Fougasse abricot, chèvre et romarin

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J’ai fait la nuit des Fromages de fin Mars organisée par la fromagerie Jean D’Alos. C’est devenu vraiment complexe d’avoir une place… Ils sont pris d’assaut depuis qu’ils ont mis l’info sur leur page Facebook et ils sont complets un mois à l’avance…

Bref, je suis repartie avec un bon petit fromage de chèvre : le Cabri blanc, que j’ai cuisiné sur une fougasse aux saveurs estivales. Des morceaux d’abricots secs moelleux dans la pâte et des brins de romarin bien frais… Un régal !  J’ai ajouté de la farine d’épeautre à la pâte pour un côté plus rustique.

Cela fait partie des recettes vraiment pratiques à emmener en pique-nique, comme elle se mange aussi bien chaude que froide. C’est aussi sympa à partager à l’apéro, coupé en petits morceaux.

Pour 1 fougasse :

Ingrédients :

  • 80g de farine T65
  • 40g de farine d’épeautre complète
  • 70mL d’eau tiède
  • 1/4 de cube de levure de boulangerie (±10g)
  • 1 cac d’huile d’olive + un peu plus pour badigeonner
  • 1/4 cac  de sel
  • 2 tiges de romarin
  • 25g d’abricots moelleux coupés en dés
  • 4 rondelles de Cabri Blanc (bûche de chèvre) ± 45g
  1. Préparez la pâte : dissolvez la levure dans l’eau tiède. Laissez reposer 15 min dans un endroit tiède le temps qu’une petite mousse se forme à la surface.
  2. Mélangez les ingrédients secs entre eux (farines, sel, 1 tige de romarin).
  3. Versez la levure mousseuse, l’huile d’olive dans votre MAP, répartissez la farine par dessus et lancez votre programme pâte à pizza (1h pour la mienne).
  4. Préchauffez votre four à 220°C.
  5. Façonnage : à la fin du programme pâte, incorporez les dés d’abricots moelleux à la pâte.
  6. Etalez votre pâte en ovale d’un peu moins d’1cm d’épaisseur.
  7. Badigeonnez la d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau. Faites des incisions en épis (facultatif).
  8. Coupez les rondelles de fromage en 4 et répartissez les à la surface. Parsemez du reste de brins de romarin.
  9. Enfournez pour 15-20min. Dégustez tiède.

Focaccia ultra moelleuse reblochon, bacon & olive

J’ai été la première étonnée par l’intense « moelleusité » de cette focaccia. Je l’ai faite sur un coup de tête. Plus grand chose à glaner dans mon frigo, un petit reste de farine T65 mais plus assez pour une pâte à pizza, alors j’ai complété avec de la farine semi-complète. Comme je ne suis vraiment pas patiente, je l’ai à peine laissée lever 15min après son pétrissage en MAP.

J’ai obtenu une pâtevraiment très souple à travailler, encore plus tendre qu’une pâte à pizza. Je la qualifierais presque de fluide. Elle a gonflé comme une reine pendant la cuisson, développant un moelleux incomparable : vidéo à l’appui !

Pour 1 personne :

Pour la pâte à focaccia :

  • 80g de farine T65
  • 40g de farine complète
  • 70mL d’eau tiède
  • 1/4 de cube de levure de boulangerie (±10g)
  • 1 cac d’huile d’olive
  • 1/2 cac de basilic séché ou de brisures de romarin
  • 1/4 cac de mélange pour Country potatoes ou Steakhouse Ducros
  • 1 pincée de sel

Pour la garniture :

  • 35g d’allumettes de bacon
  • 30g de reblochon (ou tout autre fromage de votre convenance)
  • une dizaine d’olives (noires ou vertes selon votre convenance)
  1. Préparez la pâte : dissolvez la levure dans l’eau tiède. Laissez reposer 15 min dans un endroit tiède le temps qu’une petite mousse se forme à la surface.
  2. Mélangez les ingrédients secs entre eux (farines, sel, épices et herbes aromatiques).
  3. Versez la levure mousseuse, l’huile d’olive dans votre MAP, répartissez la farine par dessus et lancez votre programme pâte à pizza (1h pour la mienne).
  4. Préchauffez votre four à 220°C.
  5. Etalez votre pâte en un rectangle approximatif d’un peu moins d’1cm d’épaisseur (cela va beaucoup gonfler à la cuisson).
  6. Répartissez les allumettes de bacon à la surface puis des morceaux de reblochon.
  7. Enfoncez des olives un peu partout.
  8. Enfournez pour 15-20min.

