Nofa : l’élégance italienne dans l’assiette

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Quand je suis en panne d’inspiration pour aller au resto, mon choix s’oriente par défaut vers un italien et à fortiori vers une pizzeria car j’aime la générosité de la cuisine italienne et ses produits ensoleillés. Quand on m’a proposé de tester Nofa, qui a ouvert ses portes au mois d’Avril, j’étais à la fois curieuse et excitée, car c’était la promesse d’une expérience plus élaborée de la cuisine italienne.

Difficile de tirer son épingle du jeu lorsqu’on est restaurateur à Bordeaux. Les places sont chères et l’offre est quasi exhaustive. Et ce d’autant plus, si on considère la restauration italienne, qui est très populaire et propose des références bien établies comme Masaniello et Peppone. Pourtant les deux frangins Luc et Maxime ont choisi de relever le défi et d’offrir une expérience à mi chemin entre le semi-grastro et la cuisine familiale authentique.

Niché dans le centre ville à quelques enjambées de la place Pey Berland et un peu à l’écart de toutes les grosses artères, ce tout petit restaurant vous propose une ambiance intime pour un repas dans le calme loin des troupeaux de touristes. Avec ses 21 couverts, c’est l’adresse idéale pour charmer votre belle et vous faire un remake de la Belle et le Clochard. Vous y rencontrerez un service empreint d’une bonne humeur rafraîchissante où vos questions culinaires trouveront leur réponse, où votre assiette sera aussi belle qu’elle est bonne, où votre avis et vos sensations sont importants pour vos hôtes et où tout sera fait pour transformer votre repas en un moment de pur plaisir.

Loin d’être le fruit du hasard, cette aventure est le résultat d’une longue réflexion et d’une organisation à rendre honteux un planning GANTT. Les deux frères se sont lancés dans des parcours professionnels complémentaires une dizaine d’années auparavant avec ce projet en ligne de mire. Aujourd’hui Maxime est aux fourneaux et fait revivre les recettes de ses grands-parents, Anne, sa compagne fait le service et Luc gère la boutique et vous vends ses produits d’importation avec passion et efficacité. Mais que fera donc le futur bambin, qui viendra bientôt agrandir cette petite famille ?!

La décoration met en valeur la pierre des murs avec des touches végétales harmonieuses. La lumière y est douce, les couleurs claires. C’est particulièrement apaisant. Les pieds bistrots des tables donnent un certain cachet avec le cuir de la banquette et les dessus de table en bois retapé par les soins de nos hôtes, comme presque tout le reste à vrai dire. Car oui, notre famille de restaurateur en herbe s’est chargée elle-même de la plupart des travaux de réfection et de décoration.  Et tout cela en seulement 3 mois !

Côté cuisine, une carte modeste mais évolutive et surtout alléchante qui contient l’essentiel de l’entrée jusqu’au dessert, sans que vous sombriez dans l’embarras du choix. Les plats végétariens sont signalés.

Nous avons commencé par un apéro Spritz avec de petits biscuits secs en forme de noeuds typiques de l’Italie servis avec une tapenade d’olives noires maison aux saveurs très équilibrées. Nous avons ensuite partagée une entrée au melon, présentée très élégamment et servie avec une corbeille de focaccia. Et c’est vraiment ce que j’ai apprécié chez eux : le soin dans la présentation. Mon dieu ! La focaccia ! quel délice ! ultra épaisse et terriblement moelleuse !!! Oubliez le pain de mie Harrys ! Les tomates cerises dedans étaient presque superflues ! J’ai vu qu’ils font des sandwichs avec en takeaway le midi. Ce doit être à tomber !

J’ai aussi trouvé original que le melon soit présenté avec des feuilles de moutarde et de capucine. C’était une première pour moi et j’ai beaucoup aimé leur goût piquant ! Avec le croquant des fines lamelles de radis et la petite sauce pistou au fond, c’était parfait ! J’ai d’ailleurs mille fois préféré avoir un pistou qu’un pesto. La texture est plus fine (on ne sent pas le côté granuleux lié aux pignons de pin broyés) et aucun goût d’ail parasite sur le goût du basilic.

Pour le plat, nous avons fait du chacun pour soi : risotto à la scamorza avec une burrata pour moi et raviolis épinard ricotta pour l’homme. Encore une fois, la présentation est travaillée. Votre assiette est tout en relief et en textures différentes. On retrouve les petites pousses de moutarde, un tuile de scamorza, une pipette remplie de pistou (le détail qui tue), un espuma au basilic. Le risotto était parfaitement fondant et légèrement acidulé avec son petit goût de tomate. Je me suis régalée et je n’en ai pas laissé une miette. Mais je dois reconnaître qu’une burrata entière, c’est un peu trop pour moi. Une simple burratina m’aurait suffit!

Plus difficile de rentre une assiettes de raviolis attrayantes mais là encore, on retrouve une certaine forme de construction. Mon homme n’est pas fan des grands raviolis mais il a beaucoup aimé la farce associée à la sauce tomate.

Au final, l’ensemble est assez copieux et j’avoue avoir calé pour le dessert. Mais mon homme,lui, ne s’est pas laissé démonter et a fait honneur au tiramisu de la maison, qui s’éloigne de la tradition italienne. Le dessus est recouvert de copeaux de gianduja (la version haut de gamme et select du nutella pour simplifier) et le tiramisu alterne couche de crème au mascarpone avec gelifié d’expresso. C’est très intense en café, mais beaucoup plus moderne que la version aux biscuits imbibés. Encore une fois, la tasse est grande et cela fait une portion généreuse.

