Velouté de chou fleur au panais, cancoillotte et saucisse de montbéliard

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C’est un velouté tellement gourmand, qu’on n’a pas l’impression de se priver ni de manger de la soupe ! Il est d’une douceur sur la langue associé à tellement de bonnes choses que ce n’est que du régal ! Aucun assaisonnement nécessaire, le panais apporte une note bien particulière, la cancoillotte du salé bien crémeux et la saucisse une saveur fumée à tomber. Servie avec des croûtons à l’ail, c’est un repas délicieux et suffisamment consistant.

J’offre cette recette à Cuisinons de saison de Cuisine de Gut pour mettre à l’honneur le panais, qui fait partie des légumes un peu oubliés.

Pour 4 personnes

Ingrédients :

  • 350g de chou-fleur
  • 150g de panais
  • 150g de saucisse de montbéliard (1 saucisse)
  • 100g de cancoillote
  • 100g de pomme de terre
  • 30g d’oignon
  • 60cl d’eau
  1. Pelez la pomme de terre et le panais. Coupez les en morceaux ainsi que la saucisse. Divisez le chou fleur en petite tête. Emincez l’oignon.
  2. Déposez tous ces ingrédients dans une casserole. Mouillez avec l’eau. Couvrez et portez à douce ébullition.
  3. Laissez mijoter une quinzaine de minutes.
  4. Retirez du feu et mixez le tout longuement pour obtenir une préparation lisse, onctueuse et bien épaisse.
  5. Ajoutez la cancoillote en dernier, mélangez bien pour l’incorporer et servez.

Tartare de saumon au Maroilles et 4 épices

Un tartare pour les amateurs de sensations fortes et surprenantes ! Marier du poisson avec du maroilles peut paraître un peu osé mais au final, le mélange n’est pas désagréable. Je m’en étais déjà rendue compte avec le tartare de thon à la calédonienne (au fromage de chèvre). J’ai voulu retenter l’expérience avec du Maroilles. La grenade et l’avocat permettent d’adoucir son caractère bien trempé. En plus, j’aime beaucoup jouer sur ces notes sucré-salée et cela sied tout à fait au Maroilles qui ne dénote pas du tout. Après on ne va pas se mentir, le goût est très fort et très particulier. Si vous avez vraiment peur, optez pour un formage à croûte lavée un peu moins corsé comme le palet Bourguignon.

Pour 2 personnes :

Ingrédients :

  • 150g de saumon frais
  • 25g de saumon fumé
  • 20g de maroilles
  • 10g d’oignon nouveau (moitié partie verte/moitié partie blanche)
  • 1 cas d’huile de sésame
  • 1 cac de jus de citron
  • 1/4 cac de 4 épices
  • poivre à votre convenance
  • 1/2 grenade
  • 1 avocat
  1. LA VEILLE : coupez le saumon et le saumon fumé en petits dés (max 1cm de côté).
  2. Ciselez l’oignon en morceaux très fins.
  3. Ecrasez à la fourchette le maroilles avec l’huile de sésame, le jus de citron et les épices.
  4. Dans un saladier, mélangez tous ces ingrédients ensemble.
  5. Filmez et laissez reposer 1 nuit au frais.
  6. Le JOUR J : pelez la grenade et séparez les grains. Pelez l’avocat et coupez le en dés.
  7. Ajoutez les grains de grenade au tartare.
  8. Déposez une couche de dés d’avocat au fond d’un cercle à pâtisserie puis ajoutez une couche de tartare de saumon.
  9. Servez.

Quiche lorraine respectueusement revisitée à ma convenance

C’est le classique des classiques mais elle reste ma quiche préférée ! La quiche lorraine n’a pas son pareil ! Je l’aime chaude mais je la préfère froide, quand l’appareil est bien ferme et les saveurs bien mélangées. Je vous parle d’une version améliorée car j’ai rajouté de l’oignon fondant, pris de la poitrine fumée plutôt que de simples lardons et rajouté une lichette de vin blanc et de thym pour donner encore plus de goût ! Le tout sur une pâte brisée complète aux céréales. A la place du gruyère, j’ai travaillé avec le Pyrénéen de Jean d’Alos.