Petite info complémentaire :

J’utilise ces mélanges d’épices Ducros car ils contiennent de l’ail et de l’oignon séchés qui apportent un goût sympa que l’on retrouve dans la préparation pour pâte à pizza Francine.

Agneau aux arômes de romarin, citron & miel et sa galette de pommes de terre au chèvre

Un plat complet et gourmand qui fera son petit effet parmi vos convives. Une belle tranche de gigot d’agneau mariné est déposée sur une galette de pommes de terre aromatisée au chèvre et au romarin avec une petite touche de miel pour la douceur. La viande est accompagné d’une compotée d’oignons et de tomates confites également parfumées de citron, de miel et de romarin. Enfin les pointes d’asperges sont là pour apporter du croquant et de la verdure.

Les galettes de pommes de terre sont divinement fondantes à coeur avec une légère croûte craquante, grâce à l’utilisation de semoule de blé pour les paner.

 

 

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Agneau aux arômes de romarin, citron & miel et sa galette de pommes de terre au chèvre

Un plat coloré et équilibré pour profiter de l'agneau et des légumes de printemps !
Type de plat Agneau
Cuisine Pâques, Printemps
Temps de préparation 20 minutes
Temps de cuisson 30 minutes
Temps total 51 minutes
Portions 2 personnes

Ingrédients

Pour la galette de pomme de terre

  • 150 g flocon de pomme de terre
  • 25 g fromage de chèvre (bûche)
  • 1 cac miel
  • 70 g farine
  • 30 g semoule de blé dur
  • 20 g beurre
  • 10 aiguilles romarin

Pour la viande

  • 2 tranches gigot avec os
  • 2 cac moutarde à l'ancienne
  • 2 cas jus de citron
  • 2 cas eau
  • 1 cac miel
  • 10 aiguilles romarin

Pour l'accompagnement

  • 20 taine asperge verte
  • 8 tomate cerise
  • 1 cac huile d'olive
  • 1 oignon

Instructions

LA VEILLE : marinade de la viande

  • Découpez les tranches de gigot de manière à ce qu’elles fassent la taille d’un cercle à pâtisserie.
  • Mélangez la moutarde avec le jus de citron, le miel, l’eau et le romarin broyé. Faites mariner la viande toute la nuit dans ce mélange.

Jour J : Préparation des galettes

  • pelez et coupez les pomme de terre en dés. Mettez les à cuire 20 min à l’eau bouillante.
  • Egouttez les, puis écrasez les à la fourchette ou au presse-purée.
  • Ajoutez ensuite le miel avec le fromage de chèvre émietté et les aiguilles de romarin broyées.
  • Incorporez ensuite la farine et mélangez jusqu’à avoir une pâte bien lisse.
  • Sur un plan de travail semoulé, façonnez à l’aide de cercle à pâtisserie deux galettes avec cette purée de pomme de terre. Enrobez bien chaque galette de semoule. Cela les empêche de coller et cela apportera un côté croustillant à la cuisson.
  • Faites chauffer une poêle à feu moyen avec la moitié du beurre. Y faire dorer les galettes sur la première face. Au moment de retourner les galettes ajoutez le reste de beurre et faites dorer l’autre face.
  • Réservez dans un four tiède.

Cuisson de la viande

  • égouttez la viande et conservez la marinade. Emincez finement l’oignon.
  • Dans une poêle bien chaude, faites revenir l’oignon dans l’huile.
  • Quand il est fondant, ajoutez la viande et faites la bien dorer de chaque côté. Réservez la au four également.

Prépration des légumes

  • coupez les tomates cerises en deux en en gardant 2 entières.
  • Déglacez la poêle à feu doux avec la marinade et ajoutez les tomates. Laissez réduire la sauce lentement. comptez une dizaine de minutes.
  • coupez les asperges pour ne garder que les têtes. Faites bouillir une petite casserole d’eau et y blanchir les têtes d’asperges 5 min. Egouttez et réservez au chaud.

Dressage

  • Déposez 1 galette de pommes de terre par assiette. Disposez les têtes d’asperges en soleil. Ajoutez un peu de compotée d’oignon. Déposez une tranche de viande par dessus puis les tomates confites.

Notes

Si vous avez oublié de faire mariner la viande, ce n'est pas grave. Tartinez la simplement de moutarde au moment de la faire cuire.
Vous pouvez aussi envisager de rotir les tomates et les asperges au four avec de l'huile d'olive.