Vous pouvez retrouver bon nombre des produits de votre assiette dans la petite boutique attenante. D’ailleurs, les desserts y sont présentés dans une vitrine réfrigérée et l’énorme foccacia s’exhibe fièrement sur le comptoir. Vous y retrouverez une sélection de vins, de riz arborio, de pâtes à l’encre de seiche, de sels aux aromates faits maison, de tapenade etc…

L’expérience NOFA a été très enrichissante pour moi. J’ai eu un repas dans une ambiance calme, avec des plats qui ont ravis mes papilles autant que pupilles, j’ai pu échanger avec l’équipe. C’était vraiment très différent de ce dont j’ai l’habitude en matière de restaurants italiens et cela m’a beaucoup plu ! En prime, les prix sont tout à fait corrects ! Je me serais plus attendue à ce que tous les plats soient de l’ordre de 18-20€ qu’autre chose pour ce niveau de plaisir et d’esthétisme.

Résumé

« NOFA »
Restaurant italien
Entrée : environ 8€
Plats : environ 16€
Desserts : environ 8€Me :
12h à 14hJe-Sam :
12h- 14h
19h30-21h30
Arrêt Hotel de ville ou Musée d’Aquitaine
(Tram A et B)
62-64 rue du Hâ
33000 Bordeauxleur page facebook
l
eur site internet

+33 9 51 44 20 72

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Qualité des produits et de la présentation
Accueil et service très plaisant
(vu 131 fois dont 1 visites aujourd’hui)

Passione Italiana : le fin du fin des produits italiens !

Ouverte fin Octobre, cette boutique recèle la fine fleur des produits italiens. Des antipasti aux douceurs sucrées en passant par les boissons, vous allez pouvoir retrouver chez vous le goût de vos vacances en Italie avec la garantie de déguster des produits 100% locaux et artisanaux.

Vous vous dites : encore une épicerie fine italienne dans Bordeaux ?! Car de mémoire, il y en a Casa Mia dans la rue du Pas-St-Georges et d’autres petites épiceries fine qui font entre autres des produits italiens comme Laurent dans le passage Sarget ou Côté Saveurs à côté de St Seurin. Mais moi je vous réponds que c’est bien plus que cela !

Avez vous déjà fait l’expérience de manger chez Masaniello ou l’Osteria da Luigi ? C’est plutôt généreux et excellent, n’est ce pas ? Et si je vous disais que les produits que vous avez tant aimé dans ces restaurants sont les mêmes que ceux vendus dans cette boutique. Et qu’en plus, ce sont trois frères Napolitains qui sont à la tête de ces trois références ? Vous êtes convaincus ?

Pour la petite histoire, chacun de ces trois frères a émigré en France avec sa femme pour y monter son commerce ! Davide et Aziza pour l’Osteria da Luigi, Salvatore (malheureusement décédé) et Isabelle pour Masaniello et enfin Alessandro et Valentina pour l’épicerie Passione Italiana. Toute cette belle famille a à coeur de vous faire partager son patrimoine et le fait d’ailleurs avec beaucoup d’enthousiasme avec un accent authentique tout à fait charmant (il n’est d’ailleurs pas rare qu’un mot italien se glisse dans la conversation)!

Parlons un peu de cette boutique. Située au 40 cours Alsace Lorraine (Arrêt Place du Palais – Tram A), elle est facilement accessible en tram ou à pied. Aucun risque de vous perdre avec  son imposante facade vitrée aux cadres gris. De l’extérieur vous avez une vue panoramique sur les délices qu’elle renferme et qui vous pousse inexorablement à pénétrer à l’intérieur ! Sans être immense, la boutique est suffisamment grande pour vous permettre de circuler aisément tout en vous présentant le maximum de références et présente une décoration élégante dotée d’un certain cachet.

En entrant vous tombez sur un mur de jambons ! J’oserai même dire qu’il s’agit d’une oeuvre d’art qui aurait pu être intitulée « Ôde au cochon » puisque les jambons secs sont en en fait présentés sur une toile encadrée comme un tableau de maître. Devant cela deux présentoirs réfrigérés : un pour les pâtes fraiches et les raviolis et un autre pour les fromages et les charcuteries. Au passage, je vous conseille de lever la tête et de jeter un oeil au magnifique lustre de la boutique. Je l’ai trouvé raffiné tout en étant assez moderne et très bien intégré dans son environnement. Vous trouverez un présentoir surmonté d’une tête de Buffle où certains produits sont proposés à la dégustation : comme de l’huile d’olive aromatisée à la mandarine, des tartinades gourmandes à l’artichaut, des olives, du speck coupé en lardons etc…

En dehors d’y venir pour vous fournir en produits de grande qualité, c’est l’occasion de bénéficier d’un conseil personnalisé. Valentina saura vous conseiller à merveille sur les manières d’accommoder tel ou tel produit. A l’avenir, cette boutique compte vous proposer :

  • des dégustations, sur le même principe que celles de chez Côtés Saveurs ou Jean d’Alos, pour vous faire découvrir des produits typiquement italiens. J’en profite pour vous annoncer que la première dégustation est organisée le Vendredi 15 Décembre ! 
  • des ateliers de cuisine (que j’aurais peut être la chance d’animer ) pour vous initier aux traditions italiennes. Par exemple un atelier sur les véritables pâtes carbonara (et pas nos pâtes à la crème et aux lardons) ou la fabrication de pâtes fraiches et de pâtes à pizza ou encore sur les 1001 manières de déguster la mozzarella. N’hésitez pas à me faire part de vos suggestions en commentaires sur les ateliers que vous souhaiteriez avoir.
  • des fiches recettes associées à des produits mis en valeur en boutique. Ces recettes seront élaborées conjointement par Davide et moi pour que vous puissiez les reproduire facilement chez vous tout en étant proche des traditions culinaires italiennes.
  • des sandwichs et des petites formules repas pour le midi. Pour que même en semaine et au boulot vous puissiez vous faire plaisir avec des saveurs authentiques.
  • Un arrivage de mozzarella fraiche chaque vendredi !
    N’hésitez pas à appeler au 09 86 47 71 33 pour réserver vos produits !

La boutique en est à ses balbutiements donc toutes ces belles choses vous êtres mise en place progressivement. Alors pour être sûr de ne pas rater une belle occasion, je vous suggère fortement de vous abonner à leur page Facebook.

