Weekend en Champagne : retour sur le Trophée Julien Chopin

Le ballon captif d’Epernay

Comme vous avez pu le remarquer, si vous suivez ma page instagram, j’ai été sélectionnée pour la finale du trophée Julien Chopin aux côtés de Giuseppina du blog Les recettes de Joséphine. Nous avions rendez-vous le 26 Juillet pour un weekend fabuleux au coeur des vignes à Champagne à deux pas d’Epernay pour à la fois découvrir la fabrication du Champagne et mettre en valeur le Ratafia Champenois par nos recettes. Je vous propose une petite rétrospective sur ce weekend gastronomique arrosé de la plus festive des boissons!

Avec son avenue la plus chère du monde, Epernay est considérée comme la capitale du Champagne. Ses sous-sols recèlent une véritable fortune liquide ! Des kilomètres de galeries souterraines accueillent plus de 300 millions de bouteilles de maisons emblématiques : Perrier-Jouët, Moët-Chandon, Mercier, Dom Perignon, Boizel…

Mais pour nous familiariser avec le cycle de fabrication du Champagne, nous avons été invitée à découvrir la maison Alfred Gratien, qui est une des rares à faire vieillir son champagne en fûts de chêne.

La fabrication du Champagne

Après les vendanges manuelles (obligatoires pour le champagne), le vin dit « tranquille » car non gazeux, subit une première fermentation de 6 à 8 mois en fûts de chêne. C’est assez inédit. Il n’y a que les marques Krug et Bollinger qui pratiquent cela. Bien qu’intéressant pour donner des arômes au vin, c’est un procédé assez contraignant car il requiert au moins 17 manipulations sur les fûts chaque année. Sinon la première fermentation se fait en cuves inox.

Il est ensuite mis en bouteille avec une adjonction de sucre et de levures pour subir une seconde fermentation pendant laquelle le CO2 va se former. C’est l’élevage. Les bouteilles, scellées avec des bouchon en plastique et stockées à l’horizontale dans de grandes cages métalliques, sont descendues dans les caves de calcaire à 10-12°C et 90% d’humidité. Au bout d’1 mois, le vin est déjà effervescent. Les bouteilles vont rester au moins 15 mois à vieillir dans ces conditions. Au fil du temps, on observe le dépôt de levures mortes qui se forme et qui va continuer à interagir avec le vin et développer ses arômes.

On ne peut bien évidemment pas commercialiser un vin avec son dépôt. Pour s’en débarasser, on commence par l’étape du remuage, c’est-à-dire que les bouteilles vont être tournée progressivement dans la deux directions avec une inclinaison tête en bas de plus en plus importante pour faire glisser le dépôt dans le goulot.

Une fois bien déposé dans le goulot, les bouteilles sont remontées des caves (toujours tête en bas) pour être dégorgées. On va congeler le col de chaque bouteille pour figer le dépôt. Les bouteilles peuvent ensuite être retournées. On retire le bouchon et sous l’effet de la pression des gaz, le bouchon de levures mortes saute. Comme une petite partie du vin est perdu, on rajoute de la liqueur (un mélange sucre et de vin de réserve). C’est l’étape de dosage. La bouteille est bouchonnée dans la foulée avant d’être habillée aux armes de la maison.

Certains millesime auront le droit à un traitement spécial avec un bouchonnage au liège pour assurer une micro-oxygénation pendant le vieillisement sur pointe, qui est nettement plus long (au moins 3 ans). Il sera suivi d’un remuage manuel.

La composition et les dénominations autour Champagne

Au contact d’Emmanuel Chopin (le petit fils du fameux Julien), nous avons appris les subtilités autour des appellations du Champagne. Les raisins doivent tous être issus du terroir bien particulier. La côte des Blancs est reconnue pour ses Chardonnay, la montagne de Reims est réputée pour ses Pinots noirs tandis que la vallée de la Marne est spécialisée dans les Meuniers (un cépage noir dérivé du pinot) de qualité.

La qualité des raisins est définie par village quelle que soit la parcelle. Les meilleurs sont dits Grands crus, suivent les Premiers crus et enfin les Autres crus. Il faut savoir que la plupart des Champagnes sont d’assemblages. C’est-à-dire que plusieurs cépages sont mélangés.  C’est plus intéressant du point de vue organoleptique. On parle régulièrement de blanc de Noirs (donc un champagne élaboré à partir d’un mélange de raisins pinot noir et Meunier). Cependant, il existe  des blanc de Blancs. Le champagne est alors le fruit de raisins chardonnay uniquement.

L’avantage avec le Champagne est qu’on peut mélanger plusieurs années de récoltes ensemble. On utilise en général 60% de la récolte de l’année avec le reste provenant de la réserve des années précédentes (le vin de réserve). Cette méthode permet d’avoir une signature gustative homogène d’une année sur l’autre et cela explique pouruqoi, contrairement aux vins, il y a rarement une année d’inscrite sur l’étiquette. Pour les années particulièrement bonnes, on peut créer un Millesime. Dans ce cas, on n’utilisera que les raisins de l’année en question. Enfin, il existe la méthode du Soléra, dans ce cas les années sont cumulées au fur et à mesure.

Selon la mention sur l’étiquette, le champagne sera plus ou moins sucré. Pour vous y retrouver, sachez que :

  • Champagne Brut Nature : désigne un champagne ne contenant aucun sucre ajoutés
  • Champagne Extra Brut : entre 0 et 6g de sucre par litre.
  • Champagne Brut : moins de 12g de sucre par litre.
  • Champagne Extra Sec : entre 12 et 17g de sucre par litre.
  • Champagne Sec : entre 17 et 32g de sucre par litre.
  • Champagne Demi-Sec : 32 à 50g de sucre par litre.
  • Champagne Doux : plus de 50g de sucre par litre.

Le Champagne brut nature convient donc aux diabétiques !

