On fait beaucoup de gorges chaudes du cheesecake américain et on commence à entendre parler de la version japonaise ultralégère mais je crois que je préfère encore plus celui des allemands! Appelé Käsekuchen (gâteau de fromage) il est tout aussi gourmand si ce n’est plus avec sa belle couche de streusel (alias le crumble) sur le dessus.
J’en avais déjà réalisé un nature (enfin au citron) mais après avoir goûté celui au chocolat de ma wings en cuisine, j’ai su que j’allais craquer et m’en faire à mon tour… J’en ai profité pour tester les pistes d’amélioration dont nous avions discuté après avoir dégusté le sien : l’ajout de cerise ! Et puis à force de voir des cerises associées à la fève tonka, j’en ai aussi mis !
Normalement, il faut du Quark pour le réaliser. Il s’agit d’une sorte de fromage frais que l’on trouve principalement dans les pays de l’est de l’Europe. Comme on n’en trouve pas en France, j’ai pris du petit suisse et de la crème fraiche semi-épaisse. Vous pouvez aussi utiliser de la faisselle. J’adore la base. Elle est très sablée et agréable. Les cerises apportent une note fruitée qui allège la sensation en bouche. A choisir je pense que j’aurais plus mis de la fleur d’oranger (encore plus rafraîchissant) ou de l’amande amère (plus classique) pour aromatiser la garniture au fromage que la fève tonka. Dans l’ensemble, c’est un gâteau assez riche mais qui passe très bien, surtout si vous le servez frais !
Coupez toutes les cerises en deux. Ôtez leur noyau.
Préchauffez le four à 160°C.
Préparez la base : mélangez les ingrédients secs (farine, cacao, sucre, levure) puis sablez avec le beurre et amalgamez avec l’oeuf. La pâte va être collante je vous conseille de l’aplatir un peu et de la placer 30 min au frigo.
Garnissez un moule à charnière de 16 cm de diamètre chemisé en papier sulfurisé avec cette pâte en l’écrasant à l’aide de vos doigts. Faites un bord de 4 cm de haut.
Réservez au frais.
Préparez le crumble : mélangez les ingrédients secs (farine, sucres et amandes bâtonnets) puis sablez avec le beurre pour former des grumeaux. Réservez.
Préparez la garniture : fouettez tous les ingrédients ensemble SAUF la confiture et les cerises, jusqu’à obtenir un mélange lisse.
Dressage : répartissez la confiture sur la base puis disposez les moitiés de cerise par dessus.
Versez l’appareil au fromage par dessus (des cerises vont peut être partir en vadrouille.
Recouvrez avec le crumble et saupoudrez avec le pralin.
Enfourner pour 1h. L’appareil doit être pris, c’est à dire que le coeur ne doit plus gigoter si vous secouer légèrement le moule.
Suite à l’apéro-dinatoire chez moi, nous avons eu un reste de piña colada sans alcool. Je ne suis pas une grande amatrice de jus de fruits. Surtout de ce type, que je trouve vraiment trop sucré. Alors pour recycler ce mélange pour Piña Colada sans alcool de la marque Carrefour, j’ai eu l’idée de confectionner un flan ! Je l’ai associé à une pâte brisée au rhum, une couche d’ananas au sirop avec une lichette de caramel.
Le résultat est très crémeux et savoureux, avec une pointe d’acidité liée à l’ananas ! C’est topissime ! Mes amis ont cru que j’avais préparé un cheesecake ! Il a reçu un très bon accueil ! Et pourtant il avait de la concurrence avec ma brioche au caramel et mon gâteau hyper moelleux et humide à la pistache et amande amère…
Préparez la pâte : mélangez la farine avec le sucre. Sablez avec le beurre demi-sel mou.
Amalgamez la pâte en ajoutant le rhum petit à petit.
Formez une boule lisse et homogène. Filmez la ou emballez la dans un sachet congélation et laissez reposer à température ambiante le temps de préparez l’appareil.
