Croquetas chorizo-Etivaz

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Un vrai délice. Je m’envoies des fleurs mais elles sont clairement méritées, j’ai 3 goûteurs à l’appui dont un espagnol. Les retours ont été, je cite : « épique, épique, épique » et aussi que mes croqueras étaient aussi bonnes que celle de la grand-mère ! Comment voulez-vous faire mieux ?!

Le goût de chorizo est génial, la couleur orangée, comme du potiron aussi, les fils de fromage (j’aurais trop voulu nous prendre en photo avec les fils sur le menton) gigantesques… Les croquetas, c’est vraiment le tapas le plus parfait du monde : goût, gourmandise, polyvalence, facilité, simplicité, rapidité !

J’ai utilisé l’Etivaz dégusté fin Mai chez Jean d’Alos. C’est un fromage très semblable au gruyère, au comté ou à l’emmental. Particulièrement fruité. Vous pouvez aussi le remplacer par du cantal. Pas très espagnol tout cela, mais c’est très adapté pour avoir des morceaux de fromages bien filants ! Qui plus est, il vaut mieux un fromage avec un peu de goût pour se marier avec le chorizo.

Pour 2 personnes (12 croquetas) :

Pour la béchamel :

  • 20cl de lait
  • 3 cas de maïzena
  • 60g de chorizo
  • 1/4 cac de paprika fumé
  • 1/4 cac de piment d’Espelette
  • 50g d’Etivaz coupé en petits dés

Pour la panure :

  • 1,5 oeuf
  • 125g de chapelure
  1. LA VEILLE, préparez la béchamel : mixez le lait avec le chorizo. Ajoutez la maïzena avec les épices.
  2. Faites épaissir à feu moyen, en remuant de temps en temps. Passez un coup de mixeur pour obtenir une béchamel bien lisse.
  3. Filmez au contact et laissez refroidir.
  4. Quand le mélange est froid, incorporez les morceaux de fromage.
  5. Versez dans 12 mini caissettes à muffin et placez au congélateur.
  6. Le lendemain, sortez les portions de béchamel 30 min à l’avance pour que l’extérieur puisse se ramollir. On veut que l’extérieur soit légèrement humide pour adhérer à la chapelure. Mais pas que l’ensemble soit décongelé sinon, ce n’est pas facile à manipuler.
  7. Panure : préparez 1 assiette avec la chapelure et une autre avec l’oeuf battu. Faites chauffez votre huile de friture.
  8. Prenez une portion de béchamel dans votre main. L’extérieur doit être glissant et légèrement malléable. Passez la une première fois dans la chapelure. Pressez légèrement pour la faire adhérer.
  9. Plongez la dans l’oeuf puis à nouveau dans la chapelure et placez sur une feuille de papier sulfurisé en attendant.
  10. Panez ainsi toutes les portions de béchamel.
  11. Plongez les croquetas dans le bain de friture bien chaud et comptez 4 à 5 min de cuisson. Elles doivent être joliment dorées.
  12. Egouttez sur du papier absorbant et servez bien chaud !

Petite info complémentaire :

Cette fois ci, j’ai fait la panure en roulant dans farine –> oeuf –> chapelure. Au final, c’est plus ou moins équivalent à faire chapelure –> oeuf –> chapelure. Néanmoins, une bicouche de chapelure est encore plus épaisse et croustillante à la dégustation.

Le coup des mini caissettes à muffin est vraiment très pratique pour portionner les croqueras ! Ca fait des bouchées parfaites !

Nous nous sommes fait un petit apéro dinatoire ibérique des plus délicieux : Manchego, Manchego à l’huile d’olive, pâte de coing, Serrano, croquetas, cake Fatso et vous n’avez pas les desserts !