Je suis aussi tombée sous le charme des bracelets uniques confectionnés par Maryse (Maman Chopin) à partir de capsules de champagne. Saviez-vous que les collectionneurs de capsules de champagne s’appellent des placomusophiles ?

La Maison Julien Chopin et sa compétition

L’arbre généalogique de la famille Chopin

Fondée en 1947, la maison Chopin se transmet son savoir depuis 3 générations (bien que son savoir-faire remonte au XVIIIe siècle). Ses vignes d’une vingtaine d’années s’étendent des coteaux sud d’Epernay à la Côte de Blancs. C’est une maison particulièrement dynamique grâce à Emmanuel et son esprit en effervescence perpétuelle, qui a su s’entourer d’une équipe jeune et motivée. Il fourmille d’idées et enchaîne les initiatives pour redonner ses lettres de noblesse au Ratafia Champenois (le site est vraiment élégant et bien fait, allez-y ! ), trop longtemps considéré comme un sous-produit, uniquement bon pour les vendangeurs ou les visiteurs de passage. Aujourd’hui le ratafia se décline dans de multiples recettes de cocktails et trouve sa place auprès de plus en plus de grands chefs.

Le ratafia est un alcool fabriqué à partir de moûts de raisins de Champagne mélangés à de l’alcool. La maturation en fûts ou en cuve dure au moins 10 mois. Contrairement au Champagne, ce spiritueux n’est pas gazeux et met beaucoup plus en avant le goût fruité du raisin. Je vous incite fortement à visiter la page facebook du ratafia Champenois Julien Chopin pour mieux vous familiarisé avec l’esprit convivial véhiculé autour de cet alcool.

L’objectif de ce concours, qui existe depuis 7 ans, est de sublimer le ratafia champenois comme produit à part entière de la gastronomie française. Nous étions au départ 25 participants à soumettre notre recette salée. L’équipe Julien Chopin a ensuite sélectionné les deux finalistes sur des critères d’esthétique, de mise en valeur du ratafia et de choix des associations de goûts. Nous avions 1h30 pour réaliser notre recettes devant public, avant qu’elles ne soient évaluées par un jury de 5 personnes, constitué de professionnels du métier. Pendant ce temps, les personnes étaient invitées à participer à des ateliers autour du ratafia champenois :

  • Atelier des 5 sens
  • Trivial Pursuit géant
  • Atelier cocktails

Giuseppina a réalisé une noix de Veau roulée, pistaches et Sauge au Ratafia Chardonnay Julien Chopin. De mon côté, j’ai opté pour le vol au vent de dinde revisité façon Forêt-Noire avec le Ratafia Meunier Julien Chopin.

J’avoue être partie de manière un peu pépère avant de me retrouver en speed sur la fin. J’ai improvié la présentation de mes assiettes mais au final j’étais assez contente de moi. Mon appréhension première restant la qualité de l’assaisonnement étant donné que je ne sale presque jamais mes plats ! Mon chutney était un peu longuet à préparer. Mais l’ambiance était vraiment chouette ! C’était convivial très sympa de pouvoir répondre aux questions des spectateurs et de bénéficier des conseils du Chef Mathieu Labassé. Nous étions aussi supervisée par l’espiègle Katia, une ancienne participante du concours, qui tient le blog Katia au pays des gourmands et qui anime aussi des ateliers cuisine à la demande.

Nous avons attendu les résultats officiels du concours jusqu’au soir, lors de la soirée ginguette. Heureusement qu’il y avait de surprenants cocktails mêlant ratafia champenois et champagne ! J’ai été stupéfaote par ces mélanges plein de fraicheur et de malice ! Mojito champagne, champagne-pamplemousse (sweet kiss), cocktail sparkling citrus ainsi qu’un addictif mélange aux fruits exotiques ! J’ai cru que j’allais tomber à la renverse à ma première bouché de babas au ratafia champenois! Un PUR REGAL ! Nettement plus doux et délicats que ceux au rhum ! Et que dire des rillettes de canard aux raisins macérés au ratafia !! Une REVELATION !

La décision a été très serrée, preuve du niveau de nos recettes. C’était une magnifique surprise pour moi de remporter cette édition ! L’organisation était parfait et j’en remercie toute l’équipe Julien Chopin : Emmanuel, Mathilde, Tom, Chloé, Justine.

Big Fernand : quand l’aristo-hipster parisien s’attaque aux burgers

A nouveau de passage sur Nantes un dimanche soir, j’en profite pour tester les chaînes de restaurants que je n’ai pas sur Bordeaux et notamment Big Fernand. Cette enseigne a déjà largement fait le buzz en France et même à l’étranger ! Attention, ici on ne parle pas de burgers mais de hamburgés s’il vous plait !

On va chez Big Fernand pour ses frites maison, son côté vintage et son humour décalé. Vous allez être séduits par ses hamburgés aux noms aussi désuets que ceux de vos arrières-grands-parents et par la qualité exemplaire de la nourriture. En revanche pensez à apporter votre tirelire cochonnet et son marteau ! L’addition est salée !

L’identité visuelle et gustative est partout. Le moindre détail a été mûrement étudié : nom, esthétisme, uniforme… L’intérieur est relativement rudimentaire. Le choix de la décoration est minimaliste. Elle est  limite oppressante avec ses murs intégralement noirs. Tables carrées en bois et tabourets, énormes tables communes avec bancs, coin salon avec des fauteuils club gigantesques dignes d’un patron du CAC 40. On est à deux doigts de se laisser pousser la barbe, d’acheter un MacBook et de se mettre à boire du Whisky avec des pierres dedans !