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparez le caramel : faites fondre le sucre à feu moyen dans une petite poêle (ou casserole) anti-adhésive.
Quand le caramel est blond, ajoutez le beurre en mélangeant vivement pour l’incorporer.
Puis ajoutez petit à petit la crème, que vous aurez porté à quasi ébullition avant, en remuant bien.
Préparez l’appareil à flan : fouettez les oeufs avec le sucre jusqu’à faire blanchir le mélange.
Ajoutez la farine et mélangez.
Versez petit à petit en fouettant la pina colada sur les oeufs.
Reversez ensuite le mélange dans une casserole et faites épaissir à feu doux sans cesser de remuer. Mais ne vous inquiétez pas trop de la formation de grumeaux.
Quand le mélange est devenu plus épais, retirez le du feu et mixez le pour avoir un appareil bien lisse (adieu les grumeaux !).
Dressage : étalez la pâte sur un peu moins de 5mm d’épaisseur.
Foncez un moule rond de 18 cm de Ø.
Déposez les rondelles d’ananas sur le fond de page et nappez avec le caramel.
Versez l’appareil à flan par dessus et saupoudrez d’un peu de noix de coco râpée.
Enfournez pour 45 min environ. La surface va assez peu colorer.
Laissez refroidir totalement avant de couper et servir.
Petite info complémentaire :
Je ne suis pas sûre que cuire l’appareil à flan au four ensuite était nécessaire. Surtout que cela a fait craqueler la surface. Je me demande, si je n’aurais pas simplement pu verser l’appareil à flan sur le fond de pâte cuit et laisser l’ensemble prendre en fermeté au réfrigérateur toute une nuit.
Une très bonne recette de cheesecake, bien parfumée et douce qui ne nécessite pas de four ! Cerise sur le gâteau, elle peut presque de faire de manière allégée ! Enfin oui pour le fromage blanc 0% et la crème liquide à 15%de matière grasse. On trouve assez difficilement en France du fromage frais allégé (à des prix abordables, cela s’entend). Mais si vous en trouvez, pourquoi pas… Du coup, vous pourrez manger du cheesecake en ayant très bonne conscience et en jouissant simplement de son goût et de sa texture incomparable sur vos papilles !
J’insiste, c’était vraiment une tuerie. Tant sur la présentation, que le goût ou la facilité de préparation ! Mes collègues ont compris le truc. Ils se sont chacun mis une part de côté en attendant l’heure de midi pour être sûr qu’il ne leur passe pas sous le nez… C’est une recette que je me mets précieusement de côté.
Pour 12 parts :
Pour la croûte :
250g de spéculoos
80g de beurre
Pour le cheesecake :
150g de fromage frais (type philadelphia ou st Môret)
Voici un nouvel épisode de mes impressions et autres anecdote sur NY. Je n’arrive toujours pas à m’habituer au « how are you ? » qui est de mise pour vous accueillir à l’entrée d’une boutique. La première fois, je me suis demandé pourquoi le mec cherchait à faire ami-amie avec moi…
Il y a beaucoup d’oiseaux. Dans nos villes, on trouve les indétrônable pigeons et au mieux quelques corbeaux, moineaux et mouettes. Mais ici, il y a une vraie faune à plumes des plus variée ! Je ne sais pas si c’est dû à tous les arbres présents dans chaque rue, mais c’est marquant. Qui plus est, ils ne sont pas farouches !
Red Hook (dans Brooklyn)
Coney Island : plage et parc d’attractions
Les toilettes publiques sont fréquents et PROPRES !!! Ils vont souvent de paire avec les fontaines (dont je vous ai parlé dans l‘article précédent) . Autant en France je préfère presque me pisser dessus plutôt que de franchir la porte des toilettes publiques, qu’ici je sais que je n’aurai aucune mauvaise surprise. C’est propre et correctement éclairé. Cela sent bon (ou du moins, pas les pissotières) et il reste du papier toilette ! Le retour à la réalité va être très dur.
