La Table de Caillivet : un écrin de verdure

WP_20170614_19_24_30_ProAvez-vous déjà souhaité tout lâcher et partir au milieu de nulle part pour vous ressourcer ? Je vous propose de prendre la clé des champs et de visiter ce restaurant perdu au milieu des vignes. Il ne vous permettra certes pas de vous débarrasser de toutes vos responsabilités mais en tout cas, il saura vous détendre et vous faire lâcher prise ! J’ai découvert ce fabuleux endroit après avoir été invitée à son inauguration. Et je peux vous dire que j’en suis ressortie enchantée et toute ragaillardie !

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Même de nuit, ce patrimoine est magnifiquement mis en valeur !

Même si ce coin de paradis est perdu au milieux de la campagne, il très facile à trouver. Attention ce qui va suivre va faire appel à des clichés sexistes : notre duo féminin a su trouver l’endroit sans GPS et sans faire demi-tour une seule fois … Alors à bon entendeur 😉 Plus sérieusement, à partir du moment où vous sortez de l’autoroute à la sortie de Langon, on tourne à droite au rond point, on suit l’indication de Bazas puis du Leclerc et au deuxième rond point un petit écriteau signale la Table de Caillivet. Il n’y a plus qu’à suivre la route et à guetter le second panneau sur votre gauche. Et là, difficile de se perdre ! WP_20170614_19_18_45_ProMaintenant, vous voici en territoire bazadais et ce restaurant va vous permettre de découvrir toute la richesse et lé générosité de ses producteurs locaux. C’est d’ailleurs un peu le credo de l’endroit, puisque tout est parti du triptyque : mes vignes, mes boeufs et mon potager. En effet, c’est suite au coup de coeur d’Alexandra et Mathieu Lapertot pour la propriété de leurs parents qu’ils ont décidé de la mettre en valeur en la transformant en restaurant. S’en est suivi un grand chantier mené rondement (en à peine 1 an !) qui a permis l’éclosion de ce site hors du commun, parfaitement intégré à son environnement.

L’architecte, David Dalidec, a tout fait pour préserver les 3 chênes de la propriété et mettre en valeur des matériaux comme la pierre et le bois. Le résultat global est particulièrement harmonieux et apaisant. On profite d’un panorama à presque 360°C sur les vignes. On prend son temps, on discute tout en admirant le lever de lune. Ce restaurant s’intègre totalement à son cadre et invite même la nature à l’intérieur, qui est très cosy et spacieux. On y retrouve du bois, du fer, de la pierre… Il n’y a d’ailleurs pas que les produits servis dans le restaurant qui viennent des circuits courts. Les artisans, qui ont contribué à ce projet, sont également du coin ainsi que les matériaux comme le bois qui vient des Pyrénées ou de La Réole.  On adorera particulièrement la petite cabane en tronc de bouleaux (qui a nécessité près de 320 heures de travail) et sa promesse d’un repas intime. J’ai aussi eu un coup de coeur pour la cheminée et la cuisine « ouverte ».

Le chef, Paul Gouzien, travaille en toute transparence avec son équipe de 3 personnes. On peut même admirer la viande dans sa cave de maturation ! Les tables sont larges, de quoi manger à l’aise, et relativement espacées les unes des autres. Une quarantaine de convives peuvent se régaler à l’intérieur, tandis que la terrasse peut accueillir une cinquante de personnes. D’ailleurs, fait très appréciable, la terrasse est NON fumeur ! Et oui ! Un petit coin a été aménagé à l’écart pour les accros de la nicotine. Une décision un peu osée mais ainsi tout le monde peut savourer ses plats et la douceur du climat sans désagrément.

Au cours de la soirée d’inauguration, nous avons pu aller à la rencontre des différents producteurs qui fournissent le restaurant, notamment pour les produits dérivés de l’élevage du canard : la ferme de Queyran, les jambons bellota ou encore M. Charrier, boucher spécialisé dans le boeuf bazardais, qui nous a initié à sa fameuse cacahuète bazadaise (du boeuf mariné dans une sauce à l’échalote et cuit à la plancha). Les produits sont prometteurs ! J’attends avec impatience de découvrir plus en détail la composition et l’esthétique des plats !

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Paul Gouzien avec M. Charrier pour la préparation en plein air des cacahuètes bazadaises

A priori la carte va changer tous les 3 jours avec tout de même des incontournables qui vont perdurer toute l’année. La carte offre également la possibilité de déguster des tapas autour d’un verre de vin. J’ai trouvé l’idée d’un menu à 28€ relativement raisonnable quand on pense à la qualité des produits mis dans l’assiette. Restera à préciser si les quantités seront également en adéquation. WP_20170614_19_17_56_Pro

Très honnêtement, j’ai été séduite par le concept et la quiétude de l’endroit. Mathieu, Paul et David ont su créer leur paradis et travailler en une trinité passionnée dont le labeur est sur le point de porter ses fruits. Ainsi, si le restaurant tient ses promesses et poursuit sur la ligne de conduite authentique et locavore exposée au cours de cette magnifique soirée d’inauguration, des moments particulièrement conviviaux et gourmands se présentent en perspective !

Résumé

« La table de Caillivet »
Restaurant semi-gastronomique
Menu E+P+D : 28€
Menu E+P : 22€
Menu P+D :21€

 

Ouvert tous les jours SAUF le Mardi

SCEA Chateau Caillivet
33210 Mazères

05 56 632534

Leur Page Facebook
Leur site internet

Les ⊕⊕⊕Les Θ
Cadre sublime
Harmonie et intégration parfaite
Locavore
à 30 min de Bordeaux (sans bouchon)

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