Pour débuter mon partenariat avec eux, nous avons choisi de vous présenter une huile d’olive pressée à froid avec des mandarines fraiches entières de la marque DeCarlo. Je reconnais avoir été sceptique quand Valentina m’en a parlé. Mais j’ai changé d’avis après l’avoir goûtée ! L’arôme est particulièrement fin et fruité. Ce petit format de 10 cl est vendu 5,50€ avec un embout qui permet de verser avec une sorte de goutte à goutte. Mais pour les grands amateurs vous pouvez aussi trouver de grandes bouteilles de 25cl !

Elle peut se marier à merveille avec les fruits de mer. J’imagine très bien un carpaccio de St Jacques servi avec cette huile. Et pourquoi pas un moelleux au chocolat fait avec ?!

Je compte vous mitonner avec :

A la découverte des Chemins de la Ferme

Il existe depuis 1 an une petite épicerie incontournable sur Talence. Un écrin d’authenticité pour mettre en valeur les plus beaux produits de la région mais aussi de notre terroir français.

Laissez moi vous conter l’histoire de Patrick Cossart, le fondateur de ce petit havre de fraîcheur. Ancien commercial ayant toujours travaillé avec des producteurs de fruits et légumes, il a choisir de se lancer dans sa propre aventures et d’apporter aux citadins le meilleur de la campagne française. Il est aller démarcher lui même chacun de ses fournisseurs. Il n’y a pas un seul de ses producteur avec lequel il n’a pas dialogué avant de sélectionner sa marchandise. Autant vous dire que la sélection est dure ! Patrick, en plus d’avoir le coeur sur la main, saura vous séduire par sa gentillesse et la passion qui l’anime lorsqu’il discute de ses produits. Il gère son affaire de main de maître avec l’aide de sa femme.

Dans sa petite boutique vous trouverez de tout : légumes et fruits de saison, charcuterie et volailles (et même de la truite fumée !), des fromages et quelques produits issus de la crèmerie et un bel assortiment de produits d’épiceries (miel, pâte, confiture, riz …) et de boissons (vin , bière, jus de fruits)…

Bon, je vous vois venir de loin : oui, ça doit encore être un truc bio, ça doit coûter la peau du cul

 Je vous arrête tout de suite.

Déjà, c’est une boutique dans laquelle on ne prône pas le bio aveuglément. Je vous laisse discuter avec le patron sur le sujet, ça va vite vous éclairer. Le bio c’est bien mais à bon escient et surtout pas nécessaire ou avantageux pour tous les produits. Et la Patrick va vous parler de son expérience personnelle. Ensuite pour le prix, je dois reconnaitre que j’avais les mêmes a priori… Mais hormis la mangue que j’ai pu y acheter à un tarif légèrement dissuasif comparé au 2 manques pour 1,89€ pratiqué par le Auchan Mériadeck, j’ai trouvé tous le reste très raisonnable. Certes c’est un poil plus cher que des magasins discount, on ne va pas se mentir, mais pour des produits de qualité supérieure, c’est compétitif. Et autant, je ne prône pas le bio, que je respecte la démarche d’approvisionnement par des filières courtes et le soutien de l’économie locale.

Enfin, pour en revenir à la mangue sus-mentionnée, il faut dire qu’elle était vraiment d’une qualité exceptionnelle, une nouvelle variété, terriblement juteuse et parfumé, mûre à point… Parce que c’est ça aussi c’est épicerie! Pas de fruit cueilli avant maturité dont on forcerait le processus ! Rien que des fruits et légumes enrobés de patience, de gentillesse et d’amour pour qu’ils donnent de leur propre gré le meilleur d’eux-même !

J’y ai gouté des framboises … OH MON DIEU !!!! Dodue, acidulée et à la saveur hyper intense ! Une pure merveille ! J’ai enfin pu goûter des dattes Medjoul très grosses et charnues… J’étais sous le charme ! Et puis j’ai aussi testé les pâtes « Mélanie » (des tagliatelles très fines) achetées là-bas. Un mélange de cafés arabica. Elles avait l’air un peu claires, mais elles étaient pas mal du tout. Il me reste une confiture de cerises noires à goûter… Je me laisserais peut-être tenter ensuite par celle à l’hibiscus…

Le 4 Mai dernier, à l’occasion du premier anniversaire de l’épicerie, l’agence de marketing Melon Digital avait organisé un petit concours de cuisine amateur au sein de la boutique. Trois cuisinières sont venues s’affronter pour nous composer en 45 min une tartine fraicheur salée et une coupe fruitée sur le thème Pique-Nique Chic ! Une contrainte : ne cuisiner que du cru avec à disposition l’intégralité des produits de la boutique ! Notre petit jury, composé de Gaëlle du blog Mon Bonheur Gourmand, Chef Jesus qui anime la chronique le Grand Miam sur France Bleu Gironde ainsi que Rosine Sautour, conseillère municipale de Talence et propriétaire d’un salon de coiffure inédit devait évaluer :

  • l’impression gustative
  • l’aspect esthétique
  • la créativité et l’originalité
  • le respect du thème

De très belles réalisations nous ont été proposées. Nos candidates se sont admirablement prêtées au jeu et ont fait preuve de beaucoup d’originalité et ça a été un réel plaisir de déguster leur créations minutes !

Cet évènement a été l’occasion pour moi de rencontrer divers acteurs de la vie de Bordeaux et d’aller à la rencontre de plusieurs producteurs représentés à travers la sélection des chemins de la Ferme. Notamment, Constantin des cafés D’accord ou encore Nicole Thollon Pommerol qui vous accueille dans ses chambre d’hôtes à la GAEC de Cantelause et vous fera découvrir ses merveilleux produits autour du canard.

En résumé, si vous cherchez une adresse pour vous fournir en produits frais de qualité, sans vous ruiner outre mesure avec un service privilégié et l’assurance d’accomplir une démarche éco-citoyenne, c’est l’endroit parfait !