Un truc qui ne va pas me manquer en revanche, c’est l‘affichage des calories de ce que vous consommez… Dans de nombreuses chaînes de restauration, les apports nutritionnels de votre plat sont affichés. Je trouve cela particulièrement culpabilisant, même si d’un côté, c’est une bonne initiative pour sensibiliser les gens. De même, certains plats sont signalés lorsqu’ils sont inadaptés pour les gens suivant des régimes pauvres en sel.
The Cloister (dans Harlem)
Les ice cream trucks (et tous les autres petits stands de bretzels, hot dog etc…) m’ont beaucoup faite rire. On n’a pas du tout cela en France. Le plus étonnant, c’est que les gens ne sont pas du tout réticents à l’idée d’acheter leur en-cas dans ce type de structure. Les ice cream trucks sont pris d’assaut à la sortie des écoles. On voit les gamins qui tiennent leur parents d’une main avec une partie de la glace dans l’autre (le reste est tartiné sur le visage). Les streets food trucks se trouvent à chaque coin de rue et en particulier aux sorties de métro. Ca remplit les couloirs d’une odeur de viande grillée très alléchante (bon… parfois ça sent aussi le cramé ou le graillon).
Times Square by night
La statue de la Liberté
Je trouve très dur et désagréable que les prix affichés soient hors taxe. J’ai eu le sentiment constant de me faire arnaquer quand je voyais le montant réel s’afficher… De même, les serveurs ne perçoivent qu’un micro salaire symbolique et il est obligatoire de laisser un pourboire de l’ordre de 20% du montant de la note. Cela m’agace copieusement de devoir y penser. Ce n’est pas un réflexe que j’ai en France. Les rares fois où je laisse un pourboire, c’est parce que le serveur a été particulièrement jovial ou attentionné avec moi (par exemple quand il s’est plié à toutes mes exigences avec le sourire). Mais ici, j’ai l’impression qu’on me force la main alors que parfois le service a été très banal et réduit au stricte minimum. Je me doute que ça me fait passer pour une radine râleuse. C’est juste une histoire de culture et de législation qui me met mal à l’aise d’une certaine manière.
J’aime leurs supermarchés un peu haut de gamme et bio avec leur self-service. Il y en a beaucoup comme Whole food market, Union market ou Sunac. Ce sont des magasins classiques où vous pouvez faire vos courses habituelles mais en prime, il a une partie un peu traiteur où vous pouvez choisir votre nourriture au poids. C’est comme une grande caféteria avec énormément de choix. Vous trouvez de quoi composer des salades ou des plats chauds (pâtes sautées, viandes cuites…), des fruits frais, pelés et coupés, prêts à être mangé. Bar à soupes. Bar à antipasti (olives marinées, pickles en tout genre…). Bar à douceurs (pleins de carrés, de brownies etc…). Tout !! C’est très pratique et sain. Vous venez, vous remplissez votre barquette selon vos envies du moment et votre appétit, passage en caisse et voilà votre repas prêt à déguster! En général cela tourne autour des 9$/lb soit 1,8€/100g à la louche. C’est un système que je trouve très intéressant et que j’apprécierais beaucoup de trouver en France.
La chronique resto
Revenons à la petite pâtisserie dont je voulais vous parler. C’est clairement le paradis des gâteries sucrées ! J’avais les yeux peins d’étoiles quand je suis rentrée dans cette boutique pour mon goûter. Je ne savais plus où donner de la tête tant tout me paraissait appétissant !
cheesecakes
cupcakes
bars et autres
Comme dans la plupart des endroits à NY le service se fait au comptoir puis vous allez vous asseoir avec votre commande (dans les restaurants en revanche, vous devez attendre à l’entrée que l’on vienne vous placer, en cas de queue, on vous fourni même un buzzeur pour vous annoncer quand c’est votre tour !) J’ai bien pris 5 bonnes minutes pour tout regarder avant de me décider. La moindre pâtisserie me faisait les yeux doux. Je devais avoir le regard tour brillant. J’aurai pu coller mon visage contre la vitre et baver, ça aurait été équivalent !! J’avais envie de velvet cake, de carrot cake, de cheesecake nature, d’une part de key lime pie … Bref tous les grands noms de la pâtisserie américaine s’offraient là sous mes yeux et susurraient les promesses les plus folles à mes papilles mais je devais faire un choix !!!!