Ils ont testé :

Elise du blog YumElise 

Fatso cornbread : bacon, jalapeño, tomate séchée et gruyère

C’est une recette que je rapporte des Etats-Unis. Elle vient du livre Bacon 24/7 de Theresa Gilliam. Sa version ne contient que du jalapeno et du bacon. De mon côté, j’ai voulu en faire un cake très complet en rajoutant des tomates séchées et des cubes d’Etivaz (c’est comme de l’emmetal). J’ai aussi adapté certaines quantités que je trouvais excessives. Le résultat est sympa, coloré comme tout et particulièrement parfumé ! En général, il se sert chaud ou tiède avec du beurre de miel (du beurre mélangé à du miel). La texture en revanche reste assez particulière. Un peu comme un gâteau de semoule.

J’en profite pour participer au défi de Juin de Recette. de sur les thèmes des clafoutis et cakes salés.

Pour 1 cake :

Pour le cornbread :

  • 150g de farine de maïs jaune
  • 100g de farine de blé (T55)
  • 1 cas de sucre
  • 1 cac de levure chimique
  • 1 cac de bicarbonate de soude
  • 1/4 cac de mélange pour Country Potatoes (Ducros)
  • 1/4 cac de mélange Steak House (Ducros)
  • 200g de lait ribot
  • 40g de beurre
  • 2 oeufs

Pour la garniture :

  • 5 tranches de poitrine fumée coupées fin
  • 1 jalapeno (40g environ)
  • 40g d’Etivaz
  • 20g de tomates séchées
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Préparez la garniture : faites cuire les tranches de bacon sous le grill du four jusqu’à ce qu’elles soient bien dorés. Laissez les refroidir puis brisez les en miettes entre vos doigts.
  3. Coupez le jalapeno en deux, ôtez ses graines puis coupez le en rondelles.
  4. Coupez l’Etivaz en petits dés et les tomates en lanières.
  5. Préparez le cake : mélangez tous les ingrédients secs d’un côté et les ingrédients humides de l’autre.
  6. Mélangez les deux préparations ensemble. La pâte est un peu épaisse.
  7. Ajoutez tous les ingrédients de la garniture SAUF le bacon.
  8. Versez la pâte dans un moule rectangulaire de 16x 18cm environ.
  9. Parsemez la surface avec les brisures de bacon.
  10. Enfournez pour 25 min. La surface doit être dorée et le coeur du cake bien cuit. Au besoin couvrez la surface avec de l’aluminium.

Petite info complémentaire :

Pour le beurre de miel, comptez 50 g de beurre pommade et 3 cas de miel liquide. Fouettez jusqu’à obtenir une consistance lisse et onctueuse.

Glace au Palet Bourguignon

J’avais adoré l’idée de Sylviane et son incroyable recette de glace au camembert, proposée pour le défi Recette autour d’un ingrédient #17. Alors, lorsqu’il a fallu que je crée un plat original pour un concours de cuisine, j’ai tout de suite pensé à réitérer son exploit. Je me suis rendue à ma fromagerie préférée et j’ai demandé conseil pour un fromage pouvant potentiellement se marier avec du ratafia champenois. On m’a tout d’abord suggéré un Langres encore jeune. Je l’ai trouvé très fondant niveau texture et très doux de goût. Un fromage qui m’a ravie en tant que tel mais que je voyais plus tartiné sur du pain. Pour l’application que je visais, j’avais besoin d’un fromage avec plus de force. C’est là, qu’on m’a proposé un Palet de Bourgogne. Il s’agit d’un fromage à la croûte lavée et très fondant. Un goût salé bien prononcé, du caractère mais pas de quoi anesthésier le palais comme de l’époisses. Mon choix était fait !