Le service se fait au comptoir par des serveurs (et serveuses aussi) en chemise à carreaux et casquette de Titi parisien. Vous choisissez votre burger au choix parmi 6 propositions (dont un saisonnier) ainsi que la cuisson de votre viande. Sur le principe, chaque burger s’articule autour :

  1. d’une barbaque (boeuf, poulet, veau)
  2. un fromage (tomme de Savoie, Raclette, Fourme d’Ambert)
  3. un légume (tomate séchée, oignon confit, poivron…)
  4. une herbe fraiche (persil, ciboulette, coriandre, estragon … )
  5. une sauce

Pour accompagner votre burger vous avez de la salade falade ou des frites aromatisées au paprika ou aux herbes de Provence, nommées les Fernandines. C’est aussi le moment d’oublier les boissons conventionnelles et de troquer son traditionnel coca contre un des Elixirs d’Archibald Fernand : Esculence de Citronnier ou Succulence de Grenadine par exemple. Je me suis laissée tenter par un Bartholomé et un Philibert qu’on a partagé avec mon pote, coupés en deux, comme des bagels.

Les burgers sont très bons, il n’y a pas à tricoter la dessus. Le Bartholomé est du pur bonheur !  Avoir des fromages un peu plus haut de gamme est franchement appréciable. Les frites sont très bonnes également et pourvue en quantité appréciable. Mais je trouve leurs tarifs réellement rédhibitoires. Je ne suis pas prête à payer 18€ pour un repas burger complet. A ce prix là, je préfère mille fois, m’asseoir correctement à table, me faire servir et savourer un entrée-plat-dessert dans une brasserie ou un resto traditionnel.

Sinon le service se fait avec beaucoup de bonne volonté et de complaisance. Du moins sur Nantes, car d’après les critiques que j’ai pu lire sur Facebook, de nombreuses personnes sont insatisfaites… Dans mon cas, j’avais demandé des frites aux Herbes de Provence, on m’en a servi au paprika. Du coup, j’ai demandé à les faire changer, ce qui a été fait sans rechigner (même pas une demie seconde). J’ai d’ailleurs remarqué que mon cornet était parti directement à la poubelle.

C’est une expérience intéressante et délicieuse si vous avez les moyens ou si vous arrivez à choper un bon de réduction chez Foodora mais sinon, je préfère passer mon tour ou cuisiner mon burger chez moi !

PS : je travaille sous Mac, moi aussi ^^

Résumé

« Big Fernand »
Burgers
Menu :  15€ / 18€
Accompagnement : 3 €
Dessert : 5€Lu-Dim : 12h-22h30Sur place,  à emporter ou à livrer
  Arrêt Commerce (Tram 1,2 et 3)

5,7 rue des Halles
44000 Nantes

09 83 57 40 27

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Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Burgers délicieux et harmonieux
Frites très réussies
Service efficace
Ultra Cher

Le Select : un lieu incongru

En transit sur Nantes, j’en ai profité pour découvrir le Sélect. Un café-bar-restaurant où un de mes amis va assez régulièrement. Il est situé en plein centre ville, à deux pas des Galleries Lafayette et de la cathédrale.

L’endroit est tout à fait improbable. Déjà, il fait partie des rares devantures de magasins de style Art Déco en mosaïque (comme la Charcuterie rue de la Convention ou encore les Rigolettes  Nantaises rue de la Marne). En outre, la déco à l’intérieur est particulièrement insolite et éclectique ! On va retrouver une profusion d’horloges ainsi que de trophées de chasse. Le bar est tout bonnement impressionnant et s’étirer jusqu’au plafond. L’atmospshère un peu décalée m’a donnée l’impression de pénétrer dans le Chaudron Baveur du Chemin de Traverse dans Harry Potter.

Vous êtes entourés de livres. Un peu comme si vous étiez dans la maison surchargée de breloques et autres babioles de votre grand-mère sénile qui refuse de jeter le moindre souvenir. On mange sous les yeux attentifs de photographies ou de portraits. Dans notre cas, nous étions sous la bonne garde d’un couple un peu napoléonien, dont les peintures étaient positionnées face à face.

En ce qui concerne la cuisine, c’est de la cuisine de bistrot très classique. On retrouve la traditionnelle entrecôte-frites ainsi que des plats plus élaborés (comme la charlotte d’agneau à l’aubergine, qui m’a fait bien envie) mais toujours dans un certain esprit de bonne franquette et de proximité. Pas de recette tape à l’oeil, uniquement des produits dont vous avez l’habitude.

Les prix sont raisonnables, notamment au regard des quantités proposées et de la qualité de la cuisine. J’ai apprécié de bien manger sans TROP manger. J’apprécie que l’on pose devant moi une quantité raisonnable et pas trop copieuse. Sinon je me sens obligée de tout manger (reliquat de l’éducation parentale) et je ressors le ventre distendu et ballonné, en n’ayant pas profité pleinement de mon dessert (la seule partie qui m’intéresse véritablement dans un repas). Bref rien de très agréable… Donc c’est vraiment quelque chose que j’ai apprécié ici.

La carte propose une série d’entrées, plats et desserts avec 5 choix différents plus la version du jour. La carte des vins et intéressante et bien fourni. Vous devriez pouvoir trouver votre bonheur que ce soit pour le plaisir de la dégustation ou pour coordonner votre boisson à votre plat. On aurait été à Bordeaux, ils auraient clairement pu s’afficher bar à vins.

La chaleur excessive m’a incitée à choisir une grande salade plutôt qu’un plat plus représentatif de l’endroit. Néanmoins j’en ai été particulièrement satisfaite. C’était un bol copieusement garni de beaucoup de crudités variées. Le melon était sucré et juteux. La mozzarella et le serrano présents en quantité suffisante.  En face de moi, mon ami a choisi le wok de boeuf aux nouilles sautées du soir. IL délicieux fumet qui m’a mis l’eau à la bouche s’en échappait…

Pour le dessert, j’ai opté (sans surprise) pour le moelleux au chocolat et mon ami pour une ile flottante. M’attendant à un mi-cuit, j’ai été un peu déçue sur le coup (je me fais pourtant avoir à chaque fois). Mais le gâteau était réussi et avec un goût de chocolat bien intense et la glace  avait cet arôme bien synthétique de pistache que j’aime tant (oui je sais, je suis un peu spéciale pour ça et pour info, je préfère aussi la vanille de synthèse; allez-y, vous pouvez me lapider). J’ai été surprise par le format de l’ile flottante. Je m’attendais plutôt à une sphère unique plutôt qu’à plusieurs morceaux comme cela mais au moins, la quantité était copieuse. En revanche la crème anglaise m’a paru particulièrement liquide. Je préfère lorsqu’elle nappe bien.