Fromage de chèvre affiné abricot et romarin

Après avoir passé des semaines à contempler, lire et relire, savourer des yeux et saliver des papilles devant les articles de Délices Célestes sur la fabrication de fromages maison, j’ai enfin sauté le pas! Plutôt que de commencer petit, avec un fromage frais au lait de vache, j’ai tout de suite entamé la difficulté avec un fromage de chèvre affiné avec une croûte non pas classique mais parfumée à l’abricot et au romarin !

J’ai structuré mon article autour des étapes de fabrication mise en avant par Délices Célestes, pour que cela vous paraisse plus clair. Je suis aussi aller piocher des informations complémentaires sur le site Androuet, qui a un article dédié au fromage de chèvre (le même sur sur le site Les fromages de chèvres). Si vous souhaitez des informations plus techniques, je suis tombée sur la thèse de Bruno Zeller intitulée « Le fromage de chèvre : spécificités technologiques et économiques« .

Pour vous résumer le principal :

  • le lait de chèvre est plus pauvre en matières utiles à la transformation en du lait en fromage. Il est donc plus compliqué de faire un formage de chèvre qu’un fromage de vache.
  • la texture du fromage de chèvre varie en fonction de la quantité de caillé utilisé. Les fromages frais sont fait à partir de peu de caillé, tandis que les tommes (pâtes pressées) en requiert beaucoup (6 fois plus environ)
  • l’affinage va jouer sur les saveurs et la texture. Un fromage frais sera souple et humide. Un fromage âgé d’une semaine aura une pâte plus homogène. Un fromage mi-sec présentera une fine croûte. Un fromage sec aura une pâte dure et compacte qui s’effrite.

J’ai commencé mes fromages le 26 Mai. J’ai dégusté Alphonse et Sophie le 13 Juin. Je n’ai pas attendu plus longtemps, car j’étais un peu « angoissée » à propos du résultat. J’avais besoin de vérifier si ça avait marché !
Verdict : Sophie (mon fromage témoin) sent légèrement le chèvre et manque peut-être un chouia de sel. Alphonse, quant à lui, a le teint un peu plus basané et un petit goût de romarin sympa. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé la saveur de l’abricot (sans doute  parce que j’ai retiré l’enrobage au bout d’à peine 4 jours de peur que ça moisisse). Leur texture est ferme et s’émiette un peu comme un cube de levure de boulangerie. Ce sont tous les deux des mi-secs.

Pour 2 fromages :

Pour le fromage :

  • 2L de lait de chèvre cru (±2€/L)
  • 30 gouttes de présure
  • 1/4 cac de sel fin

Pour la croûte :

  • 1/2 cac de sel fin à répartir en 2 fois
  • 2 abricots bien mûrs (150g)
  • 1 cas de miel
  • 6 tiges de romarin
  1. Choix du lait : j’ai opté pour un lait cru de chèvre, trouvé à 2€ le litre chez un producteur de fromage sur un marché. Il m’a gentiment fourni la présure avec.
  2. Ensemencement : une étape que je n’ai pas faite, bien que le lait de chèvre étant plus pauvre que celui de vache, ça n’aurait pas été une mauvaise idée.
  3. Empressurage : chauffez votre lait à 30°C. Ajoutez une vingtaine de gouttes de présure et mélangez avec délicatesse et précautions à l’aide d’une spatule. Laissez reposer 24h à température ambiante sans bouger votre récipient. Pas d’inquiétude s’il ne se passe rien tout de suite.
  4. Egouttage/décaillage : normalement vous devez avoir une belle couche blanche et ferme sur le dessus de votre récipient. Coupez ce caillé grossièrement et déposez le dans une passoire garnie de compresses de gaze ou une faisselle. Laissez s’égoutter votre caillé pendant 24 à 48h au frais. Pensez à vider le petit lait de temps en temps.
    Vous en êtes au stade du fromage blanc de chèvre maintenant !
  5. Moulage : salez le caillé avec 1/4 de cac de sel fin et brassez avec délicatesse à l’aide de  votre main (cela va permettre de faire des petits grains de caillé plus faciles à tasser). Posez une grille sur un plateau et tapissez la avec des compresses de gaze. Déposez des cercles à pâtisserie dessus et moulez vos fromages dedans. Tassez un peu. Salez le dessus des fromages en saupoudrant et laissez sécher 24h dans un endroit frais et sec. Pensez à vider le petit lait du plateau de temps en temps.
    Le lendemain, changez la gaze et retournez les fromages en les laissant dans leur cercle. Salez l’autre face. Et laissez sécher encore 24h.
  6. Démoulage : démoulez vos fromages en passant la lame d’un couteau tout autour. Salez les bords. Déposez les sur un torchon propre ou du papier absorbant.
    Vous avez un fromage de chèvre frais maintenant!
  7. Affinage : coupez les abricots en morceaux, déposez les dans une casserole avec 5cl d’eau et le miel. Faites bouillir 10 min le temps que les abricots partent en compote. Mixez le tout et laissez refroidir. Broyez les aiguilles des tiges de romarin.