C’est une glace que vous pourrez servir en accompagnement de viandes blanches. En la laissant fondre sur la viande, elle se transformera en une délicieuse sauce onctueuse. J’ai mis 2 personnes, comme si c’était un dessert, mais je pense que l’on peut servir 4 convives avec 4 petites quenelles de glace.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 50g de palet de Bourgogne
  • 100g de lait concentré non sucré
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1 cac de sucre
  • 1 cas de ratafia de champagne Meunier
  • poivre 5 baies
  1. Faites chauffer le lait avec le fromage coupé en morceaux pour le faire fondre.
  2. Filtrez le lait au fromage à travers une passoire pour éliminer les morceaux de croûte qui n’auraient pas fondu.
  3. Fouettez le jaune avec le sucre, jusqu’à obtenir un mélange mousseux.
  4. Versez le lait aromatisé petit à petit sur l’oeuf sans cesser de fouetter.
  5. Remettez ce mélange dans une casserole à feu doux pour le faire épaissir (comme pour faire une crème anglaise). Poivrez à votre convenance (une petite dizaines de tour pour moi).
  6. Quand le mélange a épaissir, ajoutez l’alcool. Versez la préparation dans un bac à bord hauts et placez le au congélateur.
  7. Utilisez une turbine pour faire prendre le mélange en glace, sinon fouettez-le :
    • toutes les 10 min au batteur pendant 1h
    • toutes les 20 min pendant l’heure suivante.
  8. Sortez la glace 5 min avant de l’utiliser. Râpez la avec une cuillère en argent pour former de belles quenelles.

Petite info complémentaire :

J’ai eu la surprise (totalement fortuite) de découvrir que ce fromage rendait bien avec de la lavande (que j’avais utilisée simplement pour apporter une touche de couleur à ma présentation) ! Je pense vous proposer une recette sous peu !

Makrout salé figue et chèvre [four]

Une variante très originale des traditionnels gâteaux maghrébins, de quoi se dépayser pendant la période du Ramadan. Ces petites bouchées en forme de losange sont composées d’une pâte à la semoule de blé fine fourrée de pâte de dattes. Chaque gâteau est frit puis trempé dans du miel. Il s’agit de gâteaux de fêtes.

Ca faisait un moment, que je voulais tenter de faire des makrout après en avoir goûté à mon labo (les traditionnels, bien gras et sucrés). J’ai craqué lorsque j’ai vu le rayon saisonnier de mon supermarché garni d’immenses sacs de semoule et de montagnes de pains de pâte de dattes, de figues et d’abricots. Fidèle à moi même, je n’ai pas voulu reprendre la recette de Soulef d’Amour de Cuisine telle qu’elle et j’ai choisi d’apporter mon grain de sel en proposant une version salée pour l’apéro !

C’est bien connu, les figues font très bon ménage avec le fromage de chèvre. Alors j’ai utilisé du Bonde de Gâtine (croûte centrée), que j’ai découvert lors de la Nuit des Fromages de fin Mai chez Jean d’Alos. Lors de cette soirée, nous avions aussi pu déguster deux autres fromages de chèvre : le renommé Chabichou et le plus anonyme Bi-caillou.

Pour une douzaine :

Pour la pâte :

  • 150g de semoule fine
  • 50g de beurre clarifié
  • 25g d’eau
  • 10g d’eau de fleur d’oranger
  • 1/4 cac de sel
  • 1/8 cac de ras-el-hanout

Pour la farce :

  • 30g de pâte de figues
  • 30g de fromage de chèvre (Bonde de Gâtine)
  • 10g de fromage de chèvre frais
  1. Préparez la pâte : mélangez la semoule avec le sel et le ras-el-hanout.
  2. Versez le beurre fondu par dessus et mélangez bien avec vos doigts pour que l’intégralité de la semoule soit « mouillée » et puisse absorber le gras de manière homogène.
  3. Couvrez et laisser reposer 1h.
  4. Mouillez avec l’eau mélangée à la fleur d’oranger. Travaillez du bout des doigts sans pétrir jusqu’à former une boule compact (au besoin ajoutez un peu d’eau).
  5. Emballez la boule dans un sachet congélation et laissez reposer 15 min.
  6. Préparez la farce : mixez ensemble tous les ingrédients jusqu’à obtenir une pâte souple.
  7. Préchauffez le four à 180°C.
  8. Façonnage : formez un boudin avec la pâte à la semoule.
  9. A l’aide de vos doigts, faites une rigole au centre du boudin, sur toute sa longueur.
  10. Roulez la farce en un boudin de la longueur de la rigole et glissez dedans.
  11. Refermez le boudin de pâte semoule sur la farce en remontant les bords de la pâte sur la farce.
  12. Roulez le boudin scellé doucement sur votre plan de travail pour l’allonger, jusqu’à obtenir un boudin de 2cm de diamètre.
  13. Utilisez un moule à empreinte sur le boudin pour l’aplatir tout doucement et imprimer le motif des makroud.
  14. Découpez ce long rectangle en losanges.
  15. Déposez les serrés les uns contre les autres (sinon la pâte de figue va brûler) sur une feuille de papier sulfurisé.
  16. Enfournez pour 30 min. Les makrout doivent être joliment dorés.
  17. Servez avec du miel liquide, de la salade et pourquoi pas des feuilles de menthe !