Résumé

« Les chemins de la ferme »
Primeur et épicerie plutôt fine !
Horaires :

du Lundi au Samedi
8h30-13h
16h-19h30

Arrêt Peixotto (Tram B)
461 cours de la Libération
33400 Talence05 57 93 80 14
Leur site internet
Leur page Facebook 

 

Breizh Food : le food truck breton sur le marché de Talence

J’ai déjà eu l’occasion de vous toucher un mot à propos de ce food truck au cours d’articles précédent. En effet, un ancien collègue allait s’approvisionner en douceurs chaque mercredi matin auprès de ce commerçant. C’était mon petit défi culinaire. Le challenge étant de récréer les gâteries provenant de ce food truck ! J’ai notamment refait son gâteau nantais, mais aussi son brownie au noix, caramel et chocolat blanc ou encore ses millionaire shortbread.

Ce food truck, tenu par un rennais très agréable, à la discussion et au sourire faciles, est présent sur 3 marchés, avec quelques petites tables pour vous permettre de déguster à l’aise :

  • celui de Talence le mercredi
  • celui de Mérignac le samedi
  • celui de Thouars le dimanche
la carte et ses prix

Galettes et crêpes sont cuites dans les règles de l’art au billig et d’un seul côté seulement. IL propose même la traditionnelle galette saucisse pour 4€. Il faut reconnaître que prendre sa crêpe à l’unité est cher (3€) même si elle est délicieuse. Comptez 10€ pour un repas (6€ de galette complète + 3€ de crêpe dessert+ 1€ de café). En revanche, il est très rentable de prendre un paquet de 6 crêpes (5,5€) ou galettes (4,5€). En plus cela permet de prolonger le plaisir chez moi. Ses autres gâteaux fait-maison sont également excellents et assez intéressant niveau rapport qualité-prix (2,5€). Pour rester dans l’esprit breton, vous pourrez vous laisser tenter par du gâteau breton ou du far au pruneaux..

J’aime beaucoup ses crêpes. Je vais de temps en temps me prendre une crêpe au nutella chez lui. La promenade depuis mon labo en passant par le campus est plutôt agréable. Elles sont souples et bien parfumées et d’un diamètre absolument exceptionnel. Au début, mon palais est toujours choqué par le goût de sel un poil trop prononcé, mais on oublie dès la bouchée suivante!

Vous pouvez commander des produits à l’avance, comme des paquets de crêpes ou de galettes, voire de la confiture de lait ou du caramel, en passant par leur site internet ou sur un simple coup de téléphone.

Résumé

« Breizh Food »
Food truck breton
Galette : 2 à 6€
Crêpes : 2 à 3€
Dessert : 2,5€
Place Alcala de Henares
33400 Talenceleur site internet 06 51 50 99 56
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
très bonne qualité
accueil très agréable

New-York : autres bonnes adresses en vrac

J’ai écoulé toutes les adresses dont je voulais vous parler en détails (sauf le salon de thé Alice Tea cup, mais je n’ai pas pris de photos …). Maintenant, je passe à d’autres endroits que j’ai pu tester mais sans trop m’appesantir.

Joey peperonnis pizza : pizzeria à emporter

Une pizzeria sur Broadway lorsque l’on se dirige vers Downtown. Comme beaucoup de pizzeria à emporter, il n’y a qu’un comptoir avec toutes les énormes pizzas de présentées. Vous choisissez votre part, on vous la réchauffe et vous pouvez partir sillonner les rues avec.

J’ai fait ma gourmande, j’ai pris 2 parts… parce que j’avais du mal à me décider et pensant qu’une seule ferait un peu juste. Tu parles! La couche de fromage est tellement importante, filante et grasse que j’étais calée à la fin ma première part ! Ce qui ne m’a pas empêchée de dévorer la deuxième par pure gourmandise. La croûte au centre est fine mais le cordon tout autour est bien gonflé. Un vrai bonheur !

Dans l’ensemble, comptez 3$/slice. C’est gras, copieux, généreux, pas cher et contrairement à d’autres enseignes (comme Artichoke pizza, très renommé) il y a beaucoup de choix en terme de garnitures.

Je n’ai testé qu’une adresse (381 Broadway New York, NY 10013) mais il en existe plusieurs autres.
Leur site internet

The grayson : bar

Un bar à 2 blocks (16 1st Ave New York, NY 10009) de là où je séjournais. Au départ, j’étais en route pour me faire un Bareburger (une enseigne bio sur NY) mais en chemin, j’ai croisé ce bar à l’allure sympathique (le genre d’endroits où il fait bon passer son Afterwork en bonne compagnie) et la carte m’a fait de l’oeil. En réalité l’endroit a l’air plutôt immense et animé, d’après ce que j’ai pu voir sur les photos de Yelp et sur leur site internet.

J’ai opté pour leur Les Burger (Steak, salade, tomate, roquefort, Ale battered bacon, oignons caramélisés & champignons). Le service a été long mais sans doute parce que j’étais la première cliente et qu’il fallait mettre en route la cuisine. J’ai pris ma petite barquette à emporter. En attendant, on m’a servi un grand verre d’eau, sans que j’ai besoin de réclamer quoi que ce soit.

Même si mon burger n’était pas bien présenté à l’assiette, je peux vous dire qu’il assurait un max ! J’ai tenté de le recomposer et ça s’est transformé en une vraie tour ! Beaucoup d’ingrédients et beaucoup de saveurs ! Un steak loin de ressembler aux minces semelles du McDo. Bref, un bonheur de cholestérol ! A ma grande surprise le Ale Battered Bacon était un bacon enrobé de pâte à frire à la bière (toujours plus!). En tout cas, pour un burger à 15$, c’était plus que satisfaisant. Quand on regarde les autres plats, c’est dans le même esprit : copieux à prix modéré.