Pour 2 personnes :

Pour l’appareil :

  • 1 tranche épaisse de poitrine fumé (45g)
  • 1/2 oignon (petit)
  • 2 cas de vin blanc
  • 5 cl de crème liquide
  • 1 oeuf
  • 1 branche de thym
  • poivre 5 baies
  • 30g de Pyrénéen (ou de gruyère râpé)

Pour la pâte :

  • 80g de farine complète mutlicéréales
  • 15g de beurre mou
  • 30cl d’eau
  1. Préparez la pâte : sablez la farine avec le beurre mou.
  2. Agglomérez la pâte avec l’eau et formez une boule.
  3. Emballez la dans du film étirable (ou un sachet congélation) et laissez reposer à température ambiante le temps de préparer le reste.
  4. Préchauffez le four à 180°C.
  5. Préparez l’appareil : émincez l’oignon et coupez la poitrine fumée en lardons.
  6. Faites revenir la poitrine dans une poêle.
  7. Quand elle a craché son gras, ajoutez l’oignon et poursuivez la cuisson jusqu’à ce qu’il soit translucide
  8. Ajoutez le vin blanc, couvrez et poursuivez la cuisson 5 min. Le temps que le vin blanc soit absorbé par les lardons et l’oignon. Puis réservez.
  9. Dans un saladier, fouettez l’oeuf avec la crème, du poivre et le thym.
  10. Râpez le fromage.
  11. Dressage : séparez la pâte en 2 pâtons et étalez la en 2 cercles de la taille de vos moules à tartelettes puis foncez les moules avec.
  12. Piquez la pâte avec une fourchette et répartissez la poêlée oignon/lardons sur le fond de tarte.
  13. Versez doucement le mélange à base d’oeuf par dessus. Parsemez de fromage râpé.
  14. Enfournez pour 30 min environ. Servez chaud ou froid.

Gratin de chou fleur aux pommes de terre et oeuf coulant

Un délicieux gratin qui se suffit à lui même tant il est complet et gourmand. C’est une autre de mes recettes souvenir d’enfance (avec les petits pois à la paysanne). Une des rares que j’aimais autant à la cantine que chez moi !

Pour 2 personnes :

Pour le gratin :

  • 200g de chou fleur
  • 5 petites pommes de terre (environ 250 à 300g)
  • 2 oeufs
  • 1 branche de thym
  • 10g de fromage râpé (Pyrénéen et Cantal)

Pour la béchamel :

  • 20 cl de lait
  • 50g de fromage râpé (Pyrénéen et Cantal)
  • 1,5 cac de maïzena
  • 1/2 cac de fond de veau
  • 1 pincée de noix de muscade
  • poivre
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Préparez les ingrédients : faites cuire les pommes de terre 20 min à l’eau bouillante avec le chou fleur jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
  3. En parallèle, faites cuire les oeufs dans une casserole d’eau froide. Comptez 5 min à partir du moment où l’eau se met à bouillir.
  4. Egouttez les alors immédiatement et laissez les quelques minutes sous un jet d’eau froide pour stopper la cuisson.
  5. Préparez la béchamel : dans une casserole, mélangez le lait avec le maïzena, le fond de veau, le poivre et la noix de muscade.
  6. Faites épaissir à feu doux.
  7. Quand la béchamel est encore fluide mais nappe bien le dos d’une cuillère, ajoutez y le fromage râpé.
  8. Dressage : pelez les pommes de terre et coupez les en morceaux. Découpez le chou fleur en petites têtes.
  9. Ecalez avec délicatesse et doigté les oeufs.
  10. Répartissez les pommes de terre et le chou fleur dans deux cassolettes. Déposez l’oeuf au milieu de ce beau monde.
  11. Nappez avec la béchamel. Parsemez de thym effeuillé puis d’un peu de fromage râpé.
  12. Enfournez pour 20 min le temps qu’une belle couche gratinée se forme à la surface.