Petite info complémentaire :

Je n’avais pas de moule à makrout, alors j’ai utilisé une règle d’écolier pour aplatir mon boudin de pâte, puis j’ai découpé des losanges à l’aide d’un tranchoir. Je me suis amusée à faire les dessins avec le dos de la lame de mon couteau.

Edmond Pure Burger : des burgers de qualité rassasiants à pas cher !

Quoi de mieux après une journée de crapahutage en ville qu’un bon burger bien roboratif ? C’est ce que j’avais en tête afin de clôturer dignement ce samedi après-midi mère-fille. Naturellement mes pas nous ont conduit chez Edmond Pure Burger. Beaucoup d’amis me l’avaient conseillé et j’avais appris récemment qu’ils sont fournis en fromage par Jean d’Alos… Avec une double recommandation pareille, j’avais de très hautes espérances !

19h30 : pas de problème pour trouver une table. Il n’y avait personne d’autre (à part un couple) dans la salle bien éclairée et tout en longueur. Attention, cela s’est rempli en un clin d’oeil à partir de 20h. Mais le turn over est assez rapide. Je n’ai pas eu le sentiment que les gens s’attardaient tant que cela. L’endroit est clair, rectiligne, simple. Pas trop de décorations, si ce n’est une fresque parodique de la Cène avec un Burger pour personnage central et un mur avec des photos polaroid et des gribouillages d’anciens clients. Si je peux vous donner un petit conseil, éviter les places dans le fond de la salle près de la cuisine. La porte reste ouverte et c’est plutôt bruyant.

L’équipe s’est montrée très accueillante et souriante. Ils sont venus vérifier si la cuisson de mon steak (très très bien cuit, vraiment plus de « rouge » du tout) me convenait. Malheureusement, il était encore très rosé à coeur. Mais en comparant avec celui de ma mère, j’ai pu constater que le sien était rouge et non rosé. J’en ai déduit qu’un micro effort avait été fait pour adapter la cuisson, alors j’ai refusé qu’on le fasse recuire. En même temps, j’en étais déjà la moitié du burger et il avait tellement de trucs fondus et collés dessus, que je me demande bien comment ils auraient fait pour rattraper le coup …

Une fois devant la carte, le choix fut assez rude. Ce n’est pas qu’il y a tant de burgers que cela à la carte, mais ils avaient tous l’air tentant … Attention, pas de formule. Le burger se prend seul et il faut penser à rajouter les extra comme les frites ou la boisson. Mais point très positif  : tous les burgers sont au même prix très très correct : 10€. Après une réflexion intense, j’ai finalement choisi l’Edimbourg (l’appel du pesto, ma marotte du moment) et a mère l’Edwin.

J’ai été un peu mécontente des frites. Elles sont certes, servie dans un cornet en papier et dans un adorable mini panier à friteuse, elles étaient trop salées et persillées. Ca m’a un peu mise de mauvais poil avant même que mon burger n’arrive. J’apprécie que les frites ne soient pas salées. Au moins, chaque client peut ajuster sa quantité de sel (ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de salière bien en évidence sur la table en plus!). En plus, comparé à la qualité des burgers, je m’attendais plus à des frites plus rustiques, coupées en quartiers et avec la peau plutôt qu’à des petits bâtonnets des baraques à frites les soirs de match.