Nathan’s

C’est LA référence lorsque vous vous rendez à Coney Island. C’est LE fast food mythique ! Je me suis arrêtée au restaurant qui est au pied du métro mais il y en a un autre sur la promenade face à la mer. L’une comme l’autre sont immenses (la première encore plus que la deuxième) ! Une vingtaine de caisses s’alignent le long du comptoir. Seule 8 doivent être ouvertes, pas tant de monde que ça et un service aussi rapide qu’une tortue en hibernation.

Deux cartes : le fast food traditionnel avec ses burgers à base de steak ou de poulet pané et le Sea fast food avec des produits de la mer. C’était l’occasion pour moi de goûter aux fameux Lobster roll : les sandwich au homard! Un truc qu’on ne trouvera clairement jamais en France ! J’étais vraiment impatiente et curieuse de « rabaisser » le homard, ce plat de luxe par chez nous, à l’état de vulgaire burger de fast food ! Ici aussi, les apports caloriques sont affichées à côté des plats… Bon, ça ne m’a pas empêchée de prendre des frites cheddar & bacon pour accompagner mon burger !

C’était particulier. La chair du homard était un peu caoutchouteuse. Je n’ai pas raffolé des morceaux de branches de céleri dans le sandwich (juste parce que je n’aime pas trop son goût). Beaucoup de mayo. Mais en soi ce n’était pas mauvais. Pour les frites, c’était vraiment de l’injection de bon gras ! J’ai eu la surprise de constater qu’on pouvait acheter des « pépites » de bacon en magasin avant de m’apercevoir avec déception qu’il s’agit en réalité de soja goût bacon !!! Haute trahison !!!

Au départ, le lobster roll me paraissait un peu cher (18$) comparé aux autres formules proposées. Mais converti en euro on tombe à ±15€ et c’est pas si énorme pour un truc avec une belle quantité de homard dedans (même si c’est de l’élevage). Bon, au royaume de la malbouffe pas chère, ça revient vraiment à un bras. C’est d’ailleurs pas si étonnant que les gens mangent si mal, si on considère le coût de la nourriture saine (qui est hors de prix) par rapport à la malbouffe (qui est vraiment donnée).

La boutique Magnum

Je suis tombée dessus par hasard. Je suis rentrée par curiosité. Juste pour voir hein… Et au final, j’en suis ressortie avec mon Magnum perso ! L’intérieur de la boutique est plutôt sympa. C’est blanc, grand, spacieux (ça fait presque trop vide) et il y a des « oeuvres d’art » sur le thème de Magnum. Par exemple, cette représentation de la skyline de NYC en bâtons de Magnum ou encore les esquimaux blingbling en diam’s.

C’est simple, vous rentrez, vous poireautez (comme d’habitude là-bas, mais ça permet de réfléchir à ses envies) et vous êtes pris en charge par une hôtesse pour la suite des réjouissances ! La confection de VOTRE magnum se fait un 3 étapes :

  • choix du corps de l’esquimau : vanille ou chocolat
  • choix du chocolat de couverture : noir, lait ou blanc
  • Choix de 3 toppings parmi une foule de possibité : amande, mini cookie, sucre doré, noix de coco, sel rose de l’Himalaya, noix de macadamia, sucre à la canelle, pistache etc…

En prime, vous avez aussi le droit au petit logo Magnum en chocolat et à des zébrures de chocolat par dessus le marché ! C’est servi en barquette, prêt à la dégustation ! Attention, ne tentez pas comme moi de redresser votre glace. Tout le topping va mettre un point d’honneur à se sauver. ^^ A 7$ le magnum personnalisé, prenez soin de bien savourer cette expérience marrante mais onéreuse !

Levain Bakery

Je suis aussi allée me confronter à la boulangerie emblématique des cookies. On fait la queue pour ces énormes gourmandises ! Je cherchais la boutique dans west side et au final, je l’ai trouvée par hasard grâce à la queue  qui s’étirait à l’extérieur le long de la façade (au point de masquer la devanture). Je me suis dit que je devais être au bon endroit…

En réalité, il s’agit d’une minuscule boulangerie qui n’a rien de nos plantureuses et traditionnelles boulangeries avec leurs belles panières et leurs jolis étals. Ici, ç’était en entresol avec un côté vitrine industrielle, plan de travail métallique et sol carrelé. La boutique dans Harlem est plus agréable est moins bondée.

En revanche, leurs cookies vous transportent tout de même dans l’extase. Je les ai tous goûtés sauf celui aux flocons d’avoine et raisins (trop sain ^^). Ils étaient encore tous chauds… La croûte est bien croquante et le coeur terriblement fondant. Ca ressemble plus à des mini montagnes de pâte à cookie en fusion, qu’à la définition classique du cookie basée sur les maxi cookies de la Mie Câline. En terme de prix, c’est 4$ le cookie. Cher. TRES cher. Mais il les vaut à l’occasion… Un peu déçue en revanche par celui que j’ai pris à Harlem. Il n’était pas ni chaud , ni mou. :'(

En vrai, cette boulangerie fait plein d’autres choses, comme on peut le voir sur leur site internet, mais en boutique, il n’y a pas grand chose d’exposés à part les cookies, les scones et éventuellement les brioches.



Et voilà, les articles sur NY, c’est fini … pour le moment ! Jusqu’à mon prochain voyage là-bas en fait !

Côté Saveurs : épicerie fine et dégustation

Un parfait hasard a conduit mes pas devant cette épicerie fine dans le quartier Saint Seurin. C’est un coin de Bordeaux dans lequel je ne m’étais jamais rendue et pourtant c’est juste derrière Mériadeck, moins de 10 min à pied à partir de Gambetta.