Au final, je me suis laissée amadouer par un cheesecake aux myrtilles et une part de s’mores. On ne dirait peut-être pas sur les photos, mais les portions sont très copieuses !!! Comme je les ai pris sur place, on me les a mis dans une petit assiette, mais sinon vous avez le droit à une petit boîte en carton rose comme chez le pâtissier.
J’ai commencé par une bouchée du cheesecake… Et comment dire… c’était terriblement dense et crémeux. C’était fait avec du cream cheese 100% pure crème et gras. Impossible autrement d’avoir une texture aussi riche et fondante en bouche sinon. Il était tout frais, cela passait tout seul ! J’aurais bien aimé une croûte aux spéculoos pour relever un peu l’ensemble mais sinon c’était du pur régal !
En revanche, j’ai été déçue par ma s’mores bar. Je m’attendais à quelque chose de plus sucré et mou comme les cookies de la Mie Câline. Je pense qu’elle aurait gagné à être servie tiède pour la ramollir un peu et avec un peu de peanut butter dedans aussi (tant qu’à faire ! on n’est plus à ça près honnêtement quand on mange ce genre de chose). Les prix sont corrects : de 2,7€ pour un cookie à 7€ pour une part de layer cake ou un cheesecake individuel. Un peu cher pour un goûter mais cela en vaut vraiment la peine étant donné la qualité des gâteaux proposés et la générosité des parts. Encore une fois, c’est une adresse dans SoHo mais il y a 2 antennes dans Brooklyn.
Résumé
« Little Cupcake Bakeshop»
Salon de thé, pâtisserie
Boissons : de 3 à 5$
Gâteaux : de 3 à 7,75$
Lu-Je : 7h30 à 23h
Ve : 7h30 à minuit
Sam : 8h – minuit
Dim : 8h à 23h
Sur place ou à emporter30 Prince Street
New York, NY 10012
Une recette qui réchauffe, directement inspirée d’un thé Whittard que j’apprécie beaucoup : le chili-mango. J’adore la sensation de chaud qu’il procure associé au fruité de la mangue. Etant donné que le chocolat se marie très bien avec le piment et que la mangue se conjugue aussi à merveille avec le chocolat, c’était évident que je devais tester cette association en brownie !
Il existe de nombreuses tablettes de chocolat aromatisées au piment en grandes surfaces. Personnellement, j’ai pris du chocolat classique auquel j’ai rajouté du piment d’Espelette (puis du Cayenne devant le manque d’effet sur mon palais). Cela permet un dosage plus fin et plus adapté à votre goût. Si vous réussissez bien la cuisson, ce brownie sera un régal de fondant sur la langue !
Pour 9 parts :
Pour le brownie :
130g de chocolat
80g de beurre demi-sel
60g de sucre
30g de farine
2 oeufs
1 cac de piment (Espelette, Cayenne etc..)
Pour le cheesecake :
75g de mangue (1/4 de mangue)
60g de fromage frais
20g sucre dont 1 sachet sucre vanillé
1/2 cac maïzena
2 cas d’oeuf battu
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparez le brownie : faites fondre le chocolat avec le beurre. Lissez le mélange.
Ajoutez les oeufs avec le sucre.
Ajoutez la farine en dernier avec le piment de votre choix.
Versez dans un moule carré de max 16x16cm.
Préparez le cheesecake : mixez la mangue pour en faire un coulis.
Mélangez ce coulis au fromage frais.
Ajoutez les sucres mélangé à la maïzena puis l’oeuf.
Versez le cheesecake en lignes parallèles à la surface du brownie.
