à la plancha, fagot de haricots verts frais et jus miellé) : 

Pour ma part, je me suis contenté d’un plat de Spaguetinnis Veget (Crevettes et légumes grillés à la plancha, copeaux de Parmesan et roquette) qui m’ont un peu déçus . J’ai eu 3 malheureuses crevettes, 3 asperges et 2 quarts de carottes nouvelles qui se battaient en duel sur une montagne de spaghetti avec 3 tomates cerises confites perdues dans la masse. J’ai jugé l’ensemble beaucoup trop gras bien que les saveurs étaient agréables. Ma voisine arrivée plus tard et qui avait commandé la même chose avait une présentation plus soignée avec une belle grappe de tomates.

Spaguetinnis Veget

En ce qui concerne les desserts, la carte n’est pas extravagante et je ressens toujours une petite pointe de frustration lorsque l’on m’apporte un dessert minuscule dans une assiette gigantesque (les mêmes d’ailleurs que celles qui servent à apporter le plat de résistance). Toutefois, j’ai adoré mon fondant au chocolat! Heureusement qu’on était au restaurant sinon je me serais permise de lécher mon assiette!

Fondant au chocolat, glace vanille et caramel

Mon ami a terminé son repas sur un Chocolat blanc (En dôme, cœur de caramel et croustillant praliné), qu’il a dégusté avec un plaisir visible.

Le dôme de chocolat blanc

J’ai jeté un oeil en fin de repas à la décoration à l’intérieur. L’espace semble a priori un peu petit mais confortablement et sobrement décoré.

Mais il faut savoir que Chez Jean dispose de 3 salons qui peuvent être réservés pour des repas de groupes.  

En bref, une adresse un peu plus chic que ce que je vous présente d’habitude. Une cuisine de qualité, dans un cadre charmant, avec un personnel à l’écoute. Une adresse où il ferait bon revenir pour les amateurs de gastronomie française.

Résumé

« Chez Jean »
Brasserie
Menu : 13,9€/17,9€ le midi
Menu sélection : 26,9€
Dessert : 8,5€Addition : 50-60€ pour 2

Lu-Dim : 12h-14h30
et 19h30-23h

Arrêt Place de la bourse (Tram C)
1 Place du Parlement
33000 Bordeaux

05 56 44 44 43

Leur site internet

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
le cadre
le présentation des plats
les serveurs prévenants