Il s’agit d’une jolie petite épicerie fine qui vous propose de nombreux produits :

  • de la crémerie : pas mal de fromages différents, beurre Bordier …
  • de la charcuterie d’exception : Espagne, Italie, Pyrénées …
  • primeurs : fruits et légumes cultivés du côté d’Eysines
  • épicerie : huiles, vinaigres, conserves en tout genre, condiments…
  • de la cave : beaucoup de vins d’origines variées mais aussi les jus de fruits « grands crus » d’Allain Milliat (j’ai goûté son jus de pomme, un vrai régal)
  • et d’autres surprises de saison : panetone gigantesque au poids, caviar, fruits confits, glaces d’Alain Chartier (meilleur ouvrier de France)

Quand vous franchissez le seuil de cette boutique, vous êtes assaillis par de délicieuses odeurs de charcuteries et de fromages. L’atmosphère est riche d’arômes. Vous ne saurez plus où donner de la tête tant il y a de produits partout ! C’est une caverne aux merveilles. N’hésitez pas à y aller si vous souhaitez concocter un panier gourmand et gourmet pour un proche! C’est inconcevable que vous n’y trouviez pas votre bonheur.

Et vous savez quoi ? Ils organisent aussi des soirées dégustation comme à la Fromagerie Jean D’Alos. Et pour cause, Rémy Cansel, l’instigateur de la Nuit des Fromages, travaille désormais pour cette épicerie.

Tous les 3 mois environ, vous pourrez venir déguster une sélection de leurs fabuleux produits lors de soirées à thème. La dernière, qui avait eu lieu en Novembre était sur les fromages Suisse. En clair : une RACLETTE géante !!! En général, pour 16 à 20€ vous avez le droit à 1 verre de vin et tout le reste à volonté. La prochaine sera sur le Pays basque (fromage de brebis, gâteau basque, pintxos … ). J’ai hâte !

Pour découvrir plus en détail, cette boutique, j’ai demandé à organiser une petite soirée raclette pour mon Asso de doctorants (l’ADoC). Nous avons été traité comme des rois. Je ne courre pas particulièrement après la charcuterie mais là, j’ai eu du mal à m’arrêter. Nous avons vraiment été chouchoutés en matière de charcuteries :

  • jambon speck fumé
  • jambon  blanc braisé aux herbes
  • bresaola
  • serrano affiné
  • coppa de parme
  • chorizo

Pour le fromage, nous avons eu :

  • une 1/2 raclette de Savoie
  • un 1/4 de morbier affiné depuis 2 semaines

avec des cornichons, des petites pommes de terre déjà épluchées et du pain pour accompagner tout cela. Rémy a passé toute la soirée avec nous, à nous réapprovisionner en bresaola et serrano principalement (c’est vraiment ce que nous avons préféré). Il a été très agréable, toujours souriant et a répondu volontiers à nos questions avec une grande précision. C’est un très bon conseiller (tant pour le vin que pour vous décrire les produits qui l’entourent) doublé d’un très bon vendeur (nous sommes presque tous repartis avec un « souvenir », des pots de glaces, du jus de fruits, des croquants … ). C’était une soirée des plus réussies et mes amis étaient très contents d’avoir découvert ce petit coin de paradis culinaire.

Résumé

« Côté Saveurs»
Epicerie Fine
Soirée dégustation : 16€
(dégustation à volonté
+ 1 verre de vin offert)
de 19h30 à 22h

Horaires :
Lu-Sam : 9h-19h30
Dim : 9h-13h

Arrêt Gambetta (Tram B)
3 rue Capdeville
33000 Bordeaux

05 56 08 35 35


Leur site internet

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Produits hors du commun
Grandes variétés de produits

 

Comptoir Florian : la référence thé à Bruxelles

J’ai été relativement absente de la toile la semaine passée et pour cause : j’étais expatriée à Bruxelles pour un grand weekend de promenade à la découverte de la capitale belge. Mes hôtes et mon guide faisaient l’éloge au Comptoir Florian, qui existe depuis 1897 ! Alors je suis allée voir de quoi il retournait et je n’ai pas été déçue !

Le salon de thé

J’ai commencé par visiter le salon de thé situé dans le quartier Saint-Boniface. On est en plein dans le coin africain de Bruxelles.

Les places sont très limitées et on est un peu à l’étroit. Mais ça en vaut la peine pour cette ambiance feutrée. J’ai particulièrement aimé le petit coin avec les fauteuils et les tables d’appoint. Tout fleure bon l’ancienneté. J’adore ce côté rétro, très début des années 1900. On se croirait dans les Aristochats ou dans Gatsby !

On est venu m’apporter la carte des thés : un petit livret aux rabats cartonnés fermé par un noeud en tissus. Ca m’a donné l’impression d’ouvrir une relique ou le journal intime d’un aïeul. J’ai adoré ! Les thés sont ordonnés par catégorie (noir, vert, infusion, roïboos etc..) et même en sous catégories (vert de chine, vert japonais, vert indien … ). J’hésitais entre 3 crus. J’ai demandé à les sentir et j’ai finalement opté pour le thé vert Versailles (pêche de vigne, nectarine et citron). Des gâteaux sont disponibles pour accompagner votre thé : tarte au pommes, cakes… C’est du fait maison.

Le thé arrive déjà infusé et prêt à être bu dans des théières qui manquent un peu de charme (à mon goût) parmi tout ce décor d’alcôve. En prime, on vous sert une petite part de gâteau. Je ne sais pas si c’est toujours le même, mais j’ai bien aimé ce cake au chocolat, très moelleux et humide. La théière pour une personne a une contenance très appréciable. J’ai bien pu me faire 3 ou 4 tasses. 

J’ai bien aimé les citations autour du thé tirées de livres divers inscrites sur les murs. Ca contribue à cette atmosphère littéraire et très calme, presque studieuse. C’est le lieu idéal pour lire en paix avec son thé. On m’a dit que leurs crus de cafés étaient également très bons, donc vous pouvez sans problème y aller avec des non amateurs de thé. Le soucis du détail est poussé jusque dans leurs toilettes tout à fait charmants !