Au final, c’était une expérience très agréable dans un endroit vraiment différent des tendances actuelles. C’est un lieu qui a du charme et un caractère bien à lui. La cuisine y est bonne, servie en portions raisonnable. C’est de la nourriture de tous les jours à un prix abordable.

Résumé

« Le Select»
Bar à vin, salon de thé, brasserie
Menu E+P ou P+D : 20€
Menu E+P+D : 24€
 
Ma-Sam : 10h-2h
Dim : 10h-19h

 

Arrêt Bouffay (Tram 1)
14 rue du Château
44000 Nantes

02 40 89 04 49

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Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Cadre original et atypique

Au Pont St Martin : l’Alsace traditionnelle

Pendant notre escapade romantique à Strasbourg, mon homme m’a invitée dans ce charmant restaurant traditionnel au coeur du quartier de la petite France. C’est un endroit plein de charme avec une atmosphère chaleureuse et une vue sur l’Ill.

Ce batiment est immense et imposant ! Entre les deux étages et la terrasse sur pilotis façon péniche. L’ambiance à l’intérieure correspond bien à l’idée que l’on pourrait se faire d’une maison traditionnelle (à se demander, si cela n’a pas été conçu en tant qu’attrape touristes) : colombages, jardinière généreusement fleuries, poutres en bois apparent, fausses nappes au motif Vichy, carrelage, luminosité tamisée… Un décor idyllique et surrané pour s’immerger dans les fêtes de fin d’année et manger de la flammeküche.

L’endroit est très couru et bondé. Il est bien plus raisonnable de réserver s’il on n’a pas envie de patienter dehors dans le froid. Et encore ! cela ne vous garanti absolument pas d’avoir votre table à l’heure ! Pour la petite histoire, nous étions arrivés avec 10 min de retard, en ayant prévenu que nous nous étions un peu perdus en route (la faute aux superbes décorations et illuminations de Noël) et par conséquent que nous ne pourrions pas être d’une ponctualité exemplaire. A notre arrivée, quand nous avons précisé que nous avions réservé, nous avons été envoyé sur les roses de manière assez peu correcte par l’hôtesse d’accueil… Nous n’avons pas manqué de le faire remarquer à un manager. Mais en fin de repas, nous avons eu l’agréable surprise de voir la personne qui nous avait mal accueilli venir discuter avec nous, s’excuser subtilement et nous offrir le café. Apparemment, la période de Noël, conjuguée avec l’ambiance tendue liée aux mesures de sécurité renforcées, met un peu tous les commerçants et restaurateurs sur les dents.

La carte est cohérente avec le décor. Ici, vous mangez du traditionnel : flammenkuche,  coquelet au Riesling et spätzle, choucroute, Baeckeoffe, kougelhopf, plat à base de munster. Après, il y aura aussi les classiques des brasseries et bistrots : cordon bleu, escalope panée, salade d’inspiration landaise, café liégois, crème brûlée etc…

S’il on considère l’affluence, le service est relativement rapide. Il faut d’ailleurs apprécier de manger au coude à coude et de partager la conversation de ses voisins. Toutefois, malgré la haute fréquentation, on ne vous pousse pas dehors. Après, c’est peut être l’avantage de passer au deuxième service. Il n’y a personne qui attend avec impatiente votre place… Il fait très chaud à l’intérieur. Personnellement, avec le froid extérieur très vivifiant, cela ne m’a pas posé de problème et j’ai même apprécié de pouvoir me réchauffer pleinement au cours du repas.

Nous avons opté pour des tartes flambées de grande taille. Au premier abord, on pourrait penser que c’est assez léger. Mais au final, on a bien mangé sans se sentir lourd, au point que l’on commence à envisager le dessert.  Sans que cela soit exceptionnel, la nourriture est bonne et copieuse. C’est un repas que je ne regrette absolument pas.

Résumé

« Au Pont St Martin »
Brasserie traditionnelle alsacienne
Menu : 21,5€
(entrée + plat + dessert)
Tarte flambée :
Petite : 8€
Grande : 11€
Lu-Dim : 12h-22h30

 

15 rue des Moulins
67000 Strasbourg

03 88 32 45 13

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Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Cadre authentique et chaleureux
Cuisine simple et bonne
Surpeuplé = tables trop rapprochées

Le café composé : un brunch classique très gourmand

Quoi de mieux qu’un brunch pour agrémenter un weekend en amoureux à la Capitale de Noël ?! A côté de tous les autres quartiers de Strasbourg en cette période de fêtes, celui ci ne paye vraiment pas de mine mais cela vaut le coup de se déplacer tout de même pour ce brunch panoramique (je ne vois rien de mieux pour décrire son caractère copieux qui balaye toute la gamme du brunch et qui fait que votre repas tire vraiment en longueur) au nom poétique.

A l’intérieur, la décoration est très sobre mais avec une certaine atmosphère luxuriante de vacances grâce aux nombreuses plantes, aux couleurs vives et à ce petit côté transat’, parasol et chaise en paille qui donnent un aspect très salon de jardin au soleil.