J’avais un peu d’appréhension avant de mordre mon burger. Visuellement, rien de folichon : le pain très bombé, ne me mettait plus plus en appétit que cela, la garniture avait l’air très minoritaire comparée à la quantité de pain. Mais une seule bouchée à suffit à me redonner le sourire ! Une explosion de saveur grâce au pesto qui était très bien dosé (pas trop aillé, bon goût de basilic, succulent!) avec le pain très épais était ultra moelleux. Le steak était bon également (même si insuffisamment cuit pour moi). Le fromage qui se fait la malle, tellement il a bien fondu sur le steak bien chaud … Un petit regret 2 malheureuses feuilles de roquette qui se battaient en duel et totalement cuite par la chaleur du burger. Au final, nous avons mangé nos burgers à la main sans problème. C’est toujours une histoire de compromis : soit le burger est très bien garni avec un rendu appétissant face à son indécence et il devient impossible à manger (tant à la main qu’à la fourchette), soit il est très modeste mais devient facilement comestible et mangeable proprement.

Nous avons pu faire une petite pause entre le burger et le dessert. Car oui, dessert il y a eu, par pure gourmandise, bien évidement, car le burger aurait largement pu suffire. Bon, là le choix ne se pose pas, il n’y a que du yaourt glacé à deux parfums différents (caramel ou fraise) joliment appelé EdFleury. J’ai tenté de demandé une ristourne pour cette utilisation de mon nom de famille, mais bizarrement la serveuse n’a pas voulu me l’accorder… Nos deux yaourts glacés sont arrivés rapidement, présenté dans des pots à conserve. J’ai eu de la chance, j’avais la petite « houpette » comme sur les glaces à l’italienne. ^^ C’était très frais et léger. C’est passé tout seul. Le yaourt est vraiment très peu sucré et légèrement acide. J’ai beaucoup aimé. J’avais un peu peur au coulis de fraise (souvent, ils ont un goût chimique vraiment désagréable) mais celui-ci était bon. J’ai peut-être trouvé les morceaux de crumble de mon EdFleury un peu trop gros et durs mais rien de trop désagréable non plus.

Nous ne nous sommes plus trop attardées après cela. Il faut dire que la glace nous avait bien refroidies et la fatigue se faisant sentir, l’appel du lit et d’un bon thé chaud devenait assez irrésistible. En conclusion, c’était un repas, bon, avec un rapport qualité-prix très intéressant, dans un cadre agréable et sobre. Un service chaleureux mais pas excessivement rapide non plus. J’y retournerais avec plaisir.

Je suis retournée manger chez Edmond au mois de Septembre 2018. Il propose un burger saisonnier qui était plutôt alléchant ce jour là. Et j’ai pu constater que la gamme des Ed Fleury s’était élargie avec plus de coulis et de topping disponibles. Je ne me souvenais pas que la texture de la glace était nettement plus aqueuse que celle d’un Mc Flurry du McDo, qui au contraire est très crémeux. Au final, ce n’est pas plus mal. C’est beaucoup plus léger après les burgers assez généreux !

Edfleury caramel-amande derrière et fraise crumble devant

 

Résumé

« Edmond Pure Burger »
Burgers
Burger : 10€
Accompagnement : 3€
Dessert : 4,5€Lu-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30Sur place ou à emporter ou livraison

Arrêt Musée d’Aquitaine (Tram B)
158 cours Victor Hugo
33000 Bordeaux

05 56 77 59 45

Leur site internet
Leur page Facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
cadre propre et sobre
Burger généreux et délicieux
Frites trop salées et pas assez rustiques

 

Friand au brocolis, Gabietou et fève tonka

Lors de la nuit des Fromages de fin Mars organisée par la fromagerie Jean D’Alos, j’ai découvert un fromage qui m’était totalement inconnu : le Gabiétou. Déjà, j’ai adoré son petit nom. Ensuite, j’ai complètement succombé face à sa texture fondante et son goût doux mais prononcé (un peu paradoxal, mais ce que je veux dire c’est qu’il était loin d’être fade sans que son goût ne vous attaque la bouche pour autant). C’est un fromage des Pyrénées fabriqué à partir de lait de vache et de brebis.