A l’aide d’une baguette ou du manche d’un couvert, tirez les lignes de cheesecake dans un sens puis dans l’autre pour former des marbrures.
Enfournez pour 15 à 20min. Surveillez bien la cuisson. Votre brownie doit rester très fondant et bien dense !
Une petite gourmandise que je me suis préparée pour terminer le pot de mascarpone qui m’a servi à faire mon cheesecake à la tomme de Savoie et celui à la framboise. Ce sont mes premiers cheesecakes et au final, c’est vraiment très rapide et facile à préparer. Après je suis loin de faire la recette traditionnelle avec cuisson au bain et ainsi de suite, mais je trouve le résultat satisfaisant. Le seul point éventuellement un peu long et délicat ici, c’est la réalisation des décors en caramel.
Pour 2 personnes :
Pour le cheesecake :
8 biscuits spéculoos
10g de beurre mou
100g de nutella
100g de mascarpone
1 oeuf
Pour le service :
coulis de caramel
3 cas de sucre bien bombées
6 noisettes
Préchauffez votre four à 170°C.
Réduisez les spéculoos en poudre. Mélangez les au beurre mou et tassez cette pâte dans le fond de 2 cercles à pâtisserie.
Dans un saladier, fouettez ensemble le nutella avec le mascarpone et l’oeuf. Versez par-dessus la base au spéculoos.
Enfournez pour 20-25 min. Laissez refroidir dans le four, puis placez le au frais.
Pour les noisettes caramélisées : réalisez un caramel à sec dans une poêle avec le sucre.
Plantez chaque noisette sur un cure-dent et plongez la dans le caramel. Retirez la doucement du caramel pour former ce long fil. Soufflez éventuellement dessus pour qu’il se solidifie plus vite. Posez ensuite les noisettes en attente sur une feuille de papier sulfurisé.
Pour la coque en caramel : tapissez une louche ou n’importe qu’elle surface bombée de papier aluminium (côté mat vers l’extérieur). Graissez le avec de l’huile au goût neutre (plutôt tournesol ou arachide).
A l’aide d’une cuillère, déposez un cordon de caramel tout autour de la base de votre louche. Puis striez le dos de votre louche avec des traits de caramel dans tous les sens en prenant garde à ce que les traits soient bien relié au cordon de base. Laissez durcir. Décollez ensuite délicatement.
Dressez vos assiettes : nappez le cheesecake avec du coulis de caramel et déposez par dessus vos décors en caramel comme bon vous semble !
Un cheesecake ultra facile et rapide à réaliser ! Comptez grand max 15 minutes de préparation ! Pas de cuisson pour un dessert au bon goût fruité vraiment rafraîchissant et gourmand à la clé.
La framboise se marie vraiment bien avec le biscuit au spéculoos! Pour la touche en plus, j’ai choisi de le servir avec une chantilly au chocolat, du coulis et quelques fruits rouges.
Pour faire des décors en chocolat un peu élaborés, je vous suggère de jeter un coup d’oeil sur le blog Le Sot l’y Laisse.
Préparez la base biscuitée : broyer les spéculoos en poudre. Ajoutez y le beurre ramolli et amalgamez l’ensemble .
Tassez cette mixture dans 4 cercles à pâtisserie (pas besoin de chemiser le tour avec du papier sulfurisé ou quoi que ce soit, placez simplement un carré de papier sulfurisé sur la base).
Préparez l’appareil : mélangez au fouet le mascarpone avec la crème fraîche. Ajoutez ensuite le coulis de framboise ainsi que le sirop. Goûtez et ajustez le goût avec le sucre.
Versez par dessus le biscuit.
Placez au congélateur au moins 1h le temps que cela prenne.
Pour démouler, faites comme pour une glace push-up. Avec un verre à moutarde (ou ceux à Nutella), appuyez sous le cercle du côté de la base biscuitée pour faire sortir le cheesecake.
Dressez vos assiettes à votre convenance. Servez directement ou laissez ramollir 15-20 min pour une texture plus fondante.