Fait très surprenant et qui nous a légèrement pris à rebrousse poil, on vous fait commencer par le salé. Quand nous nous sommes levés pour aller picorer un peu de sucré pour nous mettre en jambes, nous avons un peu fait office d’extraterrestres peu au fait des coutumes locales… On nous a gentiment fait remarquer que les assiettes chaudes allaient arriver dans la foulée des assiettes à partager et que ça allait poser un problème de place sur la table. Qu’a cela ne tienne, nous nous sommes quand même servi et avons habilement gérer notre espace pour tout faire rentrer.

J’ai trouvé la composition presque trop copieuse et trop redondante (la charcuterie + le carpaccio + l’assiette bacon…). On se serait bien contenté d’un plateau de fromages et de crudités à partager avec nos assiettes salées en prime.

En revanche le buffet de sucré est intéressant et change chaque semaine. S’il n’y a pas de beurre (hérésie pour moi), il y’a en revanche de la confiture (abricot et fraise) et du nutella, de la baguette et des boissons chaudes à volonté. Je vous conseille d’ailleurs de carburer avec le thé détox, qui fait franchement du bien !

On retrouve des produits plus typique de l’est de la France comme du Kouglof, de la brioche aux pépites de chocolat (venant de la boulangerie Les mains dans la farine). On retrouve les mini viennoiseries (qui sans être mauvaises, ne sont pas les meilleures que j’ai pu déguster), différentes tartes (framboisines, abricot-pistache, citron meringuée…), des gâteaux (tiramisu, éclairs…) des yaourts et des compotes, mais aussi des morceaux de fruits pelés prêts à être dégustés (ananas, orange, pamplemousse) et des gâteaux plus traditionnels (ce jour là, un cake à l’orange sublime ! un cake à la noix de coco et un autre au pralin). J’ai été surprise par la présence d’Actimel ! A croire que les Strasbourgeois ont réellement besoin de booster leurs défenses naturelles pour survivre au froid !

Le service s’est fait de manière assez rapide et de manière relativement souriante. J’ai vraiment apprécié mon thé vert aux feuilles de menthe. Celui-ci était non sucré (contrairement à la tradition marocaine, qui en fait un breuvage à la limite du sirupeux) donc j’ai pu l’apprécier pleinement. Le kouglof n’était pas sec ni trop sucré, mais je lui ai préféré la brioche aux pépites de chocolat qui était moelleuse à souhait !

Honnêtement, ce brunch vaut largement ses 20€ et il ets particulièrement adapté pour les gros mangeurs amateurs tant de sucrés que de salé. C’est le compromis parfait entre ceux qui voudraient faire un repas classique (type entrée, plat et dessert avec les tartes et autres gâteaux) et les gens moins matinaux qui voudraient débuter par un repas plus type petit-déjeuner.

Résumé

« Le Café Composé»
Cantine & Brunch
Brunch : 20€

Lu : 11h30 – 14h30
Ma-Ve : 11h30 – 14h30 et 18h-Minuit
Sam : Fermé
Dim : 11h-15h

Arrêt Porte de l’Hopital (Tram A et D)
8 place d’Austerlitz
Strasbourg
03 88 32 74 73

 

Leur site internet
Page Facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Copieux
Buffet sucré très varié
Atmosphère cosy
Côté trop charcut/viande ?

L’Epicerie : le bistrot à tartines comme chez Mémé

Nostalgique de la salle à manger de votre grand-mère ? Envie de vous replonger dans un décor de maison campagnarde des années 50 ? Toiles cirées en Vichy, murs bruts et meubles en bois patinés par le temps? Poussez la porte de l’Epicerie et vous allez être servis !

J’ai découvert leur concept de bistrot à tartines avec l’enseigne de Nantes. Il s’agit d’une chaîne assez récente, pas encore présente partout en France (une douzaine d’adresses seulement pour le moment). Situé dans le quartier en pleine évolution du Bouffay, cela vaut le détour pour l’extrême soin apporté à la décoration et à l’atmosphère du lieu. Ca sonne authentique. C’est rustique, désuet, à la bonne franquette. Du pur parfum d’enfance !

J’y ai fait une escale en plein aprem et il y avait encore beaucoup de monde attablé devant des tartines bien épaisse et généreusement garnies. Si j’ai bien compris, l’endroit est très couru et il faut souvent s’armer de patiente avant d’obtenir une table pour satisfaire son appétit.

La carte vous propose de nombreuses tartines : chaudes ou froides avec des garnitures assez simples (type pâtés, charcuterie, fromages fondu etc…). J’ai vu de belles tartines défiler devant moi pendant que je prenais les photos (la bonne excuse pour repérer les trucs appétissants dans les assiettes des autres)… Mon dieu! Que j’étais impatiente de commander ! Les photos de la page YELP devraient vous aider à comprendre.
Vous pouvez compléter cette expérience en mode salon de thé, grâce à un étal de gâteaux des plus alléchants et de bons de chocolats chauds façon Grand-Mère. Les prix des desserts et autres douceurs sont raisonnables. On n’excède pas les 4€.

La carte des Tartines de l’épicerie de Strasbourg

Je reconnais avoir été un peu déçue par ma tartine. Pour une fois, que je me laissais aller au cliché de la rusticité ! J’ai choisi une tartine aux rillettes de canard. Plutôt une valeur sûre. Je me léchais les babines d’avance. Malheureusement, à l’arrivée ça ressemblait plus à du pâté, très gras et pas suffisamment assaisonné. Je sais bien, les rillettes, pâtés et autres terrines sont gras ! Mais normalement les rillettes ont un côté un peu crémeux et filandreux. Avec des morceaux de viande piégés dans le gras… Là, c’était l’échec… Ca m’a fait le même l’effet que de manger de la salade ensaucée : le gras qui s’étale copieusement sur les lèvres au point de les rendre luisantes et glissantes et de vous forcer à vous essuyer la bouche entre chaque bouchée. Chose que je trouve extrêmement désagréable. Dommage parce qu’en soit la tartine est copieuse. L’épaisseur de la tranche de pain vraiment généreuse. En parallèle, mon amis a pris une tartine du jour au rougail saucisse. Il revenait d’un voyage à la Réunion et a lui aussi été un peu déçu. Ce n’était clairement pas épicé du tout ! 