Petite info complémentaire :

Vous aurez moins de problème pour écalez les oeuf s’ils sont cuits de la veille et bien froid. Vous pouvez d’ailleurs préparez vos gratins la veille et ne les faire gratiner qu’au moment du service.

C’est très pratique de les préparez dans de grands pots à confiture. Une fois gratiné, on referme le couvercle et cela fait une portion parfait à emmener au boulot !

Poutine forestière au Pyrénéen

Le grand classique québecquois revisité en une version automnale à base de champignons ! Attention, après les croûtes à l’Abondance, c’est un nouveau plat digne de faire monter les tensions des personnes les plus flegmatiques ! Ce sera ma participation au défi J’ai la Patate de Recette.de.

Le principe de base de la poutine, c’est de marier des frites avec une sauce brune sirupeuse et du fromage en grains qui fond en faisant des fils et fait schouick schouick sous la dent (un mélange entre de la mozzarella et de l’halloumi). Il s’agit plus souvent d’un plat à part entière qu’un accompagnement.

Là, pour fêter le retour de l’automne, j’ai opté pour des frites au four nappées d’une sauce à base de fond de veau et de bouillon de boeuf, agrémentée de champignons de Paris et en guise de fromage, j’ai choisi le Pyrénéen suggéré par Jean d’Alos. Choisissez la marmite de bouillon la moins salée du marché, sinon ce plat va vite devenir immangeable (les frites ne sont pas salées et vont certes adoucir un peu ce goût très salé, mais cela reste assez fort …). D’ailleurs, si vous trouvez du bouillon à teneur réduite en sel, sautez dessus !

Pour 1 personne :

Pour les frites :

  • 300g de pomme de terre à frite
  • 1 cac d’huile de sésame
  • poivre 5 baies
  • 30g de fromage Pyrénéen

Pour la sauce :

  • 1 marmite de bouillon de boeuf
  • 1 cac de farine
  • 1 cac de sauce Worcestershire
  • 1/2 cac de fond veau
  • 5 cl d’eau
  • 5g de beurre
  • 1/4 cac d’ail
  • 1/4 cac de poivre 5 baies
  • 1/4 cac d’herbes de provence
  • champignons de Paris
  1. Préchauffez votre four à 200°C.
  2. Coupez le fromage en petits dés.
  3. Préparation des frites : coupez les pommes de terre en frites pas trop épaisses (sans les peler pour moi). Enrobez les avec l’huile de sésame.
  4. Etalez les sur une feuille de papier sulfurisé en les séparant bien et enfournez pour 40 min. Au bout de 20 min pensez à retournez les frites pour qu’elles dorent uniformément.
  5. Pendant ce temps, préparez la sauce : faites fondre le beurre dans une poêle à feu doux avec l’ail.
  6. Quand il est fondu, ajoutez la farine mélangée au fond de veau et poursuivez la cuisson quelques minutes comme pour faire un roux.
  7. Mouillez d’un coup avec l’eau additionnée de la sauce Worcestershire. Fouettez bien pour éviter la formation de grumeaux. Cela va vite épaissir.
  8. Ajoutez la marmite de bouillon de boeuf et fouettez pour aider à la dissoudre. Puis assaisonnez avec les herbes de Provence et le poivre.
  9. Ajoutez les champignons de Paris égouttés et laissez encore 2 ou 3 minutes sur le feu pour bien les réchauffer.
  10. Dressage : versez la sauce sur les frites et répartissez les dés de fromage dessus puis nappez avec la sauce brune.
  11. Patientez quelques instants avant de vous jeter dessus pour laissez le temps au fromage de ramollir.

Garlic knot à la sauge, basilic et Pyrénéen

Pour compenser mon pain d’épices raté, j’ai choisi de préparer au pied levé des garlic knots pour la soirée. Il s’agit de petites bouchées de pâte à pain aromatisée d’ail et de diverses herbes aromatiques. Personnellement, j’ai choisi de la sauge avec du basilic. Pour la gourmandise et le bon goût gratiné, j’ai rajouté du fromage Pyrénéen râpé, suggéré par Jean d’Alos. C’est très convivial et pas mal du tout avec une sauce tomate pimentée.