J’en ai rapporté chez moi et j’ai improvisé une recette de friand. J’ai concocté une béchamel très épaisse avec de la fève tonka et le Gabiétou râpé, que j’ai associée à du jambon blanc et du brocolis.

Bien évidemment, c’est une recette assez riche, mais je l’ai trouvée excellente et cela fait un repas du soir très agréable !

Pour 2 friands :

Pour la béchamel :

  • 50g de Gabiétou
  • 5cl de lait
  • 1 cac de maïzena
  • 1/4 de fève tonka râpée
  • poivre du moulin et sel

Pour le reste :

  • 1 demi pâte feuilletée
  • 2 fleurs de brocolis (environ 50g)
  • 1 tranche de jambon blanc
  • oeuf battu pour la dorure
  1. Préparez la béchamel : mélangez le lait avec la maïzena et la fève tonka râpée.
  2. Faites épaissir à feu doux en remuant régulièrement.
  3. Quand le mélange est bien épais, ajoutez le fromage râpé et mélangez bien pour le faire fondre et l’incorporer à la béchamel.
  4. Rectifiez l’assaisonnement (sel et poivre à votre convenance).
  5. Filmez au contact et laissez tiédir.
  6. Préchauffez votre four à 200°C.
  7. Faites bouillir de l’eau. Plongez y les têtes de brocolis 3 min pour les blanchir. Egouttez les aussitôt.
  8. Divisez les têtes de brocolis en toutes petites fleurs.
  9. Dressage : déposez la moitié d’une tranche de jambon par friand.
  10. Répartissez la béchamel dessus et enfoncez les petits morceaux de brocolis dedans.
  11. Repliez votre friand et soudez bien ses bords. Redécoupez proprement les bords au couteau pour qu’ils soient bien nets.
  12. Badigeonnez d’oeuf battu à l’aide d’un pinceau et pratiquez de légères entailles à la surface de la pâte feuilleté (en forme de croisillons par exemple, c’est juste pour la déco)
  13. Enfournez pour 10 à 15 min, le temps que la pâte feuilletée dore.
  14. Servez chaud avec une salade.

Petite info complémentaire :

J’ai beaucoup aimé la béchamel à la fève tonka plutôt qu’à la muscade. La note animale est toujours là, mais différente. Plus exotique, moins habituelle.

J’ai fait des friands triangulaire car il ne me restait que la moitié d’une pâte feuilleté circulaire mais n’hésitez pas à prendre des carrés de pâte feuilletées pour en faire des rectangulaires.

D’ailleurs, j’ai découvert qu’il valait mieux entailler légèrement la pâte feuilletée (comme pour une galette des rois) plutôt que de faire de vraies entailles (comme ce que j’ai fait). Le fromage se sauvera moins et le résultat final sera plus propre et présentable.

Fougasse abricot, chèvre et romarin

J’ai fait la nuit des Fromages de fin Mars organisée par la fromagerie Jean D’Alos. C’est devenu vraiment complexe d’avoir une place… Ils sont pris d’assaut depuis qu’ils ont mis l’info sur leur page Facebook et ils sont complets un mois à l’avance…

Bref, je suis repartie avec un bon petit fromage de chèvre : le Cabri blanc, que j’ai cuisiné sur une fougasse aux saveurs estivales. Des morceaux d’abricots secs moelleux dans la pâte et des brins de romarin bien frais… Un régal !  J’ai ajouté de la farine d’épeautre à la pâte pour un côté plus rustique.

Cela fait partie des recettes vraiment pratiques à emmener en pique-nique, comme elle se mange aussi bien chaude que froide. C’est aussi sympa à partager à l’apéro, coupé en petits morceaux.