Je voulais m’octroyer une part de gâteau en guise de dessert, mais j’ai eu tellement peur d’être déçue que j’ai préféré abréger l’expérience et rentrer chez mon ami pour profiter de notre flan pâtissier ! Pourtant les parts de gâteaux ont l’air tout aussi généreuses (si ce n’est plus encore) que les tartines. Coupez seulement 8 parts dans un moule à tarte ou à manqué de taille classique, c’est TRES groumand !

Au final, j’ai apprécié l’atmosphère. Je ne suis pas ressortie emballée par les tartines. Mais follement attirée tout de même par les desserts. De l’avis de mon ami nantais, l’ambiance est cool, les tartes sont bonnes, mais le reste est quand même assez quelconque.

Résumé

« L’Epicerie»
Tartines & Salon de thé
Tartines : autour de 4 à 7 €
Thé : 3€
Part de gâteau : 1,6 à 4,1€

Lu-Dim : 12h-Minuit

Arrêt Bouffay (Tram 1)
6 place du Bouffay
44000 Nantes

02 40 47 67 14

leur page Facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
idéal pour un en-cas ou l’apéro
desserts appétissants et généreux

 

Picorette : une expérience enchanteresse!

Un retour en Normandie est toujours synonyme de promenade à Granville ! Je n’ai pas dérogé à la règle cet été! Cette fois-ci nous avons emprunté une rue dans laquelle ma mère et moi ne nous rendons jamais et grand bien nous a pris ! Nous avons découvert une nouvelle perle en terme de salon de thés !!!

C’est la pavlova d’un client attablé en terrasse qui a attiré mon regard en premier. Je l’ai montrée à ma mère qui est restée bouche bée. Après j’ai voulu rentrer pour voir les magnifiques étagères remplies de thés… Nous en sommes ressorties 1h20 plus tard, le ventre plein et avec de la bonne humeur à revendre !

Je suis totalement tombée sous le charme de la décoration ! C’est élégant, simple, clair, verdoyant, soigné et rustique à la fois ! Si je devais ouvrir un salon de thé, c’est à peu près ce type d’atmosphère que j’aimerais créer (peut être en un peu plus cosy). J’ai adoré les étagères en bois avec les plantes aromatiques en pots, les meubles anciens (la cuisinière, les vaisseliers …), les murs en pierre, les teintes claires, les petites tables carrées en bois patiné, la cuisine ouverte qui vous fait saliver… la vitrine avec les gâteaux, les tableaux à la gloire de Christian Dior (la célèbrité de Granville et de notre région tout de même!). UN VRAI COUP DE COEUR !

J’ai papillonné et fureté dans tous les sens dans un état d’exaltation monumental avant de réussir à m’asseoir pour commander. Quand on a déposé devant moi la carte des thés, j’ai cru halluciner ! C’est LE salon de thé par EXCELLENCE ! Une carte format A3 recto-verso avec absolument de TOUT !!!! Thés verts, thés noirs, thés sombres, thés rouges, thés bancs, thés bleus, thés glacés, maté, natures, aromatisés,… UN PARADIS !!! Tous les thés proviennent de la maison parisienne Théodor (que j’ai découvert à l’occasion d’ailleurs). Les prix sont très variables selon la qualité et la rareté du cru. Mais la grande majorité est à 3,6€ pour une théière qui permet de faire 2 tasses et demie. Je me suis vite décidée pour un Pu-Ehr aromatisé cannelle et vanille : Scandale tandis que ma mère a opté pour le Comme tu le sais, un thé vert citron, mangue et rose.

Pasteis de nata, scones et pavlova en attente de rejoindre les futurs heureux gourmands !

Mais aurait-ce été un tea time digne de ce nom, si nous n’avions pas accompagné notre thé d’une petite douceur ?! Surtout après avoir flashé sur la pavlova pour ma mère et sur une énorme part de gâteau au chocolat vue à une table voisine me concernant… J’aurais pu me laisser tenter par des scones mais l’aspect de leur croûte me dérangeait. Trop lisse à mon goût. Normalement, c’est plus bosselé que cela. Mais l’intérieur avait l’air pas mal d’après ce que j’ai pu voir à la table d’à côté… C’est dommage sachant qu’on n’habite pas loin de l’Angleterre et des iles anglo-normande de ne pas trouver de clotted cream avec ! Enfin, il y  largement de quoi se faire plaisir avec la carte telle qu’elle est ! Tarte au citron meringuée, moelleux au chocolat (servi tout chaud dans sa tasse en porcelaine), gâteau au chocolat, clafoutis (je n’en ai pas vu un seul de servi, il était tout délaissé dans la vitrine, mais honnêtement, comment un clafoutis pourrait-il avoir une chance face à tous les autres desserts ?!) …

Jolie vaisselle, théières individuelle en fonte ou transparente. On peut dire que le service est dans l’ensemble impeccable! J’aime ce genre d’endroits qui vous donne l’impression de passer un petit moment un peu exceptionnel. Les petits plats dans les grands. La pause sélect. Le chouchoutage un peu lèche-cul (j’exagère car le personnel n’est pas du tout obséquieux). Le repère de la fille totalement midinette accro du shopping, quoi ! J’y verrai bien le même type de clientèle que chez Mona. Seul reproche : le timing. Nos thés sont arrivés bien après nos pâtisseries… J’aurais vraiment apprécié de pouvoir déguster mon gâteau en même temps que mon thé, dont j’avais choisi les arômes pour leur mariage heureux avec le chocolat… Après, patienter pour l’arrivée de nos pâtisseries n’était pas dérangeant. D’une part parce qu’on avait vue sur la cuisine et qu’on pouvait assister aux préparatifs (rien de tel pour vous mettre en appétit et vous faire saliver, d’autre part parce que l’attente était très correcte (15 min max ?) si on prend en compte l’affluence et la fréquentation importante de l’endroit.