Pour une quarantaine :

Pour la pâte à pain :

  • 200g de farine T65
  • 100g de cidre
  • 5g de levure fraiche de boulanger
  • 1/4 cac de sel

Pour l’assaisonnement :

  • 3 cas d’huile d’olive
  • 30g de beurre
  • 1,5 cac d’ail semoule
  • 1,5 cac de basilic séché
  • 3/4 cac de sauge séchée
  • 3/4 cac de sel
  • 60g de Pyrénéen (ou de la tomme de vache)
  1. Préparez la pâte à pain : mélangez le sel à la farine et délayez la levure dans le cidre.
  2. Placez les ingrédients dans la cuve de votre MAP et lancez le programme Pâte (1h30 = pétrissage + 1ere pousse).
  3. Préparez l’assaisonnement : dans une casserole faites fondre le beurre avec l’huile d’olive et les aromates.
  4. Laissez refroidir. Râpez le fromage.
  5. Façonnage : à la fin du programme, étalez la pâte sur 5mm d’épaisseur.
  6. Badigeonnez la surface avec la moitié de l’assaisonnement à l’aide d’un pinceau et saupoudrez avec l’intégralité du fromage.
  7. Avec un couteau bien tranchant, découpez des bandes de pâte de 1 à 1,5 cm de large et de 12 à 15 cm de long.
  8. Faites un noeud simple avec chaque bande et posez le sur une feuille de papier sulfurisé. Espacez les bien.
  9. Laissez reposer 30 min sous un torchon.
  10. Préchauffez votre four à 200°C.
  11. Enfournez pour une quinzaine de minutes jusqu’à ce que les noeuds soient dorés.
  12. A la sortie du four badigeonner à nouveau les noeuds tous chauds avec l’assaisonnement.
  13. Dégustez les tièdes ou froids.

Soufflé à l’Abondance et sauce au raisin

J’ai l’impression que le soufflé est une recette démodée et laissée de côté. Sans doute à cause de son côté intransigeant et impatient, car un soufflé, cela n’attend pas ! Ce sont les invités, qui attendent ! Et pourtant quelle merveille de légèreté !

Toujours en partenariat avec Jean d’Alos, je vous propose (un peu en avance) une recette pour faire une transition de l’été vers l’automne avec ses vendanges. L’Abondance rencontre ici le raisin et la fève tonka pour un soufflé goûtu et haut en couleurs.

Plutôt que de servir le soufflé nature, j’ai voulu l’accompagner d’une sauce qui fasse penser à la montagne et plus particulièrement à la Savoie, région d’origine de notre fromage à l’honneur ce mois-ci (enfin d’Août plutôt). J’ai improvisé une sauce parfumée avec du jambon de Savoie et du jus de raisin (histoire de changer du traditionnel mariage : figue-jambon-fromage). Je trouve que la fève tonka se marie beaucoup mieux que la muscade avec le fromage. C’est plus fruité et fin.

Pour 1 personne :

Pour le soufflé :

  • 10g de farine
  • 10g de beurre
  • 80g de lait
  • 1 oeuf
  • 25g d’Abondance râpé
  • 1 pincée de fève tonka
  • 1 pincée de poivre

Pour la sauce :