Pour 1 fougasse :

Ingrédients :

  • 80g de farine T65
  • 40g de farine d’épeautre complète
  • 70mL d’eau tiède
  • 1/4 de cube de levure de boulangerie (±10g)
  • 1 cac d’huile d’olive + un peu plus pour badigeonner
  • 1/4 cac  de sel
  • 2 tiges de romarin
  • 25g d’abricots moelleux coupés en dés
  • 4 rondelles de Cabri Blanc (bûche de chèvre) ± 45g
  1. Préparez la pâte : dissolvez la levure dans l’eau tiède. Laissez reposer 15 min dans un endroit tiède le temps qu’une petite mousse se forme à la surface.
  2. Mélangez les ingrédients secs entre eux (farines, sel, 1 tige de romarin).
  3. Versez la levure mousseuse, l’huile d’olive dans votre MAP, répartissez la farine par dessus et lancez votre programme pâte à pizza (1h pour la mienne).
  4. Préchauffez votre four à 220°C.
  5. Façonnage : à la fin du programme pâte, incorporez les dés d’abricots moelleux à la pâte.
  6. Etalez votre pâte en ovale d’un peu moins d’1cm d’épaisseur.
  7. Badigeonnez la d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau. Faites des incisions en épis (facultatif).
  8. Coupez les rondelles de fromage en 4 et répartissez les à la surface. Parsemez du reste de brins de romarin.
  9. Enfournez pour 15-20min. Dégustez tiède.

Croquette de Stilton panée à la noix

Une délicieuse recette à base d’un fromage qu’on connait peu : le stilton. Et pour cause, il provient du terroir anglais! Il s’agit d’un fromage à pâte persillée comme le roquefort ou la fourme d’Ambert. On pourrait croire qu’il serait dur comme un gruyère mais en réalité il fond en bouche!

Cette recette peut vous servir d’accompagnement ou de plat principal s’il est servi avec une petite salade. J’ai adoré le côté fondant de la purée de pommes de terre qui tranche avec le craquant de la chapelure à la noix. Le goût légèrement fumé des champignons parfume très agréablement le tout !

Cette recette a été réalisée avec du fromage acheté à la fromagerie Jean D’Alos lors de la nuit des fromages d’Octobre 2015.

Pour 2 personnes :

Pour les croquettes :

  • 300g de pommes de terre
  • 50g de stilton
  • 10g de champignons séchés
  • 2 cas de ciboule (ou tige d’oignon nouveau)
  • 1 noisette de beurre

Pour la panure :

  • 30g de farine
  • 1 oeuf
  • 40g de chapelure
  • 40g de noix
  1. Pelez les pommes de terre et faites les cuire 20 min à l’eau bouillante salée.
  2. Laissez tremper les champignons séchés 15 min dans de l’eau bouillante.
  3. Egouttez les puis coupez les en tous petits dés.Coupez le stilton en dés. Ciselez la ciboule.
  4. Egouttez les pommes de terre puis écrasez les en purée à l’aide d’une fourchette avec la noisette de beurre. Laissez refroidir.
  5. Ajoutez les morceaux de champignons, de ciboule et de stilton. Mélangez bien.
  6. Farinez vos mains et formez de longs boudins (plutôt pour un repas principal) ou des petites boulettes (plutôt pour un accompagnement ou un apéritif) avec la purée. J’ai pu former 6 boudins de ±60g.
  7. Laissez durcir un peu au réfrigérateur (je les ai laissé toute une nuit).
  8. Faites chauffer votre huile de friture.
  9. Réduisez les noix en poudre et mélangez les à la chapelure.
  10. Dans trois récipients adaptés à la taille de vos boudins, répartissez :
    1. la farine
    2. l’oeuf battu
    3. la chapelure mélangée à la poudre de noix
  11. Trempez les boudins successivement dans chacun de ces récipients.
  12. Faites cuire les croquettes à l’huile bien chaude 3-5 min, le temps qu’elles soient bien dorées.
  13. Servez chaud avec une salade aux pommes et aux noix.

Petite info complémentaire :

Vous pouvez congelez les croquettes une fois que vous les avez enrobées de panure. Plongez les directement congelées dans votre bain de friture.