    Badigeonnez le dessus et les bords des fromages avec le mélange à l’abricot et enrobez de romarin. Laissez sécher 24h au frais (10 à 15°C) et avec une circulation d’air.
    Changez le papier absorbant et retournez votre fromage. Badigeonnez l’autre face des fromages avec le mélange à l’abricot et enrobez de romarin. Laissez sécher 24h dans les mêmes conditions.
    Poursuivez le badigeonnage comme cela pendant 1 semaine.

    Il faut continuer à retourner le fromage tous les jours pendant encore 1 semaine, en changeant bien le papier absorbant.
    Vous avez un fromage de chèvre mi-sec.

    Continuez à retourner votre fromage tous les 2 jours pendant 1 à 2 semaines.
    Vous aurez un fromage de chèvre sec.

Petite info complémentaire :

Ma grille pour égoutter le fromage après son moulage n’était pas idéale. Il vaut mieux que vous utilisiez les grilles pour faire refroidir les gâteaux où le quadrillage est plus fin (ou plus serré si vous préférez). Cela laissera moins de traces sur votre fromage. Vous pouvez également investir dans le store d’égouttage.

Etant donné que je n’ai pas de cave ou de garage avec une température fraîche à disposition, j’ai fait affiner mon fromage la nuit sur mon balcon et le jour dans le bac à légumes de mon réfrigérateur. Ce n’est vraiment pas l’idéal. Le réfrigérateur a tendance à faire dessécher le fromage (d’où son bord un peu jaune, comme la corne sous les pieds ^^).

Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ce n’est pas mon coulis d’abricots qui a moisi mais le romarin. Et oui, car les herbes aromatiques ne sont pas stérilisées. C’est pour cela que j’ai tout enlevé au bout de 4 ou 5 jours. Alphonse aurait peut-être un goût beaucoup plus prononcé sinon je lui avais laissé son enrobage de romarin pendant toute la durée de son affinage.

Cheesecake à la tomme de Savoie, base au romarin et tomates séchées, coulis d’abricot

Je suis tombée sur le concours « La tomme de Savoie dans la cuisine du monde » et j’ai eu envie de participer. J’aime beaucoup déguster les fromages en sucré-salé (une tartine de saint-nectaire avec un chutney prune-figue rend divinement bien) et je suis très versée dans les spécialités sucrées américaines. Alors pourquoi ne pas tenter un cheesecake avec de la tomme de Savoie, en la mariant à de l’abricot ? Je me suis dit que ça titillerait au passage la curiosité du jury…  Pour assaisonner un peu, j’ai opté pour le romarin car c’est une alliance qui marche très bien avec l’abricot. Au départ, j’avais aussi dans l’idée de le servir avec une tuile de jambon fumé.

J’ai testé deux versions de cheesecakes  :

  • une première avec cuisson avec de l’oeuf et du mascarpone, qui ressemble beaucoup à un cheesecake traditionnel
  • une deuxième sans cuisson, uniquement à base de crème et de gélatine ,qui se rapproche plus d’un bavarois

Vous avez la version (ma préférée) avec cuisson en photos. La  texture est très fondante en bouche avec le goût de noisette de la tomme qui ressort agréablement sans être trop insistant. La base au romarin réveille l’ensemble avec les petites touches acidulée des tomates séchées.

Vous pourrez voter à partir de lundi pour ma recette (le temps qu’elle soit validée sur le site du concours).