Ma mère a été totalement séduite par sa pavlova. La meringue qui fond en bouche, les fruits sucrés, le coulis de fruits rouges agréablement relevé de verveine citronnée…  De mon côté, j’ai apprécié le visuel de mon gâteau avec la glace déposée en forme de rose. Mais j’ai été déçue car elle contenait des cristaux de glace. Vu tout le service de qualité mis en place autour, je m’attendais à une glace de meilleure qualité… Sinon le gâteau était à tomber. Bien fondant, une légère croûte sur le dessus, un bon goût de chocolat mais pas trop sucré. Nickel ! Je pense juste que je l’aurais préféré servi légèrement tiède et peut-être avec crème anglaise et chantilly à la place de la glace (que je trouve plus appropriée pour le moelleux qui lui est servi chaud à la sortie du four). Enfin c’était vraiment une pause exquise et enchanteresse !

Le personnel qui gère l’endroit est très conséquent. Beaucoup de serveurs et serveuses et j’ai dénombré au moins 3 personnes en cuisine, dont un pâtissier particulièrement souriant et jovial. J’ai énormément apprécié de pouvoir discuter avec la patronne (supposition). Elle a pris de son temps pour nous faire la conversation au moment de régler et a répondu de bonnes grâce à toutes nos questions, tant sur le thé que sur sa boutique ! On tombe rarement sur des restaurateurs/commerçants aussi agréables et complaisants !  L’endroit est vraiment grand avec ses 2 salles et sa terrasse extérieure ! La capacité d’accueil est vraiment pas mal. Et même si cela semble ne jamais désemplir, les places ont l’air de se libérer assez rapidement.

C’est un lieu vraiment reposant et gourmand. Un paradis si vous êtes gourmand en plus d’être un consommateur averti de thés. Bien qu’ils proposent d’autres boissons (je suis restée en arrêt devant le chocolat chaud maison au LAIT CRU !!!), c’est un véritable temple dédié au thé. Vous pouvez aussi venir vous y restaurer avec un repas léger le midi. C’était un après-midi réellement « plein de petits bonheurs ».

Résumé

« Picorette»
Salon de thé & cantine
Déjeuner : quiches et plat du jour
Thé : 3,6 à 7,1€
Part de gâteau : 4,4 à 6,9€

Ma-Sam : 10h-19h

22-24 rue Saint Sauveur
50400 Granville

02 33 59 93 49

leur site internet
leur page Facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Carte des thés exhaustive (121 références !!!!)
Pâtisseries délicieuses et copieuses
Ambiance champêtre travaillée et soignée

Dubrown : les burgers insolites de Nantes

Ne cherchez plus ! Arrêtez-vous là, si vous voulez des burgers hors du commun, au sens propre comme au figuré ! Dubrown, c’est LE restaurant hipster de Nantes où déguster des recettes de burgers originales et bien équilibrées. C’est vrai, il n’est pas directement sur votre itinéraire shopping dans le centre ville, mais faut pas exagérer non plus, il est loin d’être paumé. Un petit crochet avant d’aller aux Galeries Lafayette et le tour est joué. Vous repartirez avec le bonheur dans un petit sac en papier kraft.

La déco ? Comme toutes les boutiques de street food un peu select : des tons noirs associés à du bois. Petit plus ici : les murs en pierre apparente et la tradition nantaise des pièces coincées dans le mur (?! je n’ai pas réussi à trouver d’où venait cette manie). Les petits cadres qui vont bien, les sauces dans des petits panier sur les tables comme dans les diners americains… Les gars qui tiennent ça sont à l’image de leur resto : tutoiement, grand sourire, jean, écarteurs et tatouages… On se croirait chez Catering.

J’ai cru que je n’arriverais jamais à choisir ! Ils ont de base une belle offre de burgers mais en prime, leurs recettes changent vraiment de l’ordinaire ! Elles sont vraiment bien construites et harmonieuses. Le mariage des ingrédients est intéressant. Le coup de l’ananas rôti avec le steak de boeuf m’a bien fait de l’oeil. Et il y a des ingrédients insolites, comme un burger au steak de thon ou avec de la fondue de poireaux !!!! Bien sûr vous trouverez aussi des classiques : burger avec cheddar-bacon ou encore un au poulet pané.

Cerise sur le gâteau, les pains sont originaux. Vous trouverez des buns aux graines de courge ou au pavot. Vous avez le droit à des produits locaux : du curé nantais, de la tomme de Couëron, la célèbre mâche nantaise etc… C’est très chouette qu’ils soient mis en avant ainsi ! Enfin, il y a un burger végétarien. Attention, pas de steak végétal, simplement exit la viande. Je trouve très appréciable et prévenant, qu’il ait fait l’effort d’en faire. Et sans tomber dans le côté veganomanie avec tous les steaks de lentilles, herbes et compagnie… On dirait un burger normal, juste sans viande. Un burger que n’importe quel client, qui n’aurait pas spécialement envie de viande ce jour-là, pourrait choisir sans avoir l’impression qu’on lui colle une étiquette vegan ou je ne sais quoi …

Nous avons pris nos burgers à emporter et nous les avons dégusté sur la terrasse de mon pote en plein soleil avec vue sur la rue des Carmes. Je ne vous raconte pas le pied ! Avec le flan pâtissier en dessert, on peut dire qu’on s’est bien bien bien bien bien (00’26) …. Nous sommes passés juste avant le rush. Il a fallu 15 bonnes minutes pour que vous soyons servis mais en attendant, on nous a proposé une boisson pour patienter (la serviabilité du modèle américain ^^).