  • 75g de jus de raisin
  • 15g de jambon de Savoie
  • 5g d’oignon
  • 1 cac de concentré de tomate
  • 1/4 cac de fond de veau
  • 1/4 cac de maïzena
  1. Préparez la sauce : coupez le jambon en lanière et émincez finement l’oignon.
  2. Faites les revenir ensemble dans une petite poêle.
  3. Quand l’oignon est fondant, mouillez avec le jus de raisin et laissez mijoter 5 min.
  4. Mixez bien l’ensemble et filtrez la sauce.
  5. Délayez le fond de veau et la maïzena dans le concentré de tomate. Puis ajoutez ce mélange à la sauce filtrée.
  6. Faites épaissir à feu doux dans la poêle. Réservez.
  7. Préparez le soufflé : faites fondre le beurre à feu doux.
  8. ajoutez y la farine et faites roussis légèrement sur le feu pendant 2 ou 3 minutes.
  9. Mouillez d’un coup avec le lait froid et mélangez jusqu’à ce que cela épaississe (vous devriez pouvoir voir le fond de la casserole). Poivrez et assaisonnez à la fève tonka selon votre goût.
  10. Laissez tiédir.
  11. Préchauffez le four à 170°C.
  12. Séparez le jaune du blanc de l’oeuf.
  13. Ajoutez le jaune d’oeuf et le fromage râpé à la béchamel.
  14. Montez le blanc en neige ferme puis incorporez le délicatement à l’aide d’une spatule à la béchamel.
  15. Beurre une mini cocotte de 10 cm de diamètre et versez la pâte dedans. Le moule doit être rempli au 3/4, pas plus !
  16. Enfournez pour 25 à 30 min.
  17. Servez immédiatement, nappé de la sauce refroidie.

Petite info complémentaire :

Ce n’est pas parce que le soufflé est bien gonflé qu’il est forcément cuit à coeur. Si vous le sortez trop tôt, c’est la catastrophe assurée ! Il va dégonfler en un claquement de doigt !

Ces proportions donne une entrée très copieuse. Vous pouvez envisager de séparer la pâte dans deux petits ramequins.

Burger montagnard : rösti, myrtille, Abondance et confit de canard

Un burger qui mette à l’honneur un fromage montagnard d’exception ? Pas de problème ! Pour moi, la montagne va avec les myrtilles, la rusticité et les traditions. C’est donc assez naturellement que j’en suis arrivée à faire un burger avec une sauce à la myrtille, un rösti à la moutarde à l’ancienne et du confit de canard. Le tout niché dans un pain pavé au cidre et à la sauge. J’avoue le confit de canard tombe un peu comme un cheveu sur la soupe mais je trouve que c’est une viande généreuse et gourmande, particulièrement à un burger de ce type.

Ne soyez pas sceptique quand à l’association des saveurs. Le mélange est divin, surtout si vous adorez le sucré-salé. On est d’abord confronté au goût du fromage, légèrement relevé par la saveur poivrée des pousses germées ainsi que la moutarde. On découvre ensuite la saveur salée et tendre du confit pour terminer par les notes de sauge du pain… Au final, la côté fruité et acidulé de la sauce à la myrtille est assez discret.

Si vous ne trouvez pas d’Abondance, vous pouvez le remplacer par du Beaufort (France), du Comté (France), de l’Etivaz (Suisse) ou encore du Gruyère (Suisse). Et si vous avez la flemme de faire la sauce à la myrtille, prenez de la confiture !

Pour 2 personnes :

Pour les burgers :

 Pour les röstis :

  • 100g de pomme de terre pelée
  • 10g de moutarde à l’ancienne
  • beurre

Pour la sauce :

  • 100g de myrtille
  • 1 cas de vinaigre balsamique
  • 1 cac de miel
  • 1/2 cac de fond de veau
  1. Préparez les rösti : râpez la pomme de terre et essorez la entre vos doigts.
  2. Mélangez la avec la moutarde à l’ancienne.
  3. Faites chauffer une poêle à feu moyen avec un belle noix de beurre.
  4. Faites revenir les pommes de terre râpées dedans.
  5. Après 5 min de cuisson, séparez la masse en deux tas différents pour former deux galettes à la dimension de votre pain à burger.
  6. Au moment de retourner vos galettes, pour les faire dorer sur l’autre face, rajoutez un noisette de beurre.
  7. Une fois qu’elles sont uniformément dorées, réservez les.
  8. Préparez la sauce myrtille : dans une poêle faites cuire à feu doux les myrtilles avec le miel.
  9. Ajoutez ensuite le fond de veau délayé dans le vinaigre balsamique.
  10. Faites épaissir la sauce 5 minutes. Elle doit avoir une texture proche d’un compote ou d’une confiture.
  11. Dressage : coupez les pavés en deux et toastez les.
  12. Tartinez la partie inférieure de chaque pavé avec 1 cas de sauce à la myrtille. Recouvrez ensuite de pousses germées.
  13. Déposez le rösti puis la tranche de fromage.
  14. Déposez ensuite quelques morceaux de confit de canard réchauffés et nappez d’une nouvelle cas de sauce à la myrtille.
  15. Refermez votre pain et servez aussitôt  !