Pour 2 personnes :

Pour la croûte :

  • 40g de farine
  • 20g de flocons d’avoine
  • 20g de beurre
  • 2 tomates séchées
  • 1/2 cac de romarin séché et réduire en petites brisures
  • 1 pincée de poivre

Pour l’appareil à cheesecake :

  • 80g de mascarpone
  • 100g de tomme de Savoie
  • 4cl de crème liquide
  • 1 oeuf
  • 1 pincée de poivre

Pour le service :

  • 10 cl de coulis d’abricot
  • gressins au sésame
  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez la base : coupez les tomates séchées en lanières puis en tous petits dés.
  3. Mélangez la farine avec les flocons d’avoine, les morceaux de tomates séchées et le romarin. Ajoutez le beurre et sablez la pâte.
  4. Tassez cette pâte dans 2 cercles à pâtisserie.
  5. Préparez le cheesecake : coupez la tomme en petits dés et faites la fondre doucement à la casserole avec la crème liquide.
  6. En parallèle, fouettez l’oeuf avec le  et le poivre. Ajoutez ensuite le fromage fondu petit à petit.
  7. Versez par dessus la base au romarin.
  8. Enfournez pour 30 min. Laissez refroidir dans le four.
  9. Servez le cheesecake frais, en entrée, avec du coulis d’abricot.

Petite info complémentaire :

En bonus, voici la recette du cheesecake sans cuisson, mais qui nécessite plus de temps de repos et de réfrigération :

  1. Préchauffez votre four à 180°C.
  2. Préparez la base : avec les mêmes proportions et de la même manière que le cheesecake avec cuisson. 
  3. Tassez ce mélange dans 2 cercles à pâtisseries et faites cuire 15 min. Laissez refroidir
  4. Préparez l’appareil à cheesecake : coupez 100g de tomme en dés et mettez le à fondre à feu doux dans une casserole avec 8cl de crème liquide et une pincée de poivre .
  5. Laissez ce mélange refroidir puis placez le 10 min au congélateur.
  6. Mettez 2 feuilles de gélatine à ramollir dans de l’eau froide 15min.
  7. Faites chauffez le reste de crème (2cl) et mettez y la gélatine à fondre. Réservez.
  8. Montez la crème au fromage en chantilly. Puis incorporez lui la crème à la gélatine.
  9. Versez sur la base aux tomates séchées. Laissez prendre 2h au frais.
  10. Quand le cheesecake est pris, faites chauffer doucement 10cl de coulis d’abricot et ajoutez lui 2 feuilles de gélatine réhydratée et égouttée. Mélangez jusqu’à ce qu’elle soit bien dissoute.
  11. Versez une fine couche de ce coulis à la surface des cheesecakes et replacer 30min-1h au frigo. Les cheesecakes sont désormais prêts à être dégusté!
Le cheesecake à base de crème et de gélatine avec le miroir à l’abricot sur le dessus

Risotto au poulet-potiron-Pouligny St Pierre

[ratings]

Un risotto doublement crémeux grâce à la purée de potiron et au Pouligny Saint Pierre, ce fromage pyramidal à base de lait de chèvre cru ! Sa saveur est relevée par un peu de romarin.

Prévoyez vous une quarantaine de minutes pour ce petit plat réconfort à toutes épreuves!

Pour 2 personnes:

Ingrédients :

  • 70g de riz arborio
  • 1/2 échalote
  • 4cl de vin blanc
  • 25cl de bouillon de volaille
  • 1 escalopes de poulet (environ 130g)
  • 100g de purée de potiron
  • une dizaine de brins de romarin
  • 30g de Pouligny Saint Pierre
  • 1 cas d’huile d’olive
  1. Emincez finement l’échalote et coupez le blanc de poulet en dés.
  2. Dans une poêle ou un faitout, faite revenir l’échalote dans l’huile 4 à 5 min jusqu’à ce qu’elle soit fondante.
  3. Ajoutez ensuite le poulet et faites le bien dorer.
  4. Incorporez le riz et cuisez 1-2 min en remuant bien.
  5. Passez à feu doux et mouillez avec le vin blanc et le romarin.
  6. Quand tout le liquide est bien absorbé, ajoutez la purée de potiron et 1 louche de bouillon. Mélangez.
  7. Attendez bien à chaque fois que tout le bouillon soit absorbé pour ajoutez une nouvelle louche.
  8. Lorsque tout le liquide a été incorporé, ajoutez le fromage. Remuez bien pour le répartir dans tout le risotto.
  9. Servez immédiatement, dès que le fromage est bien fondu.

Petite info complémentaire :

Ce risotto à la fâcheuse habitude d’accrocher au fond de la casserole. Soyez vigilant et pensez à remuer de temps en temps.

Au départ je voulais utiliser du poulet rôti avec un beurre au thym et au romarin glissé sous la peau avant cuisson. Mais cuisiner un poulet rôti entier pour moi toute seule, c’était un peu trop. Mais si jamais vous avez l’occasion, recyclez un reste de poulet rôti avec ce risotto. La viande et le risotto n’en seront que plus parfumés !