Je suis tombée sur le concours « La tomme de Savoie dans la cuisine du monde » et j’ai eu envie de participer. J’aime beaucoup déguster les fromages en sucré-salé (une tartine de saint-nectaire avec un chutney prune-figue rend divinement bien) et je suis très versée dans les spécialités sucrées américaines. Alors pourquoi ne pas tenter un cheesecake avec de la tomme de Savoie, en la mariant à de l’abricot ? Je me suis dit que ça titillerait au passage la curiosité du jury… Pour assaisonner un peu, j’ai opté pour le romarin car c’est une alliance qui marche très bien avec l’abricot. Au départ, j’avais aussi dans l’idée de le servir avec une tuile de jambon fumé.
J’ai testé deux versions de cheesecakes :
une première avec cuisson avec de l’oeuf et du mascarpone, qui ressemble beaucoup à un cheesecake traditionnel
une deuxième sans cuisson, uniquement à base de crème et de gélatine ,qui se rapproche plus d’un bavarois
Vous avez la version (ma préférée) avec cuisson en photos. La texture est très fondante en bouche avec le goût de noisette de la tomme qui ressort agréablement sans être trop insistant. La base au romarin réveille l’ensemble avec les petites touches acidulée des tomates séchées.
Vous pourrez voter à partir de lundi pour ma recette (le temps qu’elle soit validée sur le site du concours).
Pour 2 personnes :
Pour la croûte :
40g de farine
20g de flocons d’avoine
20g de beurre
2 tomates séchées
1/2 cac de romarin séché et réduire en petites brisures
1 pincée de poivre
Pour l’appareil à cheesecake :
80g de mascarpone
100g de tomme de Savoie
4cl de crème liquide
1 oeuf
1 pincée de poivre
Pour le service :
10 cl de coulis d’abricot
gressins au sésame
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparez la base : coupez les tomates séchées en lanières puis en tous petits dés.
Mélangez la farine avec les flocons d’avoine, les morceaux de tomates séchées et le romarin. Ajoutez le beurre et sablez la pâte.
Tassez cette pâte dans 2 cercles à pâtisserie.
Préparez le cheesecake : coupez la tomme en petits dés et faites la fondre doucement à la casserole avec la crème liquide.
En parallèle, fouettez l’oeuf avec le et le poivre. Ajoutez ensuite le fromage fondu petit à petit.
Versez par dessus la base au romarin.
Enfournez pour 30 min. Laissez refroidir dans le four.
Servez le cheesecake frais, en entrée, avec du coulis d’abricot.
Petite info complémentaire :
En bonus, voici la recette du cheesecake sans cuisson, mais qui nécessite plus de temps de repos et de réfrigération :
Préchauffez votre four à 180°C.
Préparez la base : avec les mêmes proportions et de la même manière que le cheesecake avec cuisson.
Tassez ce mélange dans 2 cercles à pâtisseries et faites cuire 15 min. Laissez refroidir
Préparez l’appareil à cheesecake : coupez 100g de tomme en dés et mettez le à fondre à feu doux dans une casserole avec 8cl de crème liquide et une pincée de poivre .
Laissez ce mélange refroidir puis placez le 10 min au congélateur.
Mettez 2 feuilles de gélatine à ramollir dans de l’eau froide 15min.
Faites chauffez le reste de crème (2cl) et mettez y la gélatine à fondre. Réservez.
Montez la crème au fromage en chantilly. Puis incorporez lui la crème à la gélatine.
Versez sur la base aux tomates séchées. Laissez prendre 2h au frais.
Quand le cheesecake est pris, faites chauffer doucement 10cl de coulis d’abricot et ajoutez lui 2 feuilles de gélatine réhydratée et égouttée. Mélangez jusqu’à ce qu’elle soit bien dissoute.
Versez une fine couche de ce coulis à la surface des cheesecakes et replacer 30min-1h au frigo. Les cheesecakes sont désormais prêts à être dégusté!