Petite info complémentaire :

Je l’ai mangé le lendemain de sa réalisation. Après un petit passage au micro-onde de 45 secondes, ce n’était plus qu’un magma de bonheur fondu ! Le fromage était parfaitement mélangé à la sauce aux myrtilles… Un régal ! Très agréablement surprise.

Yakitori de boeuf épicé au fromage (Abondance)

Me revoilà avec les recettes pour la fromagerie Jean d’Alos. Aujourd’hui il s’agit d’un fromage savoyard à pâte pressée cuite, de la même famille que le comté, le gruyère, le beaufort ou l’emmental. Il est en forme de meule, uniquement à base de lait des vaches de races Abondance, Tarine ou Montbéliarde et affiné au moins 100 jours en cave. On le déguste principalement de Juillet à Novembre. A l’honneur pour le mois d’Août, je vous présente :

l’Abondance

Avec ce beau fromage, j’ai eu envie de recettes gourmandes… Mais bon, c’est tout de même l’été, alors je me voyais mal faire une fondue ou un bon gros gratin alors j’ai opté pour cette petite merveille japonaise : les yakitori au fromage !

Il s’agit simplement de bâtonnet de fromage enrobé de fines tranches de viandes, qui sont poêlée et revenu dans une sauce sirupeuse à base de sauce soja et de mirin notamment. C’est très simple à réaliser (surtout si vous prenez des tranches de carpaccio) et particulièrement délicieux. On retrouve étonnament bien le goût du fromage. C’est plus plaisir qu’un fromage au goût moins prononcé comme l’emmental.

Pour 2 personnes :

Pour les brochettes :

  • 8 tranches de carpaccio de boeuf
  • une tranche de 150g d’abondance

Pour la sauce :

  • 1 cas de sauce soja sucrée
  • 1 cas de Sauce soja aux 5 épices
  • 2 cas de sauce nuoc mam
  • 3 cas de mirin ou saké
  • 1 cas de sucre
  1. Dans un tupperware étanche, mélangez tous les ingrédients de la sauce.
  2. Coupez l’abondance en 8 bâtonnets.
  3. Enfoncez une pique à brochette le long de chaque bâtonnet de fromage. Entourez chaque morceaux de fromage avec deux tranches de carpaccio.
  4. Placez les brochettes dans la sauce et laissez mariner au moins 30 min au frais.
  5. Faites chauffez un poêle anti-adhésive.
  6. Egouttez les brochettes et faites les dorez sur toutes leurs faces
  7. Mouillez avec la sauce et laissez réduire à découvert à feu moyen. Quand le fromage des brochettes commence à fondre et à faire des fils retirez les de la poêle. Et continuez de faire réduire la sauce jusqu’à ce qu’elle devienne épaisse et sirupeuse.
  8. Servez les brochettes nappées de la sauce bien chaude avec du riz blanc.

Petite info complémentaire :

J’ai voulu faire ma fière et découper ma viande moi même plutôt que d’acheter du carpaccio parce que je trouvais les tranches un poil trop fines… Mauvaise idée… mes tranches étaient informes… J’ai découvert l’astuce (après coup) qu’il est plus simple de découper des tranches sur de la viande congelée… Enfin bref, ne vous prenez pas la tête, faites comme tout le monde et prenez du carpaccio ! Quitte à mettre plus de 2 tranches pour avoir une épaisseur de viande plus importante. D’ailleurs, ne vous inquiétez pas la viande tient collée au fromage et à elle-même toute seule.