Caviar de poivron

[ratings]

Inspirée de la recette du caviar d’aubergines, voici une sauce épaisse à base de poivron, légèrement épicée grâce à une pointe de ras-el-hanout et de romarin, qui sera idéale pour remplacer une sauce salsa, ou pour accompagner des pâtes.

Il existe plein de ras-el-hanout différents, cela dépend de la personne qui le prépare. Voilà approximativement ce qu’il doit y avoir dans le mien : poivre gris moulu, ail en poudre, gingembre, grain de moutarde, cannelle, muscade, piment fort, paprika, girofle. En général, c’est assez épicé, alors utilisez-le avec parcimonie au départ. 

Comme cette sauce est destinée à garnir un wrap, j’ai choisi de l’épaissir un peu avec de la fécule de maïs, mais ce n’est absolument pas une obligation!

Pour 1 petit pot

Ingrédients:

  • 1 poivron rouge
  • à peine 1/4 de cac de ras-el-hanout
  • 6 brins de romarin
  • 1 cac de maïzena (facultatif)
  1. Préchauffez votre four à 210°C.
  2. Epépinez votre poivron et mettez le à cuire sur la plaque de votre four, la peau vers les résistances (chair contre plaque).
  3. Laissez cuire suffisament longtemps pour que la peau noircisse et fasse des cloques (environ 20 minutes).
  4. Sortez les morceaux de poivron du four et mettez-les à refroidir dans un sac de congélation bien fermé.
  5. Lorsque c’est froid, pelez les morceaux de poivron. Coupez le poivron en dés et hachez la chair avec les épices et le romarin. Mixez plus ou moins longtemps selon la texture que vous désirez.
  6. Facultatif : ajoutez la maïzena à ce mélange froid et faites épaissir à feu moyen dans une petite casserole.
  7. Placez dans un pot en verre et conservez au réfrigérateur.

    Voilà ce que j’ai obtenu avec un poivron de taille moyenne

Petite info complémentaire :

Pour une saveur plus mexicaine, remplacez le ras-el-hanout par un mélange d’épices pour sauce salsa, sinon pour un côté plus provençale, optez pour des herbes de Provence !

Gnocchi au chèvre et tomates confites

Une recette assez sympathique à se faire le soir. Un joli rendu grâce à la grappe de tomates cerises. Les gnocchis vont cuire dans le jus de cuisson des tomates, gagnant ainsi en saveur. De même pour la sauce au fromage de chèvre qui va être parfumée avec. Un très beau mélange qui ne demande pas beaucoup de maîtrise et qui régalera tout le monde !

Pour 2 personnes

Pour les tomates confites:

  • 14 tomates cerises en grappe (c’est plus joli)
  • 1 cas d’huile d’olive
  • 1 cas de miel
  • 1/2 cas de jus de citron
  • 2 pincées d’ail en poudre
  • 2 pincées d’herbes de provence
  • 5 brins de romarin
  • poivre

Pour le reste:

  • 230-250g de gnocchis
  • 1 crottin de chèvre
  • 1 à 3 cas de crème liquide (selon votre préférence en matière de fluidité)
  1. Mélangez toutes les épices et les liquides pour cuire les tomates confites.
  2. Dans une poêle, faites chauffer le mélange à feux moyen. Y déposer la grappe de tomates-cerises coupée en deux (équitablement bien sûr !).
  3. Les laisser cuire à couvert une quinzaine de minutes, en les enrobant du jus de cuisson de temps en temps, jusqu’à ce que leur peau se fende.
  4. Retirez les grappes de la poêle et maintenez les au chaud dans un four ou sous du papier d’aluminium.
  5. Versez le jus de cuisson dans un verre. Prélevez 1 cas de ce mélange pour y faire revenir les gnocchis.
  6. Quand les gnocchis sont bien dorés (cela prend une dizaine de minutes), retirez les de la poêle et répartissez les deux 2 assiettes.
  7. A la place, mettez à fondre à feux doux le crottin coupé en petits morceaux avec la crème liquide et 1 cas du jus de cuisson des tomates confites. Mélangez jusqu’à obtenir un mélange homogène.
  8. Quand la sauce vous paraît bien homogène, versez-la sur les gnocchis et surmontez l’ensemble d’une grappe de tomates confites.

Petite info complémentaire :

Je trouve que les gnocchis du commerce sont déjà très salés, et le fromage de chèvre l’est aussi, c’est pour cela que je n’ai pas salé en plus.