La blancheur des lieux tranche avec le côté très sombre du reste du salon de thé, mais la touche plantes vertes avec le miroir piqué de tache de rouille et la petite causeuse en bois patinée en blanc font leur petit effet!

La maison du thé

Plutôt localisée vers Saint-Géry, pas très loin de la Grand Place, on y retrouve la même atmosphère de comptoir que dans le salon de thé, sauf qu’il s’agit ici uniquement d’une boutique. Les thés sont présentés dans de grandes boîtes métalliques d’un beau rouge. Des théières variées sont exposées dans des étagères en bois sombre.

Leurs prix sont plus que raisonnables  pour ne pas dire imbattables ! Ils sont très peu chers comparés à aux prix pratiqués par le Palais des thés ! Je me suis laissée tentée par :

  • un sencha Earl Grey (4,5€/100g) avec de la bergamote de Calabre!
  • un thé noir fumé : Mélange Chinois (4,5€/100g) qui a une divine odeur de cuir et de cheval
  • le thé de Bruxelles (thé vert sencha aromatisé nougat et spéculoos) pour 5,5€/100g)

Des sachets blancs aux délicates armoiries (ou plutôt reproduction de gravures) noires de la maison. Très astucieux : l’attache pliante du sachet est autocollante. On ne risque pas de la perdre. Les instructions pour la préparation du thé sont inscrites à la main sur le paquet.

Un des collaborateur de ce lieu, Denis Schmit, est très jovial et chaleureux. Il a pris le temps de répondre à mes questions à propos du Mannekenpis et de sa garde robe. Les personnes qui tiennent ces deux lieux sont de véritables passionnés de leur métier et on sent qu’ils savent de quoi ils parlent en matière de thés. 

Résumé

« Comptoir Florian – La Maison du Thé»
Salon de thé & boutique
Théière : 5€
Café : 3€
Part de gâteau : 6€

Sachet café : 6€/250g
Sachet thé : 3,5 à 10€/100g

leur site internetComptoir Florian
Arrêt Namur 
17 rue Saint Boniface
1050 Brussels

Ma-Sam : 11h-20h00
+32 2 513 91 03

La Maison du Thé
Arrêt Bourse/Grand Place
11 Plattesteen
1000 Brussels

Ma-Sam : 11h-19h
+32 2 512 32 26Les ⊕⊕⊕Les ΘDécor ancien, atmosphère feutrée agréable
Vaste gamme de thés
Peu cherCapacité d’accueil très limitée

Fromagerie Jean d’Alos : la nuit des fromages

Chaque dernier vendredi du mois (sauf l’été), la fromagerie Jean d’Alos organise une dégustation de fromages autour d’un verre de vin dans les caves de sa boutique du centre ville de Bordeaux. Une occasion unique de découvrir et savourer une dizaine de fromages variés (il y a aussi bien du fromage de chèvre, de brebis que du fromage à base de lait de vache) à volonté dans une ambiance fraiche et tamisée.

Tout d’abord, on pénètre dans cette joli boutique claire aux aux présentoirs bien garnis. Des petits dés de fromages sont disponibles à la dégustation dans des coupelles. Les vendeuses se font un plaisir de répondre à vos questions et de guider votre choix.

Après s’être acquitté au comptoir de la modique taxe d’entrée (10€ seulement augmentée à 12€ et à régler désormais dans la semaine suivant la réservation), on vous tend une paire de sur-chaussures avant de vous inviter à emprunter l’escalier et à descendre 2 étages plus bas dans les caves où s’affinent lentement les fromages présentés en boutique.

On poursuit son chemin jusqu’à déboucher dans une petite salle voûtée à la température fraîche, pas vraiment froide non plus, où est dressé un étal avec l’ensemble des fromages de la soirée. Vous trouvez aussi un petit stand avec les verres de vin et le pain. Des petites tables avec des plateaux en carton et des couverts emballés sont attribués en fonction du nombre de personnes donné lors de la réservation.

Ce soir là, deux vins au choix : un blanc et un rouge. Les fromages sont présentés découpés en « petits » morceaux (certains sont vraiment très généreux) des plus doux à ceux aux goût les plus prononcés. Ils sont accompagnés de tranchettes de pain blanc et servis parfois avec des fruits frais ou des chutneys (framboise aux fines herbes ce soir là). J’attrape vite mon plateau et commence ma 1ere tournée !

1er plateau garni d’une longue série !

Certains parmi nous avaient mangé un peu avant de venir de peur d’avoir faim, mais ce n’est absolument pas nécessaire ! Je vous promets qu’après l’équivalent d’un gros 1/3 de baguettes et la quantité de fromage qui va avec, vous n’avez plus du tout faim. En revanche, vous allez vite avoir soif. J’ai fini par aller demander une carafe d’eau. D’ailleurs, ça serait bien de les avoir dès le départ pour se « rincer » la bouche entre chaque fromage et ne pas trop mélanger les goûts. Certains de mes amis n’ont pas trouvé le vin extraordinaire… Ne buvant pas du tout, je ne peux pas porter d’avis.

Voici un aperçu des fromages que nous avons eu fin Septembre (il en manque 2). Les étiquettes vous indiquent le nom du fromage, sa provenance et aussi le type de lait utilisé en fonction de l’animal représenté. J’ai tenté de vous les mettre plus ou moins dans l’ordre dans lesquels ils nous étaient présentés.

Nous sommes partis le ventre bien bien vers 21h pour assister au dernier feu d’artifice du 15eme Symposium international sur les feux d’artifice. Mais vous pouvez rester jusqu’à 22h. Ils réalimentent régulièrement l’étal en pain et en fromages alors pas de soucis si vous n’arrivez pas dès l’ouverture des festivités ! Vous aurez aussi votre content de fromages ! C’est vraiment une très bonne expérience que je risque de renouveler chaque fin de mois maintenant ! 