Fromagerie Jean d’Alos : la nuit des fromages

Chaque dernier vendredi du mois (sauf l’été), la fromagerie Jean d’Alos organise une dégustation de fromages autour d’un verre de vin dans les caves de sa boutique du centre ville de Bordeaux. Une occasion unique de découvrir et savourer une dizaine de fromages variés (il y a aussi bien du fromage de chèvre, de brebis que du fromage à base de lait de vache) à volonté dans une ambiance fraiche et tamisée.

Tout d’abord, on pénètre dans cette joli boutique claire aux aux présentoirs bien garnis. Des petits dés de fromages sont disponibles à la dégustation dans des coupelles. Les vendeuses se font un plaisir de répondre à vos questions et de guider votre choix.

Après s’être acquitté au comptoir de la modique taxe d’entrée (10€ seulement augmentée à 12€ et à régler désormais dans la semaine suivant la réservation), on vous tend une paire de sur-chaussures avant de vous inviter à emprunter l’escalier et à descendre 2 étages plus bas dans les caves où s’affinent lentement les fromages présentés en boutique.

On poursuit son chemin jusqu’à déboucher dans une petite salle voûtée à la température fraîche, pas vraiment froide non plus, où est dressé un étal avec l’ensemble des fromages de la soirée. Vous trouvez aussi un petit stand avec les verres de vin et le pain. Des petites tables avec des plateaux en carton et des couverts emballés sont attribués en fonction du nombre de personnes donné lors de la réservation.

Ce soir là, deux vins au choix : un blanc et un rouge. Les fromages sont présentés découpés en « petits » morceaux (certains sont vraiment très généreux) des plus doux à ceux aux goût les plus prononcés. Ils sont accompagnés de tranchettes de pain blanc et servis parfois avec des fruits frais ou des chutneys (framboise aux fines herbes ce soir là). J’attrape vite mon plateau et commence ma 1ere tournée !

1er plateau garni d’une longue série !

Certains parmi nous avaient mangé un peu avant de venir de peur d’avoir faim, mais ce n’est absolument pas nécessaire ! Je vous promets qu’après l’équivalent d’un gros 1/3 de baguettes et la quantité de fromage qui va avec, vous n’avez plus du tout faim. En revanche, vous allez vite avoir soif. J’ai fini par aller demander une carafe d’eau. D’ailleurs, ça serait bien de les avoir dès le départ pour se « rincer » la bouche entre chaque fromage et ne pas trop mélanger les goûts. Certains de mes amis n’ont pas trouvé le vin extraordinaire… Ne buvant pas du tout, je ne peux pas porter d’avis.

Voici un aperçu des fromages que nous avons eu fin Septembre (il en manque 2). Les étiquettes vous indiquent le nom du fromage, sa provenance et aussi le type de lait utilisé en fonction de l’animal représenté. J’ai tenté de vous les mettre plus ou moins dans l’ordre dans lesquels ils nous étaient présentés.

Nous sommes partis le ventre bien bien vers 21h pour assister au dernier feu d’artifice du 15eme Symposium international sur les feux d’artifice. Mais vous pouvez rester jusqu’à 22h. Ils réalimentent régulièrement l’étal en pain et en fromages alors pas de soucis si vous n’arrivez pas dès l’ouverture des festivités ! Vous aurez aussi votre content de fromages ! C’est vraiment une très bonne expérience que je risque de renouveler chaque fin de mois maintenant ! 

Jean d’Alos a plusieurs boutiques sur la CUB et dans les environs :

  • 4 rue Montesquieu (Bordeaux)
  • 5 cours Portal (Bordeaux)
  • 8 rue de la vieille église (Mérignac)
  • 3 avenue Marcel Dassault (Lons)

Résumé

« Fromagerie Jean d’Alos»
Crémerie
Nuit des Fromages : 10€
(dégustation à volonté de 10 fromages
+ 1 verre de vin offert)
de 19h30 à 22hHoraires fromagerie :
Lu-Ven : 9h-13h et 15h-19h
Sam : 9h-19h
Arrêt Grand Théâtre (Tram B)
4 rue Montesquieu
33000 Bordeaux05 56 44 29 66
Leur site internet
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Fromages variés
Belles quantités et morceaux généreux
Ambiance chaleureuse