Je m’attaque au sac avec fébrilité. Mon pote m’avait dit tellement de bien de cette enseigne que j’étais impatiente comme un môme qui attend sa glace… A peine assise, je plonge mes mains sans hésitation dans le sac ! RRRRRO mais je m’en fous des serviettes et des sauces !! Ah ! Voilà les burgers ! Je me lèche les mains recouvertes d’une sauce échappée d’un des doubles-emballages. Oh, bordel, c’est bon ! L’excitation monte d’un cran. Déballage des burgers. Ouf ! Ils ont une bonne tête et une belle taille (bah oui, ça compte!). Tsunami de salive… Nouvelle virée dans le sac pour sortir les frites. Douche froide. Des allumettes mollassonnes. Oh merde… et moi qui préfère les gros quartiers de pommes de terre avec la peau, bien croustillants…. Bon tant pis, mon attention repasse aux burgers…

Effectivement ils sont appétissants. Le bun est beau, bien doré, bien rond, bien moelleux… Ouverture du chapeau. Oh mais oui ! Le pain est bien toasté, la garniture est bien là, alanguie et chaude ! Elle n’attend plus que mes papilles qui trépignent! Première bouchée , un régal ! Le thon est bon, absolument pas sec. La sauce au citron est vraiment excellente et présente en bonne quantité. Elle était peut être un poil trop liquide. On a vraiment mangé comme des cochons. Ca gouttait de partout et me coulait le long de la main. Mais vraiment j’ai mangé avec plaisir ! Au final, les burgers sont copieux sans être extravagants. Les frites étaient certes pas top du tout en terme de texture mais au moins, elles étaient très bien assaisonnées avec une pointe de basilic (C’était une première pour moi !).

Cela fait un repas fort sympathique à 11 ou 13€. C’est raisonnable et l’accompagnement frite est compris dans le prix du burger. Dommage qu’ils pêchent autant sur les frites.

Résumé

« Dubrown »
Burgers
Burger : 11 à 13€
Accompagnement inclus

Ma-Sam : 12h-14h30
et 19h-22h30

Sur place ou à emporter ou livraison

Arrêt Place du Cirque (Tram 2)
12 rue Saint Léonard
44000 Nantes


Leur site internet
Leur page Facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
des burgers qui sortent de l’ordinaire
ingrédients de qualité
les frites trop molles et fines

 

Oggi : ma meilleure pizzeria depuis bien longtemps !

Une envie de pizza sur un coup de tête à la sortie du ciné… Nous sommes rentrés dans ce minuscule restaurant pour en ressortir 1h30 plus tard absolument ravis et comblés ! Quand je vous dis minuscule, c’est vraiment le cas ! 12 tables maximum à l’intérieur, 2 ou 4 en terrasse.

Pas de décoration spéciale. Juste une grande vitrine qui apporte sans doute beaucoup de clarté en journée, un miroir qui court sur tout un pan de mur créant une illusion d’espace et enfin des étagères exhibant des collections de bouteilles et autres produits italiens. Pas de fioritures, zéro chichi. Ici, on est là pour manger ou juste récupérer sa pizza à emporter. Il fait une chaleur de four à l’intérieur (j’ai plutôt apprécié après la fraîcheur hivernale du soir). Et pour cause ! Les pizzas sont préparées dans la même pièce, juste derrière le comptoir.

Pas de quoi se prendre la tête sur le choix du menu : pizza, pizza et encore pizza ! Au final une vingtaine de pizza aux alentours de 13€ pour combler vos attentes. Éventuellement, vous pouvez craquer pour une petite entrée, histoire de vous mettre en jambe ou choisir de vous réserver pour le dessert. Bien évidemment j’étais tiraillée par plusieurs pizzas. J’ai demandé au serveur si je pouvais avoir deux moitiés différentes. Il a hésité avant de me répondre non. Mais je pense que c’était à cause de la différence de prix entre les deux garnitures. Dommage, ça me paraissait logique de payer le prix de la plus chère. Mais bon, au moins, j’aurais tenté !

Les pizzas sont arrivées assez vites. Le service est efficace mais pas plus chaleureux que cela non plus. Strictement professionnel, je dirais. De loin, la pâte m’avait paru assez fine, mais au final, elle était juste parfaite! Laissez moi vous expliquer :

  • une pâte fine au centre mais …
  • avec une croûte tout autour mais pas n’importe comment …
  • des bords moelleux, bien dorés, au bon goût de pain et absolument pas secs, ni friables !

Ca c’est de la pâte réussie et délicieuse !!!! Maintenant si on se penche sur la garniture, j’ai eu le droit à de vrais artichaut et non des coeurs d’artichaut en conserve (fait plutôt rare) ! Pour moi, c’était vraiment bien dosé, pas trop, ni trop peu de garniture. Un très bel équilibre. J’ai pris mon temps pour la savourer et en profiter jusqu’au bout.

Cela faisait très longtemps que je n’étais pas tombée sur une pizza qui comblait toutes mes attentes (au niveau de la qualité de la pâte, de la qualité et de l’abondance de la garniture). En terme de prix, je la trouve très honnête. Je vous la recommande si vous habitez à côté. Pour une même somme, je préfère largement n’avoir qu’une seule de ces délicieuses pizza plutôt que 3 pizzas Dominos ! Aucune comparaison possible! Apparemment, cette pizzeria a une jumelle, nommée à juste titre Gemini, dans le VIIe.

Résumé

« Oggi »
Pizzeria
Pizzas ± 13€
Desserts : ± 8€

Lun-Dim :
12h-14h
19h-22h30

Sur place ou à emporter

15 rue d’Odessa
75014 Paris

01 73 20 27 28

leur site
leur page facebook

Les ⊕⊕⊕ Les Θ
Pâte et garniture parfaites ! Minuscule : très peu de tables
–> privilégier la vente à emporter