Jean d’Alos a plusieurs boutiques sur la CUB et dans les environs :

  • 4 rue Montesquieu (Bordeaux)
  • 5 cours Portal (Bordeaux)
  • 8 rue de la vieille église (Mérignac)
  • 3 avenue Marcel Dassault (Lons)

Résumé

« Fromagerie Jean d’Alos»
Crémerie
Nuit des Fromages : 10€
(dégustation à volonté de 10 fromages
+ 1 verre de vin offert)
de 19h30 à 22hHoraires fromagerie :
Lu-Ven : 9h-13h et 15h-19h
Sam : 9h-19h
Arrêt Grand Théâtre (Tram B)
4 rue Montesquieu
33000 Bordeaux05 56 44 29 66
Leur site internet
Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Fromages variés
Belles quantités et morceaux généreux
Ambiance chaleureuse

Fudge Kitchen : la réalisation des fudges en vidéo !

Si vous cherchez une boutique pour acheter les meilleurs fudges possibles, il faut absolument que vous mettiez la main sur un Fudge Kitchen. Il existe plusieurs adresses en Angleterre, notamment à Bath, York, Cambridge, Canterbury, Windsor, Edinburgh and Oxford.
Pour ce qui est de la boutique de Cambridge, les garçons qui la tienne sont vraiment très sympa et accueillants. Vous êtes chaleureusement conviés à entrer et à goûter les « chutes » de fudges présentées sur un petit plateau ou le parfum de votre choix. Ils ont répondu à toutes mes questions, m’ont gentiment fait la conversation pendant que j’attendais la préparation en direct d’un batch de fudge. Car oui, tout est fait sous vos yeux ! 

Mais qu’est ce qu’un fudge ?

Pour commencer, cela se prononce comme ceci et si on traduit littéralement, cela veut dire caramel ou esquiver. Concrètement, c’est une confiserie d’origine américaine très molle et fondante sur la langue à base de sucre, de beurre et de crème. Ce mélange est porté à ébullition puis refroidi et travaillé sur une plaque en marbre pour lui donner sa texture et son aspect.

Beaucoup de baratin pour arriver à la conclusion que c’est un fichu caramel mou ultra fondant et crémeux ! Une seule bouchée de cette douceur et vous serez propulsés au paradis. Mais avec ses 455 kCal aux 100g, elle vous expédie aussi directement à la salle de sport pour vous faire expier votre faiblesse face à cette création démoniaque !

La fabrication

J’ai pu assister à la préparation d’un batch de fudges. C’était du rhum-raisin. Ce n’est pas un des parfums les plus populaires alors ils n’en font qu’une fois toutes les 2 semaines environ. Personnellement je l’ai trouvé excellent !

Nos amis confiseurs portent à ébullition dans une grande marmite en cuivre (comme pour faire les confitures) une grande quantité de beurre, de crème, de sucre, un trait de sirop de glucose et une pincée de sel (une pincée de 18g quand même ^^). Le mélange est remué régulièrement est doit atteindre les °C.

Le mélange à ébullition

Ensuite, il est coulé sur une table en marbre entre des réglettes en métal. Les éventuels ingrédients additionnels (raisins, rhum, noix etc…) sont répartis à la surface. Ce mélange est laissé à refroidir une dizaine de minutes avant d’être travaillé. Les confiseurs préfèrent les tables en marbre car elles sont moins froides (ça peut paraître bizarre, je sais) et permettent un refroidissement plus progressif de la masse sucrée, donc une cristallisation plus homogène et donc une meilleure texture à l’arrivée.

Quand la pâte a assez refroidi, les réglettes sont retirées. On entame alors l’étape de crémage. Le fudge est « liquide », maléable et on va lui incorporer de l’air en le brassant à l’aide d’une grande spatule. Cela permet aussi de le mélanger et de bien répartir les ingrédients supplémentaires et les arômes. On rabat la pâte sur elle-même à plusieurs reprises pendant à peine 5 min. Elle s’étale de moins en moins. Et parce qu’une vidéo c’est toujours plus parlant : Etape de crémage ( extrait de 24 sec).

Enfin, on donne au fudge sa forme finale en rabattant la pâte sur elle-même à l’aide d’une spatule plus petite (comme celles qui servent à faire le carrelage…). C’est ce que j’appellerai l’étape de façonnage-pliage. Elle est très courte, c’est torché en 2 min! Le fudge est maintenant « solide » tout en restant mou. Il est prêt à être découpé en tranches et dévoré ! Avec la vidéo qui va bien : Le façonnage (2min10).

En guise de souvenir

Leurs fudges sont vendus par tranches de 175g pour environ 5£ (cela dépend en fonction du poids de la tranche qui varie, car tout est découpé manuellement). En principe cela se conserve très bien une bonne dizaine de jours à température ambiante. Mais encore faut-il résister jusque là ! Vous pouvez aussi le congeler. J’ai recensé près de 40 parfums différents avec une vingtaine présents en permanence sur leur site de vente en ligne parmi lesquels  vous trouverez :

Menthe-chocolat
Beurre de cacahuètes
Citron meringué
Chocolat blanc-framboise
Cappucino
Mojito
Eton Mess
Vanille
Banoffee
Caramel salé
Spéculoos
Rhum-raisin
Noix
Chocolat
Baileys
Vanille-coco
Un bel étalage de tranches de fugdes

Mais ces suppôts de Satant ont aussi mis au point pour tous les amateurs de boisson le Drinking Fudge! Un petit sachet de fudge aromatisé liquide prêt à être dilué dans du lait chaud, un café ou pour napper un milkshake … C’est 10£ la boîte de 6 sachets.

Si cela ne vous suffit toujours pas, vous pouvez opter pour le nappage ou la pâte à tartiner au fudge !

Ils font aussi des kits avec tous les ingrédients et les explications pour réaliser des fudges (kit à 30, 25 et 10£ pour la recharge) chez soi et si jamais cela ne vous suffit et que vous ne parvenez toujours pas à choper le coup de main, vous pouvez vous offrir un atelier de préparation de fudge pour 60£.